Les ressortissants français dorénavant mis en garde
Voilà le message laconique de prudence que diffuse le Consulat de France à Jérusalem. Il est certain qu’il en va de même dans la plupart, pour ne pas dire tous les pays musulmans. La France et les Français ne sont pas seulement confinés par la Covid-19, mais aussi et surtout par la peste islamique ou « iste ». C’est, d’ores et déjà, une recommandation de s’abstenir de se rendre sur certains lieux « fréquentés » (par qui? Comment? On l’aura deviné) :
« Madame, Monsieur,
Nous vous transmettons ce message pour information :
Risques de manifestations (26/10/2020)
Une campagne de critiques contre la France a été lancée sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours. Dans ce contexte, des manifestations sont possibles, notamment devant les centres culturels français à Jérusalem, en Cisjordanie et à Gaza. Il convient de se tenir à l’écart de tout rassemblement.
D’une manière générale, à la suite des derniers événements en France, les intérêts ou ressortissants français pourraient être visés à l’étranger. Dans ce contexte, il est recommandé de faire preuve de la plus grande vigilance, en particulier à l’occasion des déplacements ou dans les lieux fréquentés.
Cordialement,
SERVICE CONSULAIRE
Adresse : 5 rue Paul-Emile Botta
Jérusalem »
www.consulfrance-jerusalem.org
https://www.facebook.com/europeisraelfr/videos/838162833681901
——
22 septembre 2013 : Une diplomatie qui a du « punch »! Esclandre de Marion Fesneau-Castaing, qui frappe sans raison un soldat israélien, -sans doute par haine atavique du soldat Juif et parce que se considérant comme entièrement couverte par son « immunité diplomatique ».
Le fait que ces restrictions de liberté de circulation soit signalées par un Consulat de France qui accueillait fréquemment des militants antisionistes au titre de son personnel diplomatique, parfois des trafiquants, a tout l’air d’une réponse du destin, -ou du berger à la bergère-. Pourtant, Israël n’est pas concerné par l’affaire des caricatures ou l’asile gratifiant offert à des terroristes Tchétchènes, par des Juges « mettant au pas » l’administration récalcitrante, soupçonnée d’esprit étriqué, voire anti-humanitaire.
On ne compte plus les leçons de morale indignée assénée par des terroristes intellectuels comme le scabreux Stéphane Hessel panthéonisé par François Hollande, ses relations, ses amis, son entourage ; ou encore cette gauche vibrante au seul slogan de Gaza! et laissant des foules haineuses attaquer des (9) synagogues françaises (juillet-août 2014).
Les amitiés romantiques de Hollande, entre Hessel le faussaire de la Déclaration des Droits de l’homme à l’ONU, son scooter d’adolescent et une starlette du cinéma français… C’est qu’on voudrait être pris au sérieux sur la scène internationale!
Il ne s’agit même pas, ici, d’espérer laver quelque vieille rancune, après 20 ans de lâches complaisances : du premier Chirac accueillant Arafat sur le Péron de l’Elysée pour lui dire tout le mal qu’il pense des « Bantoustan » que lui accordait Israël, avec 96% de la Cisjordanie, historique Judée-Samarie et la moitié de Jérusalem… Jusqu’au dernier coup de théâtre ridicule de Macron le gesticulateur mimétique, marchant dans l’ombre de son glorieux prédécesseur, à l’Eglise Sainte-Anne.
Coup de colère de #Macron contre la police israélienne à Jérusalem. Dans les pas de Chirac en 1996 pic.twitter.com/DKP5ICThTK
— Ava Djamshidi (@AvaDjamshidi) January 22, 2020
La crise actuelle des caricatures, comme l’a été la première, danoise en 2006, peut être passagère, comme elle peut redevenir périodique ou continuer à s’aggraver. C’est, de toute évidence, la France et les 267 morts français du terrorisme depuis 2015, qui en paient le tribut le plus lourd, avec l’attentat contre Charlie-Hebdo, celui du Bataclan (contre la même liberté d’expression « rock ») puis celui de 2020 devant les locaux de Charlie et l’horrible assassinat de Samuel Paty, qui atteint un paroxysme en rompant le fil de la transmission civique entre un professeur et ses élèves, dans l’école-sanctuaire de la laïcité et de la liberté d’expression.
Le monde musulman qui se lance à l’assaut de cette liberté et entend la piétiner, se livre à une véritable contre-révolution réactionnaire, en faisant gronder sa colère indue contre l’étendard qui a diffusé les idéaux les plus égalitaires entre les hommes, par les droits du citoyen (du monde).
