La situation des fronts militaires au 30 juin (analyse)

Les efforts considérables que Tsahal a investis dans le sud ont porté leurs fruits, même si rétrospectivement cela était possible d’agir différemment, mais des réalisations précieuses et significatives ont été obtenues.
-De nombreux terroristes ont été éliminés et l’infrastructure militaire du Hamas a été gravement endommagée.
– Les tirs du TMS ont presque complètement cessé, ce qui indique à la fois la perte d’infrastructures et l’incapacité du Hamas à fonctionner correctement tant qu’il y a une présence de Tsahal dans sa zone.
– L’axe Philadelphie et l’axe Wicker la bande de Gaza sont sous contrôle israélien.
La signification pratique est que même si la victoire (et certainement la « victoire totale ») n’a pas encore été obtenue et qu’elle nécessitera un travail continu, le démantèlement du reste des médias clandestins, la destruction des sites chics de l’ennemi et l’élimination de ses dirigeants. . Pour le moment, Gaza ne constitue plus un front actif susceptible de mettre Israël en danger depuis sa frontière sud-ouest, comme c’était le cas au début de la guerre. Il s’agit d’une réalisation importante obtenue avec beaucoup de travail et de sang. Et son importance réside dans le fait que des efforts militaires majeurs peuvent désormais être dirigés vers le front nord.

Au nord, tant les messages du Hezbollah que les menaces de l’Iran indiquent la crainte d’une guerre immédiate dans le nord.
Je traduis cela par une compréhension iranienne selon laquelle ce qui s’est passé à Gaza peut en principe également se produire au Liban et que malgré le prix douloureux et lourd qu’Israël devra payer, Téhéran finira également par perdre le Hezbollah en tant que menace constante pour Israël. En outre, des voix significatives se font entendre de la part de divers groupes au Liban contre le Hezbollah et expriment même des menaces de rejoindre Israël et de combattre le Hezbollah et l’axe chiite de la part des chrétiens et des Druzes. Quelque chose dont Nasrallah a très peur.

Ne nous trompons pas et ne nous trompons pas. Les Iraniens n’ont pas abandonné un instant la guerre actuelle, mais la détermination israélienne les a surpris. Le fait qu’en dépit de toutes les pressions intérieures et extérieures, Israël continue à se battre et à obtenir des résultats sur le terrain l’inquiète et ils connaissent très bien le véritable poids du terrorisme.

(Tsahal a payé jusqu’à présent des centaines de morts, mais d’un point de vue militaro-stratégique, c’est un prix bien inférieur à celui attendu dans une guerre aussi lourde. Par exemple, sur le front nord, bien que des milliers de missiles Net et diverses armes ont été tirées, 27 Israéliens ont été tués, contre plusieurs centaines de morts au Liban, dont la moitié sont des terroristes du Hezbollah)

À mon avis, les Iraniens tentent maintenant de s’introduire dans le « club des puissances nucléaires » pour dissuader les pays ennemis. Plus tard, sous les auspices des armes nucléaires, le régime des ayatollahs pourra assurer sa survie et ensuite poursuivre le travail du terrorisme et de ses mandataires plus confortablement que le terrorisme sous les auspices du nucléaire.

Pendant ce temps, les Iraniens tentent de restaurer leur mandat à Gaza (ce qui leur est difficile à faire lorsque l’axe de Philadelphie est aux mains de Tsahal) en faisant passer clandestinement des armes de haute qualité.

Au Liban, à mon avis, l’une des raisons pour lesquelles il y a une diminution du nombre d’attaques des hélicoptères et des missiles antichar du Hezbollah vient du manque de munitions de haute qualité et peut-être aussi d’équipes de lancement de haute qualité qui sont ciblés par Tsahal.
Il existe une pénurie mondiale d’armes antichar et l’Iran fait certainement de grands efforts pour envoyer ce qu’il peut au Hezbollah par les routes de contrebande bien connues. Il y a ici une guerre fondamentale pour la logistique.

En outre, l’Iran aspire à ouvrir un autre front depuis l’est, à la fois en Jordanie (où, selon diverses publications, il existe une véritable lutte entre le royaume et les mandataires iraniens) et en contrebande vers Israël, où l’Iran investit d’importants budgets pour acheter des armes. (dont beaucoup sont américaines et appartiennent à l’armée jordanienne) et de transformer les villes de l’Hegda pour y faire avancer des avant-postes iraniens semblables à Gaza et au Liban. Un accent particulier est mis sur les lourdes charges secondaires destinées aux véhicules à protection souple de Tsahal et au Yémen, afin de restaurer les infrastructures endommagées et de reconstituer les stocks d’armements contre les navires. Et aussi pour préparer la prochaine génération d’armes qui pourraient nuire à Israël.
De manière générale, il est possible que le très large déploiement de l’Iran et les nombreuses ressources qu’il investit pour tenter de maintenir tout cela le mettent dans une situation de dépenses excessives.

Les actions à finir 

*- Dans les semaines à venir, Israël devrait investir autant de force que possible pour épuiser la campagne dans le sud en mettant l’accent sur la destruction des actifs restants du Hamas, des dirigeants et des opérations spéciales pour libérer les otages. Les cellules de campagne que Tsahal n’a pas encore visitées sont relativement limitées et, avec un dernier effort, il est possible d’en tirer beaucoup et de briser ce qui reste des formations complètes de l’ennemi.

*- Au nord, Israël devrait continuer à profiter de la dynamique actuelle et de la faiblesse actuelle de l’Iran et du Hezbollah.
Pas nécessairement par une invasion du Liban. Mais certainement en intensifiant les efforts militaires contre autant de moyens militaires ennemis que possible. Sans aucune crainte.
S’ils voulaient une guerre maintenant, il y en aurait déjà une.
*- Israël doit préparer et attaquer les composantes du plan iranien en mettant l’accent sur la composante armement. C’est-à-dire la tête de combat. C’est le dernier composant qu’il reste probablement aux Iraniens à développer pour obtenir une arme active. Une ligne rouge que les Iraniens ne doivent en aucun cas franchir. Dans le même temps, Israël doit intensifier ses attaques secrètes (et peut-être manifestes) contre l’Iran et ses actifs vulnérables. L’Iran est très exposé et vulnérable et compte de nombreux groupes d’opposants au régime.

*- Israël devrait concentrer ses efforts à Jénine et transformer la maudite ville de la terreur en modèle de contrôle. 

Crédit : Dr Yair Ansbacher – analyste militaire

JForum.fr avec Nziv

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