L’Argentine désigne le Hamas comme un groupe terroriste

« L’Argentine doit à nouveau s’aligner sur la civilisation occidentale », a déclaré le cabinet du président Javier Milei.

L’Argentine a désigné le Hamas comme une « organisation terroriste internationale » après le massacre de 1 200 Israéliens par le groupe palestinien le 7 octobre.

« Le groupe Hamas a été déclaré par l’État argentin organisation terroriste internationale », a déclaré vendredi soir le président Javier Milei, citant « un long historique d’attaques terroristes en son nom ».

Buenos Aires « a un engagement inébranlable à reconnaître les terroristes pour ce qu’ils sont », peut-on lire dans le communiqué, ajoutant que « c’est la première fois qu’il y a une volonté politique de le faire ».

« L’Argentine doit à nouveau s’aligner sur la civilisation occidentale », a déclaré le bureau de Milei.

La déclaration mentionne également le « lien » du Hamas avec l’Iran, qui a orchestré les attaques meurtrières contre l’ ambassade d’Israël dans la capitale argentine en 1992, puis l’attentat à la bombe contre le centre communautaire juif AMIA deux ans plus tard.

En février, Milei a effectué une visite en Israël en temps de guerre, marquant un changement majeur dans la politique étrangère de l’Argentine envers les États-Unis et Israël après des décennies de soutien aux pays arabes.

Philosémite public et étudiant auprès d’un rabbin, Milei s’est engagé à plusieurs reprises à transférer l’ambassade d’Argentine de Tel-Aviv à Jérusalem. En signe supplémentaire d’amitié, Milei a nommé son rabbin, Axel Wahnish, ambassadeur d’Argentine en Israël.

Iconoclaste et outsider politique, Milei a été élu en novembre dans un contexte de crise économique et d’inflation galopante qui frappe depuis longtemps ce grand pays d’Amérique du Sud. Une semaine après sa victoire électorale, il s’est rendu aux États-Unis pour des réunions gouvernementales, s’arrêtant à New York sur la tombe du rabbin lubavitcher Menachem Mendel Schneerson, sa troisième visite de ce type l’année dernière.

Son soutien indéfectible à Israël met fin à des décennies de soutien sans équivoque aux pays arabes dans cette nation latino-américaine à prédominance catholique, sous des gouvernements de gauche comme de droite, et contraste avec le Brésil voisin, dont le dirigeant de gauche, le président Lula da Silva , a été très critique à l’égard de la guerre d’Israël contre le Hamas.

JForum.fr avec jns

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre à son bureau à Jérusalem le président argentin Javier Milei, le 7 février 2024. Photo d’Amos Ben-Gershom/GPO.

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