Gaza, logo du Hamas contre Macron-la France
Si on devait vainement tenter de rationaliser -mais face à des Fous d’Allah, c’est inutile -, on postulerait que Mahomet n’est jamais qu’un prophète, soit un humain avec ses qualités et ses défauts, ses forces et faiblesses, ses travers, fort connus et aussi critiquables que critiqués au demeurant (ex : pédophilie aggravée sur la jeune Aïcha et généralisation de « l’exemple parfait » par l’autorisation de marier des enfants de 9 ans -comme c’est le cas en Afghanistan ou en Iran-, lui infligeant alors le voile pour que ses compagnons cessent de se moquer de lui, etc.). Aussi n’y a t-il nul « blasphème » à soumettre à examen son existence, telle qu’elle nous est rapportée, puisque imposer de tels interdits revient à déifier ce « messager » et à l’assimiler parfaitement à la déité dont il est censé rapporter les paroles, l’esprit et la loi, qu’on l’accepte ou pas, qu’on y croit ou qu’on y croit pas.
Peut-être que les écrits concernant cette vie d’homme nous ont d’ailleurs été mal rapportés (puisque les Chiites contestent la version « ar-rasm al-othmanî » d’Othman, taxé d’être un falsificateur) ou bien trop tard, deux siècles au moins après son passage terrestre, rédigés par des tiers qui n’ont jamais eu aucun contact avec lui. C’est donc dans toute cette nébuleuse que se perdent les traces de l’histoire réelle ou simplement probable de l’être en question, qui passe sous le tapis de la rubrique « Blasphème » en Islam. Tout devient « Blasphème », puisque tout est obscur, rien n’est vraiment consigné avant longtemps, que même les premiers compagnons, ses successeurs légitimes se liquident les uns les autres, au point de générer très vite un « schisme » entre Sunnites et Chiites … Cette religion se désorganise et se scinde, plutôt qu’elle ne marche vers une édification commune.
Par ailleurs, aucune liberté n’est compatible avec ces croyances, tant qu’aucun musulman n’a droit d’apostasier pour épouser une autre religion de son choix ou, simplement, exprimer son athéisme. Puisque, dernière venue, elle serait supérieure à toute autre, les fidèles des autres cultes étant réduits au rang de « dhimmis ».
Cette notion philosophique de l’athéisme et du droit de ne pas ou ne plus croire se répand d’ailleurs, de plus en plus, dans le monde musulman, en Egypte en particulier, depuis le Printemps Arabe, et la revendication, justement, de droits laïques (vite étouffés par la résurgence des Frères Musulmans, puis le règne d’une poigne de Fer).
La France s’affronte donc à ce monde en crise qu’est le vieux corps malade de l’Islam. Peut-être qu’au-delà des « caricatures » (sont-elles encore un sujet véritable ou un prétexte?), c’est même plutôt sa propension ou prétention à vouloir « réformer » ou « discipliner » ces dominions en forme d’Islams régionaux ou locaux, pour leur insuffler un minimum de « représentativité » unifiée et acceptée, qui pose un réel problème : les pays musulmans refusent de se reconnaître dans cette tentative, prise pour une énième aspiration (néo-) colonialiste, d’imposer une règle non-islamique, « Laïque », à l’organisation même de l’Islam… Ne pas percevoir la dissonance, l’antinomie principielle relève de l’aveuglement dogmatique.
Quels sont ces grands blocs d’Islam comme autant d’isolats (disait Zola) qu’on peut identifier, sans trop entrer dans les détails d’écoles? Sur le plan géopolitique, s’affrontent actuellement :
- le monde sunnite plus « modéré » : les jeunes princes Mohamed, Bin Salman et Bin Zayed, et leurs vassaux du Bahrein, Oman, ainsi que leurs armées protectrices d’Egypte et de Jordanie. Ils tendent à prêter une oreille attentive au monde moderne qui les entoure, comme rechercher l’amitié des Etats-Unis et d’Israël
- Le Monde chiite de l’Iran, Hezbollah et leurs affidés des milices irakiennes, afghanes, pakistanaises, etc.
- Entre les deux, et s’alliant partiellement à l’Iran dans la vision eschatologique d’un Islam révolutionnaire et capable de renverser l’Occident ainsi que les royautés arabes, les frères musulmans, essentiellement représentés par la Turquie et le Qatar, mais possédant de nombreuses ramifications dans la plupart des pays, même apparemment « modérés » : comme la Jordanie, le Maroc, sans compter la Tunisie et les pays faillis, dont la Libye, Syrie (sous la forme d’Al Qaïda), l’Afghanistan, Gaza, et ainsi de suite.
