
Ces deux derniers jours, le rial iranien a perdu plus de 20% de sa valeur et plus de la moitié depuis avril dernier. Dimanche, un dollar américain valait plus de 110 000 rials contre moins de 90 000 rials vendredi et de 50 000 rials en mars 2018….
Depuis des mois, sur fond de crise économique, le gouvernement tente d’enrayer cette chute en établissant un taux officiel fixe de 42 000 rials pour un dollar tout en essayant d’interdire le marché noir mais en vain, les Iraniens, inquiets à l’approche du 6 août date du retour des sanctions américaines après la sortie des Etats-Unis de l’accord nucléaire début mai, ont continué à acquérir des dollars sur le marché parallèle.
La semaine dernière, le président iranien Hassan Rohani a remplacé le gouverneur de la Banque centrale iranienne, Valiollah Seif par Abdolnasser Hemati dans ce contexte de crise monétaire aiguë.
L’objectif des Américains est d’étouffer économiquement le pays afin d’obliger Téhéran à changer sa politique régionale, cesser son programme balistique et accepter des restrictions supplémentaires sur son programme nucléaire.
Ce que l’Iran refuse pour le moment. En représailles, Téhéran a menacé de fermer le détroit d’Ormuz dans le golfe du Mexique si les Américains l’empêchaient d’exporter son pétrole…
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