Les trois F-35 furtifs ont atterri dimanche sur la base aérienne de Nevatim dans le Neguev, rejoignant ainsi deux précédents avions arrivés il y a environ quatre mois.
Ces trois avions entreprendront des procédures de test et de mise en place qui vont durer environ un an.
Israël est devenu le premier pays après les Etats-Unis à recevoir ces avions construits en Amérique, qui vont augmenter sa capacité à attaquer des cibles éloignées.
La principale capacité de cet avion unique en son genre est sa capacité à survoler l’espace aérienne ennemi sans être identifié par ses radars. En outre, il est en capacité de transporter 16 tonnes de bombes, de missiles et de carburant.
Au total, Israël prévoit de recevoir 50 avions de ce type (F-35A), appelé Adir par l’Air Force israélienne, ces livraisons devant se dérouler dans le cours de ces prochaines années, le dernier arrivant vers la fon de la décennie. Ensemble, ils devraient former deux escadrilles.
En outre, pour la première fois dans l’histoire, le F-35 participera à la démonstration aérienne du Jour de l’Indépendance d’Israël (Yom Haatsmaout).
Bien que le gouvernement n’ait pas communiqué précisément un tableau exact du prix, à environ 387 millions de shekels (100 millions de $) par avion, ces avions de combat coûteront environ 20 milliards de shekels (5 milliards de $), en incluant les coûts de la maintenance supplémentaire et de l’équipement de soutien.
Pour ce prix là, ils ont intérêts à être fiables et invisibles aux radars iraniens ou russes. De toute façon, cela ne servira à rien, puisque l’ennemi arabo-perse est juste derrière la montagne et sur la bande de sable surpeuplée et truffées de galeries souterraines.