La sœur d’Ismail Haniyeh tuée lors d’une frappe

Un récent raid aérien israélien sur le camp de réfugiés de Shati à Gaza aurait coûté la vie à la sœur d’Ismail Haniyeh, leader du Hamas, selon des sources palestiniennes citées par les médias israéliens. Cette information, si elle se confirme, met en lumière la complexité des liens familiaux dans le contexte du conflit israélo-palestinien.

Les Forces de Défense Israéliennes (FDI) ont confirmé avoir mené des frappes sur des structures à Shati et Daraj Tuffah, dans le nord de Gaza. Selon leur communiqué, ces bâtiments étaient utilisés par des membres du Hamas impliqués dans la planification d’attaques contre Israël et la détention d’otages capturés lors des événements du 7 octobre. Les FDI soulignent avoir pris des précautions pour minimiser les dommages collatéraux, tout en accusant le Hamas d’utiliser des infrastructures civiles, notamment des écoles, à des fins militaires.

Cette frappe s’inscrit dans un contexte plus large de tensions familiales liées au conflit. En effet, en avril dernier, une autre sœur d’Ismail Haniyeh, Zebah Abdel Salem Haniyeh, 57 ans, a été arrêtée à Tel Sheva, en Israël. Accusée d’entretenir des liens avec le Hamas et d’incitation au terrorisme, elle a été placée en résidence surveillée en mai. Par ailleurs, trois fils de Haniyeh ont perdu la vie lors d’une frappe aérienne israélienne à Gaza en avril.

Ces événements soulèvent des questions sur la nature des liens familiaux au sein des organisations militantes et sur la façon dont ils sont perçus et traités par les autorités israéliennes. Ils mettent également en lumière les défis éthiques et stratégiques auxquels sont confrontées les forces de sécurité lorsqu’elles ciblent des individus ayant des liens familiaux avec des leaders d’organisations considérées comme terroristes.

L’opération qui a conduit à l’arrestation de Zebah Abdel Salem Haniyeh, baptisée « Early Dawn », a mobilisé plusieurs branches des forces de sécurité israéliennes, démontrant l’importance accordée à ces liens familiaux dans la stratégie de lutte contre le terrorisme.

Cette situation met en évidence les ramifications profondes du conflit, qui s’étendent bien au-delà des lignes de front traditionnelles, affectant des familles entières et brouillant les frontières entre combattants et civils. Elle soulève également des questions sur l’efficacité et l’éthique des stratégies visant à cibler les proches des leaders d’organisations militantes.

Bien que l’implication directe de tous les membres de la famille Haniyeh dans les activités du Hamas ne soit pas établie avec certitude, certains faits semblent plus clairs que d’autres. Notamment, concernant les fils d’Ismail Haniyeh éliminés lors d’une frappe israélienne, les informations disponibles suggèrent leur appartenance active à la branche armée du Hamas et leur participation à des opérations militantes au moment de leur décès.

Il est également pertinent de noter que les membres de la famille Haniyeh avaient la possibilité de prendre leurs distances avec le Hamas et de quitter Gaza ou Israël s’ils souhaitaient se dissocier des activités de l’organisation. Le fait qu’Ismail Haniyeh lui-même réside au Qatar illustre que des alternatives existent.

Jforum.fr

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Filouthai

Les anciens romains le disaient : “Qui gladio ferit gladio perit “.