La brigade Golani de Tsahal reprend le combat à Gaza
L’armée israélienne a annoncé cette semaine la reprise des opérations de la brigade Golani dans la bande de Gaza. Ce retour sur le terrain s’effectue sous la direction de la 36e division, un cadre opérationnel expérimenté, en plein cœur d’une campagne militaire qui s’intensifie dans le sud de l’enclave palestinienne.
Depuis plusieurs jours, les forces de Tsahal concentrent leurs efforts dans la région de Rafah, au sud de Gaza. Leur objectif : repérer et détruire les dernières installations opérationnelles du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les États-Unis, l’Union européenne et d’autres pays. Les soldats israéliens ont mené des fouilles systématiques dans les zones urbaines et rurales, découvrant des caches d’armes et neutralisant plusieurs combattants ennemis au passage.
Parallèlement aux actions de la brigade Golani, d’autres unités ont également intensifié leur présence dans la bande de Gaza. L’armée israélienne a étendu ses opérations terrestres dès la nuit de vendredi à samedi, prenant le contrôle de plusieurs zones stratégiques. Ces zones incluent Beit Hanoun et Beit Lahiya au nord, ainsi que Rafah et le corridor de Morag au sud. Ces avancées visent à affaiblir la capacité opérationnelle du Hamas, à perturber ses mouvements et à restreindre son accès à certaines infrastructures-clés.
L’artillerie israélienne et l’armée de l’air ont également été mobilisées en appui aux forces au sol. Dans les premières heures de samedi, des frappes aériennes ciblées ont été menées sur divers sites liés au Hamas. Ces actions se sont concentrées sur Rafah, Khan Younès, le quartier de Shejaïa à Gaza-Ville et de nouveau Beit Hanoun. Elles visaient principalement des positions de tirs, des dépôts d’armes, des tunnels, et d’autres installations opérationnelles souterraines.
L’armée a indiqué que ces frappes ont permis de démanteler un centre de commandement et de contrôle utilisé par le Hamas pour orchestrer des attaques contre Israël. Ce site servait de hub pour la planification stratégique et la coordination des opérations terroristes. Sa neutralisation constitue un revers significatif pour l’organisation.
Jeudi soir, l’armée de l’air a également mené une opération d’envergure à l’est de la ville de Gaza, frappant plusieurs cibles en une seule vague de bombardements coordonnés. Ces actions sont menées avec l’appui de moyens technologiques avancés, y compris les centres de coordination tactique, comme celui de la 401e brigade, qui permettent un ciblage précis.
Dans ce contexte, l’un des résultats marquants de l’opération a été l’élimination d’un commandant adjoint appartenant à la force Nukhba du Hamas, une unité d’élite. Ce responsable jouait un rôle clé dans les actions offensives du mouvement islamiste. Son élimination, réalisée grâce à la coordination entre les renseignements militaires et les frappes aériennes, est présentée comme un succès stratégique par Tsahal.
La reprise des combats par la brigade Golani s’inscrit dans une logique de pression continue sur le Hamas, dans l’objectif affiché de réduire durablement sa capacité à lancer des attaques contre Israël. Les forces israéliennes maintiennent une approche combinant actions terrestres ciblées et soutien aérien intensif pour assurer une couverture complète du théâtre d’opération.
Alors que les combats se poursuivent, la situation humanitaire à Gaza reste préoccupante, bien que l’armée israélienne insiste sur ses efforts pour limiter les dommages collatéraux. Les opérations se poursuivent dans un climat de haute tension, chaque action militaire étant suivie de près tant sur le plan national qu’international.
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