Estomaqués de ne plus pouvoir donner libre court à leur haine d’Israël et des Juifs, des pro-palestiniens ont accusé le coup d’une victoire de l’Etat juif dans sa lutte pour un contrôle renforcé des pages et groupes qui incitent à la violence contre les Israéliens.
La guerre des images fait rage, et alors que pour les Palestiniens elle représente une arme de propagande massive pour dénoncer ce que leur narratif qualifie de « cruauté et de l’Apartheid israélien », la dernière annonce d’Ayelet Shaked concernant l’accord avec Facebook pour sévir contre les pages antisémites a mis le feu aux poudres pro-palestiniennes. « 95% des exigences émises par Israël pour supprimer les contenus haineux pro-palestiniens et incitant à la violence contre Israël ont été respectées par Facebook et Youtube » a déclaré la Ministre.
« Voilà une statistique impressionnante » a-t-elle précisé lors du colloque annuel international sur la lutte contre le terrorisme. Joël Kaplan, vice-président de la politique publique mondiale de Facebook, un ancien chef adjoint de la politique à la Maison Blanche, et Monika Bickert, responsable de la politique des produits, ont pourtant annoncé que leur démarche de dialogue avec le gouvernement israélien s’inscrit dans un dialogue institutionnel classique qu’ils ont établi avec tous les autres gouvernements dans le reste du monde.
« L’extrémisme en ligne ne peut être traité qu’au travers d’un partenariat solide scellé avec les décideurs politiques, la société civile, les universités et les entreprises, et cela est vrai en Israël comme ailleurs dans le monde », a expliqué la direction de Facebook dans un communiqué officiel.
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