Historiquement, la politique étrangère française, -depuis le Grand Mufti de Jérusalem « protégé » des alliés et de tout jugement par le Quai d’Orsay, puis sous De Gaulle, avec la rupture post-Guerre d’Algérie et la Guerre des 6 jours, les Vedettes de Cherbourg, le fameux discours du 27 novembre 1967, du « Peuple sûr de lui-même et dominateur »,- s’est voulue le fer de lance de la défense des intérêts arabes au travers de son étendard le plus en vue contre l’Occident : la cause palestinienne.
Avec les manifestations contre la liberté d’expression en France et en Occident, politique intérieure de sécurisation pour les Français et politique extérieure ou déclarée se trouvent tiraillées, réalisant le grand écart entre plusieurs sortes d’influence.
Le Qatar, portefeuille des politiques français, vache à lait de l’avocat-conseil Dominique De Villepin, Emirat propriétaire de la moitié de la Côte d’Azur et des mille entreprises les plus prospères d’Occident, boycotte Charlie et la Vache Qui Rit…
Les premiers pays à manifester contre la France sont d’obédience frériste ou iranienne : Turquie, avec Erdogan en tête, qui lave son vieux contentieux contre Macron en espérant lui faire boire la tasse en Méditerranée et ailleurs ; Koweit, qui navigue entre le Qatar et les autres pays du Golfe, sans arrêter de position bien claire ; Jordanie, dont les aspirations à plus de démocratie sont prises en otage et en tenaille, entre la base des Frères Musulmans, contestant la Monarchie Hachémite, et celle des Palestiniens s’identifiant plutôt au Hamas frériste qu’à l’OLP en perte de vitesse. Et derrière toutes ces tendances, l’Iran, trop heureux de se vouloir le moteur qui changera la face de l’Islam, y compris de l’islam sunnite, grâce au levier des Frères Musulmans.
Jusqu’à présent, et à moins d’une hémorragie de rage anti-Française se propageant à l’ensemble du « grand corps malade », les pays auprès desquels la France peut espérer trouver une oreille, acceptant au moins officieusement -et jamais haut, fort et clair-, ses arguments, ce sont encore les pays a priori « modernistes », si ce n’est « réformateurs » – car c’est encore un gros mot- :
l’Egypte d’Al Sissi ne pourra jamais « approuver » les caricatures ouvertement, mais se contentera peut-être de maugréer pour ne pas déplaire à sa « rue », tout en regardant ailleurs. Impossible pour tout pays de constitution musulmane, de tolérer le moindre « droit au blasphème », sans risquer une agitation durable, si ce n’est une révolution de rue. C’est presque une question « d’honneur » face à l’Occident : « ne nous demandez pas de nous parjurer, déshonorer, renier, humilier -le grand mot est lâché-… ».
Les pays du Golfe sont trop préoccupés par leur conflit ouvert avec les Etats-sièges des Frères Musulmans :le Qatar rejeté du Conseil du Golfe et la Turquie, dont les produits sont boycottés, quand celle-ci recommande de boycotter tantôt Israël (à cause du blocus de Gaza), tantôt la France (à cause des caricatures et de l’interdiction du voile à l’école, du Niqab, etc). Mais ces pays « modérés » ne prendront pas inutilement le risque de retourner leurs concitoyens contre l’élan de réformes socio-économiques qu’ils prétendent promouvoir, en s’associant de près ou de loin à « l’impiété ».
L’éperon dans le flanc du « cheval » du Moyen-Orient demeure le pays ultra-technologique, moderniste, innovant et acculturant (pour les pays arabo-musulmans passéistes, rêvant d’un âge d’or fondateur dépassé à jamais par les Grandes Découvertes) qu’est Israël. Le monde arabe moderne s’y attèle comme pour se propulser par un saut en avant hors des mœurs moyenâgeuses qui l’ont trop longtemps asservi. Ce grand pas qualitatif se réalise par opposition à la période obscurantiste de l’Islam qui s’est abattue sur et grâce à cette religion tout au long de ces deux premières décennies du XXIème Siècle. Deux événements majeurs sont à l’origine de ce conflit entre le monde islamique et la modernité portée par l’Occident : la Seconde Intifada et le 11 Septembre 2001, les attentats des Twin Towers.
