Les choses sont claires maintenant. Il n’y a qu’à lire Ynet et son éditorial. « La dictature traverse la ligne verte » pour ceux qui craignent que les messages anti-occupation ne dissuadent les gens de protester contre le coup d’État légal, sachez que le public est plus mûr pour ces messages que vous ne le pensez.(Ynet le 11-04-2023) (Ynet parle entre autres de la manifestation de AVITHAR où il y a eu plus de 70.000 personnes venues soutenir cette implantation).
Le fond du problème n’est pas celui de la loi sur la nomination des juges, c’est aussi et surtout la capitulation devant l’exigence d’un état terroriste comme celui de Gaza au cœur d’Israël et l’abandon de Jérusalem comme capitale de l’État Juif. Mais cela va beaucoup plus loin que cela.
Pour beaucoup, beaucoup d’entre nous, la Journée de la liberté de cette année a une signification particulière. Ces jours-ci, nous luttons contre la menace qu’Israël passe d’une démocratie à une démocratie dans laquelle les droits fondamentaux nous seront retirés, contre le danger de la politisation du système judiciaire, contre la milice émergente d’Itamar Ben Gabir, contre le danger d’aggraver l’exclusion des femmes, la discrimination à l’égard des personnes LGBT, les dommages causés au travail organisé et les lois de coercition religieuse. Nous dans les moments d’un formidable réveil civil démocratique, peut-être sans précédent. Et dans la mer des manifestations, on voit de plus en plus de pancartes chaque semaine qui disaient « Démocratie pour tous » ou « Il n’y a pas de démocratie sous occupation. » Le bloc anti-occupation se développe et ses centres s’ouvrent dans tout le pays – à Tel-Aviv, à Jérusalem, à Haïfa, à Kfar Saba, Netanya, Rehovot et plus encore. .(Ynet le 11-04-2023)
Les mêmes personnes qui ont gouverné pendant des décennies qui ont fait vivre un Israël démocratique avec 5 élections en 3 ans sont décrites de manière MALHONETE comme étant des dictateurs, alors que ceux qui ont perdu les élections cherchent par tous les moyens à faire un coup d’État.
Ces gens fourbes et menteurs parlent de milices alors que des juifs sont assassinés par leurs grands amis palestiniens. Leur société idéale est une société de LGBT. Et quand ils parlent de « coercition religieuse » alors qu’ils profanent à loisir toutes ces lois, ils cherchent en réalité à déjudaïser Israël. Ce sont les Grecs modernes contre les Asmonéens. Voilà les vrais termes du conflit entre juifs. Ceux qui veulent rester des juifs « juifs », et ceux qui aspirent à être des juifs « goys ». Quant au discours sur la démocratie, il put le mensonge à plein nez. La démocratie a parlé, l’extrême gauche ne représente même pas 6.85% de l’électorat
Rappel des résultats :
Centre droit et religieux
LIKUD 23.41 % des voix , Sionisme religieux 10.84 % , Shass 8.25%, Judaïsme et Torah 5.88%, Habaït HaYéoudi 1.19 % TOTAL = 49.57 %
Centre Gauche et extrême gauche
Yesh Atid 17.79% des voix, le Camp de l’état 9.08 % , Israël Beiténou 4.48 %, Parti dit travailliste 3.69%, Meretz 3.16% total = 38.20%
Partis Arabes
Liste arabes 4.07% des voix, Hadash arabe 3.75%, Balad 2.91 % total = 10.73 %
Divers petits partis 1.5%
La gauche a perdu la partie de manière quasi définitive. Elle ne pourra même plus revenir au pouvoir sauf à s’allier aux partis arabes et encore. La courbe démographique le démontre. Il ne lui reste plus que les coups d’État soutenus par l’Amérique des pseudo-démocrates.
