Israël accuse l’Afrique du Sud d’exploiter la CIJ pour aider le Hamas

Dans une audience tendue à La Haye, Israël a vivement critiqué l’Afrique du Sud pour son soutien présumé au Hamas. Selon le procureur général adjoint israélien Gilad Noam, Pretoria instrumentaliserait la Cour internationale de Justice dans le seul but de fournir un avantage militaire au mouvement palestinien Hamas, qu’elle considérerait comme un allié.

M. Noam a dénoncé la demande sud-africaine visant à ce que la CIJ ordonne à Israël de cesser ses opérations militaires dans la bande de Gaza. Une telle injonction serait inéquitable selon lui, puisqu’elle ne pourrait s’appliquer au Hamas, qui n’est pas partie à la Convention sur le génocide de 1948 invoquée par Pretoria.

Le représentant israélien a souligné la proximité récente entre l’Afrique du Sud et le Hamas, une délégation du mouvement s’étant rendue à Johannesburg quelques jours avant que l’affaire ne soit portée devant la Cour. Pour Gilad Noam, cela démontre les visées partisanes de Pretoria, qui chercherait à donner un avantage à « son allié » sur le terrain.

L’ancien ministre sud-africain des Affaires étrangères a balayé ces accusations, réaffirmant l’impartialité de son pays. Mais Israël semble déterminé à empêcher que la CIJ ne dicte des règles du jeu jugées défavorables dans le conflit qui l’oppose au Hamas, groupe qualifié de « terroriste » par de nombreux pays.

Poursuivant sa défense véhémente devant la Cour internationale de Justice, Israël a rejeté avec force vendredi les accusations de « génocide » portées par l’Afrique du Sud dans le cadre du conflit avec le Hamas à Gaza. Une journée tendue marquée par une brève interruption d’une manifestante anti-israélienne.

Devant les juges de La Haye, la délégation israélienne a dénoncé des « allégations totalement déconnectées de la réalité sur le terrain ». Le procureur général adjoint Gilad Noam a fustigé une procédure qui « tourne en dérision l’odieuse accusation de génocide » et constitue une « exploitation obscène » de la Convention de 1948.

« Il y a une guerre tragique en cours, mais il n’y a pas de génocide », a-t-il insisté, rappelant que le Hamas n’est pas partie prenante du traité. Toute injonction ne lierait donc pas le mouvement palestinien, libre de poursuivre ses attaques contre Israël.

Me Noam a également dénoncé les « accointances » récentes entre Pretoria et une délégation du Hamas, accusant l’Afrique du Sud de vouloir « obtenir un avantage militaire pour son allié qu’elle ne veut pas voir vaincu ».

L’avocat israélien Tamar Kaplan-Tourgeman a renchéri, détaillant les « mesures extraordinaires » prises par son pays pour « minimiser les dommages civils » dans la bande de Gaza. Un point contesté par une manifestante qui a brièvement perturbé l’audience avant d’être expulsée.

Mais l’argument choc est venu de Gilad Noam, affirmant que le Hamas détenait « des otages israéliens » dans un vaste réseau d’une cinquantaine de tunnels reliant la ville palestinienne de Rafah à l’Égypte voisine. Des allégations rarement soulevées devant cette instance judiciaire.

Autant d’éléments démontrant, selon Israël, le « parti pris » de l’Afrique du Sud et la légitimité du combat mené par l’Etat hébreu pour sa sécurité face au « régime terroriste meurtrier » du Hamas. Un plaidoyer vigoureux visant à discréditer les demandes sud-africaines auprès de la CIJ.

En conclusion, on ne peut que condamner avec la plus grande fermeté la manœuvre ignoble du Hamas et de son allié sud-africain visant à instrumentaliser la justice internationale. Leur recours tendancieux à la Cour de La Haye n’a d’autre but que de suppléer leur impuissance militaire sur le terrain par des moyens juridiques détournés.

Le Hamas, groupe qualifié de terroriste, cherche par ce biais à obtenir de la CIJ un cessez-le-feu qu’il n’a pu arracher par la force face à l’armée israélienne. C’est une tentative éhontée de contourner les règles du droit international et le déni flagrant du droit légitime d’Israël à se défendre contre les attaques incessantes du mouvement palestinien.

L’Afrique du Sud (également la Turquie et la Libye) se déshonore en se faisant le complice de cette ignominie juridique, au mépris de l’impartialité que devrait garantir la Cour. En traînant Israël devant les juges pour satisfaire son prétendu « allié » Hamas, Pretoria bafoue les idéaux de justice et de paix que la CIJ est censée promouvoir. Une telle partialité politique est indigne d’une instance qui se doit d’être au-dessus de la mêlée.

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