L’Autorité palestinienne suspend la diffusion d’Al Jazeera
Le Comité ministériel palestinien, composé de représentants des ministères de la Culture, de l’Intérieur et des Télécommunications, a annoncé mercredi la suspension des opérations de diffusion du réseau médiatique Al Jazeera basé au Qatar dans l’Autorité palestinienne, a rapporté WAFA.
Le comité a également ordonné la suspension temporaire du travail de tous les journalistes, du personnel et des chaînes associées affiliées à Al Jazeera.
Le 4 mai 2024, le gouvernement israélien a mis fin aux activités d’Al Jazeera en Israël et autorisé la confiscation de son matériel. Cette mesure fait suite à l’adoption d’une nouvelle loi accordant au Premier ministre et au ministre des Communications le pouvoir de fermer temporairement les médias étrangers pour des raisons de sécurité nationale. Plus tard, le 22 septembre 2024, les autorités militaires israéliennes ont fermé le bureau d’Al Jazeera à Ramallah. En réponse, le conseil d’administration de l’Association de la presse étrangère a déclaré : « Les restrictions imposées aux journalistes étrangers et la fermeture des chaînes d’information signalent un éloignement des valeurs démocratiques. »
À ce jour, la chaîne qatarie, étroitement liée au Hamas, employant notamment des terroristes du Hamas devant et derrière la caméra, a également été expulsée d’Irak, d’Égypte et de Chine.
Selon WAFA, « la suspension serait temporaire et restera en vigueur jusqu’à ce que le réseau résolve son statut juridique conformément à la réglementation palestinienne. »
Il semble qu’Al Jazeera « a violé à plusieurs reprises les lois et réglementations palestiniennes. Les autorités ont accusé la chaîne de diffuser des contenus incitatifs, de propager de fausses informations et d’interférer dans les affaires internes palestiniennes, ce qui, selon elles, a semé la division et l’instabilité ».
La décision a été prise alors qu’Al-Jazeera dénonce l’opération d’arrestation des terroristes du Jihad islamique dans le camp de Jénine menée par les forces de sécurité de l’AP. La chaîne a incité à la violence contre les forces de sécurité, qui ont perdu cinq de leurs membres dans l’échange de tirs avec les terroristes.
Dimanche, lorsqu’une étudiante en journalisme a été tuée dans le camp de Jénine, Al-Jazeera a accusé les forces de sécurité de l’avoir tuée – même si ces dernières ont affirmé qu’elles n’étaient pas dans le quartier à ce moment-là (PA Sniper Kills Arab Journalist in Jenin: Will International Community Respond?).
Cet incident a provoqué la colère de hauts responsables de l’AP, en particulier lorsque la chaîne a rapporté que les forces de sécurité tuaient des civils.
D’ailleurs, selon Ynet, le frère de l’étudiante tuée était un terroriste recherché par le Hamas, et elle aidait la Brigade de Jénine, affiliée au Jihad islamique et au Hamas.
Enfin, Marwan Bishara, analyste politique principal d’Al Jazeera, a suggéré que la décision de l’AP de fermer Al Jazeera était choquante mais guère surprenante.
JForum avec jewishpress
Crédit photo : Chaim Goldberg/Flash90 La police israélienne effectue une descente dans les bureaux d’Al Jazeera à Jérusalem-Est, le 5 mai 2024.
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Quand on pense qu’Israël a laissé le poison de la désinformation, des infaux biaisées, des appels à la haine, des diffamations, et la diffusion de mensonges odieux, sans rien dire, il aura mis du temps avant de couper la diffusion de cette chaîne dégueulasse qui n’avait pas sa place dans le pays.
La chaîne RT (Russe) diffusant en France, a été fermée pour « propagande » alors qu’elle diffusait des infos plus honnêtes que la plupart des chaines d’infos en continu, surtout celles du service public, est inexplicable.
En France, Al Jazeera alimente tous les jours, la haine d’Israël/Juifs, dans les cités et les banlieues, grâce à des diffusions ultra violentes et calomnieuses.
Il est bon de lire que le sénile grabataire de Ramallah a fait fermer les bureaux de cette chaîne experte en diffusion de la haine/diffamations/mensonges, pour des motifs qui s’apparentent eux aussi, à une autre forme de propagande victimaire, l’autre spécialité des mendiants pleurnicheurs…