Les Palestiniens se positionnent donc historiquement comme à rebours des intérêts des pays du Golfe :
- d’abord du temps de Saddam Hussein contre le Koweït, premier crime de lèse-Majestés .
- puis en croyant détruire ou (au moins) freiner l’élan de « l’entité sioniste », qui, pourtant apporte aussi ses « lumières » (secrètement depuis les années 90) aux pays du Golfe en quête d’un monde post-pétrolier où il faudra survivre grâce à d’autres produits que ceux de leurs généreux sous-sols…
A ce tournant historique, la France s’est crue chef de file des « non-Alignés », porte-parole des « opprimés » et puissance intermédiaire capable de proposer une mystérieuse « troisième voie », s’opposant autant à l’Amérique de Bush et des pays pétroliers qu’à Israël, aux prises avec ses insurgés palestiniens ou libanais du Hezbollah. La presse française a pris fait et cause pour les « Shahids » ou la contestation du « Nouvel Ordre Mondial », sans comprendre que cette complaisance pouvait aussi se retourner contre elle, à force de se faire le lit d’un terrorisme de plus en plus décomplexé. Les ceintures d’explosifs testées par le Hamas dans les bus de Jérusalem ont fini leur course diabolique aux portes du Stade de France ou sur les terrasses des petites gargote parisiennes, moins de 15 ans plus tard… Ce ne sera pas faute d’avoir été prévenus par les images du 20h auxquelles applaudissait alors un public conquis par Enderlin l’Enchanteur.
Dans les années 2010-2013, elle n’a pas su percevoir la radicalisation qui faisait suite à l’échec relatif d’Al Qaïda comme entité terroriste déconcentrée et déterritorialisée. Installé en Irak et en Syrie, naissait l’Etat Islamique des cendres d’Al Qaïda en Irak et de Musab al-Zarqawi, sont premier fondateur jordano-palestinien (éliminé en 2006). Les Israéliens ont prévenu Paris de l’évolution de ces réseaux qui pouvaient, dans un futur proche, viser aussi les grands centres urbains européens. Les filières irakiennes et autres provenaient, d’ailleurs, aussi bien de France, du grand banditisme hybride du Gang de Roubaix aux Buttes-Chaumont, puis Lunel…, que d’autres capitales comme Bruxelles, Molenbeek, Schaerbeek, Verviers…
Sur le plan symbolique et sinistrement spectaculaire, ce sont les Frères Kouachi et Amedy Coulibaly qui tentent « l’union sacrée » de la coordination entre Daesh-EI et Al Qaïda (revendiqué du Yémen), lors de la tuerie de Charlie-Hebdo, de Montrouge et de Clarissa Jean-Philippe, -avec l’hypothèse d’un nouveau massacre évité dans une autre école juive grâce ou à cause du sacrifice de la jeune stagiaire en voie de titularisation-, qui se transmute en autre opération antisémite contre HyperCacher, au moment même où les Kouachi font leur dernière sortie contre le GIGN…
Si d’anciens généraux de Saddam Hussein ont participé à construire ces réseaux terroristes et à les discipliner, on ne peut exonérer les pays contributeurs fréquemment dénoncés, mais demeurés intouchables, parce que trop importants sur le plan géostratégique : comme la Turquie, ou financiers, comme le Qatar. L’Iran, quant à lui, réussissait l’exploit de prendre le monde pour une bille, en s’invitant carrément dans le camp des « combattants antiterroristes » du Jihad.
Défait territorialement, mais très présent en Asie Centrale, Afghanistan, Afrique (Boko Haram…) et Afrique du Nord (Egypte, Libye), l’ancienne hydre de l’EI est en « convalescence » après de rudes défaites, et en recyclage, chaque fois que ses épaules risqueraient de toucher terre, où que ce soit. Ainsi contre la France via la Libye et surtout le Sahel, Niger, Mali, etc. Pays parmi les plus engagés, aux côtés des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, la France, en tant que puissance militaire active, demeure une cible de choix pour le terrorisme international. A fortiori, si celui-ci n’a plus « l’allant » organisationnel de ses premiers coups d’éclat des années 2015, le terrorisme a besoin de l’intermède et du renfort des foules dressées contre l’impie ». Les manifestations anti-françaises vont servir de base de « conscientisation », de révolte et de mobilisation des Musulmans « ordinaires », dans l’attente des opportunités d’une autre vague de radicalisation.
