Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou (droite), avec le ministre israélien des Finances Moshe Kahlon AFP
Le Likoud devrait fusionner avec Koulanou et pourrait enregistrer le retour d’Ayelet Shaked
Alors que le Parlement israélien a voté pour sa propre dissolution mercredi soir moins de deux mois après avoir été élu, et les électeurs seront à nouveau appelés aux urnes le 17 septembre prochain, de nouvelles alliances pourraient se conclure et rebattre ainsi l’échiquier politique israélien.
A droite, le Likoud devrait devraient fusionner dans les prochains jours avec le parti de centre-droit Koulanou de Moshe Kahlon, afin d’attirer un plus grand nombre d’électeurs.
On évoque également le retour d’Ayelet Shaked dans les rangs du grand parti de droite. La ministre de la Justice du dernier gouvernement avait quitté le Likoud en 2012 pour rejoindre le parti Habayit Hayehudi (Foyer juif) avec Naftali Benett, puis la Nouvelle droite à l’occasion des dernières élections. Mais le parti n’ayant pas franchi le seuil d’éligibilité, elle était vouée à ne pas siéger à la Knesset.
A gauche, le parti Meretz a une nouvelle fois proposé aux travaillistes de faire une liste commune pour les élections de septembre.
Si cette offre avait déjà été rejetée par le chef du parti, Avi Gabbaï, lors de la campagne électorale, il pourrait songer cette fois à l’accepter après la défaite cuisante des travaillistes le 9 avril dernier.
Du côté de Bleu Blanc, pas de changement attendu par rapport au dernier scrutin: Benny Gantz restera tête de liste, a affirmé jeudi l’ancien chef d’état-major de l’armée Gabi Ashkenazi numéro 4 du parti centriste.
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