Des sources militaires syriennes proches du régime syrien ont révélé de lourdes pertes, notamment des radars et des systèmes de défense aérienne, après les dernières attaques israéliennes hier soir dans les environs de Damas.
Selon les sources, Israël a lancé des missiles sol-sol depuis les hauteurs du Golan et a réussi à détruire le système de défense aérienne Bok-M et un système d’alerte avancée qui a été placé sur l’une des collines entourant la ville d’Al-Sabina au sud de Damas.
Système BUK-M :

Crédit : Spoutnik
Selon les sources, les missiles israéliens ont également touché un système de défense aérienne appartenant à la 75e brigade dans la montagne près de la ville de « Marna » – « Marna » dans la zone de la ville d’Al-Kiswa, qui appartient au 75e brigade de la 1re division de l’armée syrienne.
Les sources ont également confirmé que le nombre de victimes a atteint 15, morts et blessés, lors de l’attaque contre les bases de défense aérienne et radar, au sud de Damas.
Après le bombardement, des ambulances ont été vues arriver sur les zones d’attaque pour transporter les morts et les blessés vers les hôpitaux voisins. Des mouvements militaires intenses de l’armée du régime et des milices iraniennes ont également été observés lors des bombardements.
Des avions de combat israéliens ont lancé des frappes aériennes en plusieurs points à proximité de la ville de Damas, provoquant d’intenses explosions.

Ofek 1 images de l’aéroport international de Damas (crédit photo : PORTE-PAROLE DU MINISTERE DE LA DEFENSE)
Les précédentes frappes aériennes d’Israël sur la Syrie
Israël a intensifié ses frappes sur les aéroports syriens pour perturber l’utilisation croissante par Téhéran des lignes d’approvisionnement aériennes pour livrer des armes à des alliés en Syrie et au Liban, y compris le Hezbollah, ont déclaré à Reuters des sources diplomatiques et de renseignement régionales.
Téhéran a adopté le transport aérien comme moyen plus fiable d’acheminer du matériel militaire vers ses forces et ses combattants alliés en Syrie, à la suite de perturbations des transferts terrestres.
Des centaines de milliers de personnes sont mortes et des millions se sont retrouvées sans abri depuis que les manifestations contre le président syrien Bachar al-Assad en 2011 se sont transformées en une guerre civile qui a attiré des puissances étrangères et laissé la Syrie découpée en zones de contrôle.