En Syrie, des femmes ont abandonné leur rôle de mère et leur métier pour rejoindre une formation de femmes chrétiennes qui combattent le groupe djihadiste Etat islamique (EI) dans le nord-ouest du pays.
Ce bataillon composé de dizaines de femmes syriaques et baptisé « les forces de protection des femmes de Mésopotamie ». Ce nom fait référence aux régions historiquement habitées par cette minorité chrétienne d’Orient entre les fleuves Tigre et Euphrate.
Les Syriaques parlent et prient en langue araméenne. La majorité est orthodoxe ou jacobite et une minorité catholique, rattachée à Rome au 18e siècle. Ils sont présents au Liban, en Syrie, en Irak et même en Inde.
L’entraînement de la première promotion du bataillon de femmes a pris fin en août, dans la ville d’Al-Qohtaniyé (Tirbe Sipiyé en kurde et Kabre Hyore en syriaque) dans la province de Hassaké.
Une bataille dans la localité d’al-Hol a été la première où les femmes syriaques étaient sur le front aux côtés des Unités de protection de la femme kurde.
Elles se sont inscrites dans une campagne des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui a permis la reprise de dizaines de villes et de fermes aux djihadistes de l’EI, dont la localité d’al-Hol, le 13 novembre.
Regroupant des combattants kurdes, chrétiens et arabes, les FDS ont été créées il y a deux mois pour combattre les djihadistes dans le nord-est de la Syrie. Elles sont soutenues par Washington.
(Avec l’AFP)
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Bravo.. que de courage, ce ne sont pas ces tarrés de nazislamistes. J’ai vu avant hier un reportage russe sur ces FDS. Elles forcent l’admiration ces filles (ou femmes)-là.