De plus en plus de gens comprennent qu’il n’est pas possible de séparer les deux choses : la démocratie au sein de la Ligne verte ne peut exister tant qu’Israël impose un régime militaire aux Palestiniens. Les lits où ont grandi les promoteurs et les partisans du coup d’État – Bezalel Smotritz, Ben Gabir et Simcha Rothman – sont les lits de l’occupation. Là, ils ont beaucoup appris sur ce qu’ils veulent appliquer. L’un des principaux objectifs est d’établir et d’approfondir l’occupation et le régime d’apartheid, qui applique deux systèmes de droit – l’un aux Juifs et l’autre aux Palestiniens, tout en éliminant le dernier des rares freins que le système juridique place devant eux. L’énorme pouvoir gouvernemental accordé aux extrémistes dont les colons accélèrent des processus de longue date, et les normes antidémocratiques du régime d’occupation ne s’arrêtent pas à la ligne verte de plus en plus floue. .(Ynet le 11-04-2023)
Le discours est clair, net et sans nuance. Les Juifs sont des terroristes, et les Palestiniens des victimes. Israël n’appartient pas aux Juifs qui sont sommés de mettre au placard les lois juives, et la société LGBT doit devenir la règle. C’est un discours de HAINE dans lequel beaucoup de personnes qui ne comprennent rien à la réforme, manipulées par des médias de gauche antisémites adhèrent sans rien y comprendre, et surtout par fainéantise intellectuelle.
Alors que dans tous les pays occidentaux, les juges des hautes juridictions sont nommés par le pouvoir politique, en Israël la chose serait impossible, uniquement parce que c’est un gouvernement de centre droit qui gouverne avec les partis religieux.
En France le Président de la République nomme 3 juges (du Conseil Constitutionel), le président du Parlement 3 juges et le président du sénat 3 juges. Donc la majorité en place assure au minimum 6 juges sur 9, si ce n’est 9 sur 9.
En Angleterre c’est le Roi ou la Reine qui nomme tous les juges, sur proposition du Premier ministre.
Aux États-Unis c’est le Président qui nomme tous les juges.
Qu’en est-il de la loi. Les juges sont actuellement choisis par une commission de neuf membres composés en majorité de juges, de députés et d’avocats du barreau, sous supervision du ministre de la Justice. L’actuel système est un système endogène, où les juges se nomment entre eux, et où les avocats dociles peuvent espérer faire partie des prochains nominés. Dans le cadre de la réforme, la commission serait alors composée de 11 membres, toujours sous la présidence du ministre de la Justice : trois magistrats, trois ministres du gouvernement et cinq députés, dont trois issus des rangs de la coalition et deux de l’opposition.
Mais tout cela n’était qu’un prétexte, la vraie volonté comme l’indique l’éditorial de Ynet consiste à faire un coup d’État, laïciser le pays, et créer un état terroriste au cœur d’Israël avec un deuxième Gaza. Le sud du Liban est aux mains du Hezbollah, Gaza aux mains du Hamas, et la Judée Samarie aux mains du Djihad islamique. Voilà le rêve de la gauche israélienne.
La comédie des manifestations n’a que trop duré, et surtout les réponses ne sont pas appropriées. Ce que nos ennemis n’ont pas réussi à faire, la gauche israélienne, risque de le faire : c’est-à-dire détruire l’État Juif.
Moshé COHEN SABBAN JForum.fr
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La question n’est pas celle de la nomination des juges, mais celle de la possibilité de revoter à l’identique une loi rétorquée par la cour suprême. C’est-à-dire ôter tout rôle à la cour suprême. Ce qui n’existe nulle part ailleurs. En France, aux usa et dans toutes les démocraties, le pouvoir juridique et distinct de l’exécutif et du législatif, ce que semble ignorer votre article. Et ceci est contre tout principe démocratique.
La démocratie c’est le peuple, et non les juges. Le Peuple c’est la Knesset, c’est elle qui fait les lois applicables par les juges et non l’inverse. Les juges doivent respecter et faire respecter la loi et non la dicter.
En France, si une loi est retoquée par le Conseil constitutionnel, il est possible de changer la Constitution par réunion par le Président de le république du Congrès (ass. Nat. + sénat), à la majorité simple de ce dernier. En Israël il n’y a pas de Constitution : en attendant qu’il y en ait un jour, on peut estimer qu’une loi retoquee par la Cour suprême peut être adoptée quand même par une majorité renforcée ( par ex 60%)
Espèce d’abruti inculte et antijuif ! Tu salis mon patronyme ! Mets au moins ton prénom !
Car, comme l’explique clairement l’article, être contre la réforme, c’est être strictement antijuif. Et des déchets antijuifs, nous disons « yimah chemom ».