Géopolitiquement, à force de revendiquer un monde multipolaire en contrepoids de l’Amérique, incidemment, de la Russie post-soviétique, la France peut-elle tirer des leçons de sa posture traditionnelle « une demie-fesse molle entre deux chaises »?
- prenant le risque du nucléaire Iranien pour contester « l’hyperpuissance américano-sioniste »,
- mais risquant des attentats des mêmes Iraniens sur son propre sol, en périphérie de Paris (Villepinte)?
- Opposée à Erdogan qui fait chanter l’Europe, en Syrie, Libye et ailleurs (y compris Méditerranée et Haut-Karabagh), appelle au boycott de la France déclarée « antimusulmane » ; mais faisant pleurer sur sa succursale gazaouite, lorsqu’il s’agit de dénoncer le « féroce Sioniste »?
https://www.facebook.com/cavousf5/videos/358120865414588
(La moitié des Imams de France aux ordres d’Erdogan)
Pour des raisons commerciales en Iran (Peugeot, Total…), peut-elle s’éloigner ou se désintéresser des Emirats Arabes Unis, à qui elle a tenté de vendre des Rafale, où elle a installé des bases militaires, ou d’autres pays du Golfe, comme Bahrein et, indirectement, l’Arabie Saoudite, en quête de nouvelles voies de développement avec Israël?
Peut-elle faire cause commune et fusionner avec la « cause palestinienne » qui brûle l’effigie de son Président à Gaza, comme si de rien n’était, ou parce qu’il ne s’agirait que de « rhétorique contre les caricatures et rien d’autre »?
Ou comprend t-elle qu’elle risque une fois encore se trouver à l’écart des évolutions de fond au Moyen-Orient?
L’écartèlement entre plusieurs « chevaux » ou blocs de pays opposés au Moyen-Orient devrait l’amener à réfléchir sur les véritables zones de danger et enjeux que recèle cette région décidemment trop « compliquée » pour se laisser saisir par ces messieurs du Quai d’Orsay, de tradition pro-« arabe », donc « forcément « antisioniste » : y a -t-il donc posture plus insignifiante, quand Ryiad se tourne vers Jérusalem pour régler son « différend » multiséculaire avec l’Iran des Ayatollah Chiites ?… Il est grand temps qu’ils revoient leur copie et prévoient les prochains coups avant qu’ils ne soient marqués sans eux, et pire, contre eux, sur l’échiquier régional…
Par Marc Brzustowski
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Je ne remets pas en cause votre analyse, intéressante, mais par contre vérifiez vos affirmations; les EAU n’ont jamais acheté de Rafale à la France !…
Très Juste analyse. Mais nous restons encore très en deçà de ce qu’il faut dire et retenir.
Le Droit prétendument « Divin » de tuer et de manière aveugle n’importe qui dans une synagogue ou une église n’est pas une politique ni une vision dit on « radicale »
c’est une réalité appliquée par les musulmans dans leurs pays et là où ils ,
habitent partout ailleurs dans le monde.
au nom de Dieu !
Et les pays d’accueil en Occident notamment ne se protègent qu’en aval , comme on l’a entendu « augmenter de 3000 à 700 les les militaires en patrouille de l’opération Sentinelle
Ce n’est pas la réponse ! Il faut remonter en amont .
Il faut une politique générale de reprise en mains de la notion de Nation , à l’école , dans la Cité au et à tous les stades de la vie des citoyens
à long terme….
L’amitié Franco-arabe de De Gaulle après son virage à 180 degré.
1962 à aujourd’hui, on peut pas dire la politique Française n’a pas su investir à long:
« Toujours pas de pétrole »
« Plus d’idée »
« et plein des merdes au cul ».
J’ai mal pour le pays ou j’ai grandit, ou dans toutes les synagogues de France il y a une prière pour la prospérité du pays d’accueil.
Que disait la chanson « on ne choisi pas sa famille on choisi ses amis » c’est vrais mais il faut pas être con non plus, les cons çà ose tout comme disait Audiard……..
Analyse de fond, prenez le temps de la lire et de ( ré) écouter le fameux discours de De Gaulle, ( en passant l’on ne peut qu’admirer sa verve d’un autre temps, sans prompteur ni notes, même si cela s’arrête là)…pour mieux comprendre la politique française du cul entre deux chaises qui semble désormais vouée à l’échec car le président en date n’a rien d’un équilibriste doué. La pratique du « en même temps » en Orient compliqué demande d’autres talents infiniment plus complexes…. et s’avère être un échec cuisant.