La roquette qui a coûté la vie à Noa et Nir Burns

Inquiétudes croissantes sur la sécurité des habitants du Golan après une attaque meurtrière

Un jour après l’attaque à la roquette qui a coûté la vie à Noa et Nir Burns près du kibboutz Ortal, les résidents de la région du Golan expriment une vive inquiétude. Près de la route où le couple a été tué, plusieurs bases militaires de Tsahal se trouvent dans la ligne de mire du Hezbollah, aggravant les craintes de la population locale.

La route 91, où la tragédie s’est produite, est une artère centrale pour les résidents du Golan. Elle relie plusieurs colonies telles qu’Ortal, Ein Zivan, Sha’al, Marom Golan, et al-Rum, passant par des bases militaires souvent visées par les tirs du Hezbollah. La situation est rendue encore plus précaire par des interférences GPS qui empêchent les habitants de recevoir les alertes de sécurité du Commandement du Front Intérieur, les laissant sans défense en cas d’attaque.

Les habitants se sentent particulièrement vulnérables, car ils ne peuvent pas toujours recevoir d’alerte lorsqu’un barrage de roquettes est en cours. Cette incapacité à recevoir des avertissements en temps réel a des conséquences tragiques, comme l’a montré la mort de Noa et Nir Burns. Dix minutes séparaient leur domicile de l’endroit où ils ont été tués, soulignant la proximité du danger.

 

L’armée israélienne enquête sur la manière dont des roquettes imprécises ont pu frapper directement deux véhicules civils sur la route en quelques jours. L’incident a accentué les inquiétudes quant à la sécurité des résidents, qui ont déjà exprimé leurs préoccupations face aux tirs venant du Liban.

Mozzi Eniger, un résident local, a déclaré : « Trois enfants du Golan se sont réveillés ce matin sans leur mère et leur père, ils ne savaient tout simplement pas qu’hier matin était leur dernière matinée avec eux. » Ces mots reflètent la douleur et l’anxiété ressenties par la communauté.

Yossi, un habitant de Sha’al, partage ces inquiétudes : « Les enfants ont peur d’aller dans les camps d’été et de prendre la voiture. Beaucoup d’autres habitants craignent d’être les prochains. Nous sommes comme des canards sur le champ de tir, attendant que l’on décide de nous tirer dessus, sans savoir si nous entendrons l’avertissement. »

Cette situation soulève des questions sur l’efficacité des systèmes d’alerte et la capacité de l’État à protéger ses citoyens dans les zones de conflit. Les résidents demandent une meilleure assistance et des mesures de sécurité accrues pour pouvoir mener une vie normale malgré les tensions. La tragédie de Noa et Nir Burns sert de rappel poignant de l’urgence de ces mesures.

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