La Cour suprême israélienne a rejeté la demande de l’Etat de prolongation du délai concernant l’expulsion des familles juives d’Amona.
L’Etat avait demandé un report de sept mois après la date fatidique du 25 décembre fixée par les juges pour la destruction des maisons juives. La présidente de la Cour suprême Myriam Naor ainsi que les juges Hanan Meltzer et Esther Hayot ont considéré que « les dépôts répétés de requêtes en dernière minute risquent de transformer les décisions de la Cour suprême en simples recommandations ».
Un véritable bras-de-fer va désormais s’engager entre les habitants d’Amona et le gouvernement, ainsi qu’au sein du gouvernement d’ici le 25 décembre.
Betzalel Smotrich (Habayit Hayehoudi) a dénoncé cette décision « prévue d’avance » et a souligné que « la Cour suprême poursuit sa politique qui transforme les juifs de Judée-Samarie en citoyens inégaux en droits ».
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