
Néga-Sionisme, Négation du Sionisme
Alors qu’Israël vient de marquer sa Journée Nationale de la Mémoire de la Shoah, beaucoup, autour du monde, feront secrètement les gros yeux. « Là, ils recommencent, les Sionistes, en manipulant leur précieuse Shoah afin de justifier l’existence de leur Etat, leur puissance, leurs fautes, réduisant un monde culpabilisé au silence ».
Il y a ceux, trop nombreux, qui croient que sans la Shoah, il n’ aurait pas eu d’Israël. Beaucoup d’entre eux formulent cette hypothèse de bonne foi. Le Président américain Obama lui-même, dans sont discours du 4 juin 2009 au Caire, a parlé de la « reconnaissance que l’aspiration à une patrie juive s’enracine dans l’histoire tragique que personne ne peut nier ».
Mais quand autant d’individus pensent que sans la Shoah il n’existerait pas d’Israël, ceux qui veulent radier Israël de la carte et de la mémoire, ou l’isoler en tant qu’Etat illégitime manifestent leur ressentiment à l’encontre de l’évocation de la Shoah, ou au moins son association avec l’existence d’Israël.
Le Président américain Obama voulait prendre une position ferme contre la négation de la Shoah dans la capitale du monde arabe. Il ne comprenait pas qu’en réaffirmant la dangereuse équation que la légitimité mondiale d’Israël est enracinée dans la Shoah, il attisait la motivation à alimenter la négation de la Shoah, pour ceux qui continuent à croire , comme ils l’ont toujours fait, qu’Israël n’est pas un Etat légitime.
La négation de la Shoah, la minimisation de la Shoah (« 6 millions est un chiffre exagéré »), la banalisation de la Shoah (« Il y a eu d’autres génocides et d’autres nettoyages ethniques, la Shoah n’a rien de différent »), l’inversion de la Shoah (« Ce que les Nazis ont fait aux Juifs, c’est que les Juifs font aux Palestiniens »), la marginalisation de la Shoah (« C’est un détail de l’histoire ») et la Shoah par association (« Les Palestiniens sont les victimes secondaires de la Shoah ») sont autant de différentes facettes du même effort : retirer à Israël ce qui semble être comme une source puissante et incontestable de légitimité.
Le mensonge trompeusement séduisant disant que « Les Palestiniens sont les victimes secondaires des crimes de l’Europe » est l’un des pires d’entre tous, puisque, pour l’oreille non entraînée cela semble logique. Dans cette fable, après la Seconde Guerre Mondiale, quand il est devenu évident que la Solution finale n’était pas parvenu à l’être et qu’on pouvait s’attendre à ce que les survivants juifs ne soient pas les bienvenus à rester en Europe, les Européens ont décidé de « déverser » leurs Juifs survivants sur les Arabes au-dessus de tout soupçon, qui vivaient dans une zone que contrôlait l’Europe coloniale.
Cette solution commode pour l’Europe aurait eu pour conséquence le déplacement de centaines de milliers de Palestiniens qui se seraient retrouvés sans domicile et occupés depuis lors. Par conséquent, les Palestiniens seraient « donc » les victimes secondaires et toujours sans compensation des crimes de l’Europe contre les Juifs.
Israël existe, non pas parce que les Européens auraient déversé les Juifs survivants au Moyen-Orient contrôlé comme une colonie. Israël existe parce que les Juifs ont voulu le faire exister. L’Etat moderne d’Israël existe parce que les Juifs qui l’ont créé pensaient être les descendants des Israélites et Judéens qui étaient souverains à cet endroit dans les temps antiques et qui ont payé un prix élevé afin de préserver leur existence distincte en tant que peuple. L’Etat moderne d’Israël existe parce que, durant des siècles et des millénaires les Juifs n’ont cessé de cultiver la nostalgie d’Israël, en terminant le Seder de la Pâque juive par ces mots : « L’an prochain à Jérusalem ».
L’Etat moderne d’Israël existe grâce aux penseurs et aux dirigeants visionnaires juifs, qui ont réalisé que les temps en train de changer offrait une occasion de transformer l’espoir messianique de retour en Israël en un programme politique et qui ont été capables de mobiliser de la sympathie et du soutien à des carrefours difficiles pour leur projet. Le Président Obama a, en définitive, eu raison, quand, lors de son discours du 4 mars 2012, devant l’AIPAC, il a parlé de Shimon Peres comme « ayant toujours eu le cœur en Israël, la patrie historique du peuple juif ».
En fait, s’il n’y avait pas eu l’hostilité arabe ni la trahison des Anglais et leur soumission aux pressions arabes, la Shoah en tant que telle et à cette échelle n’aurait pas eu lieu. Les Juifs auraient été en mesure, pour beaucoup de s’enfuir d’Europe vers leur antique patrie, où se trouvait déjà un Etat embryonnaire bénéficiant d’un vaste soutien. Ils auraient bénéficié d’un pas de destination où immigrer librement à l’époque où Hitler était encore enclin à laisser le peuple juif partir.
Israël a pu revenir à la vie après la Seconde Guerre Mondiale, non pas « grâce à la Shoah, mais grâce à la dissolution de l’Empire britannique. Tout comme l’Inde et le Pakistan n’ont pas eu besoin d’une Shoah pour parvenir à leur indépendance et exister,il en va de même pour Israël. Penser que seule l’action du Mal absolu contre les Juifs pourrait légitimer la notion d’un Etat pour les Juifs consiste à dénier aux Juifs ce qui est pris pour argent comptant pour les autres. Le peuple juif aurait, tôt ou tard, réalisé son Etat, comme partie intégrante de la vague de libération des peuples autour de la terre. Sa vision, sa détermination, sa volonté industrieuse de combattre pour son Etat l’auraient, de toutes façons assuré.
Décrire Israël comme le résultat de la Shoah, c’est s’engager dans la Négation du Sionisme. Cela spolie les Juifs de leur rôle d’acteurs de leur propre histoire,de leur connexion historique à la Terre d’Israël et leur nostalgie du retour. Cela efface tout ce qui a été rêvé, écrit, fait et réalisé par les Sionistes avant la Seconde Guerre Mondiale. Cela vise à transformer Israël en un projet colonial des Européens coupables, plutôt qu’en un projet de libération nationale d’un peuple indigène réclamant sa liberté dans sa patrie. En commémorant la Shoah, Israël fait le deuil, non seulement de tous ceux qui ont été perdus, mais de la plus grande tragédie et de la plus grande faille du Sionisme.
Les Israéliens ne se « délectent » pas de la Shoah comme d’une source de légitimité pour leur Etat. Ils pleurent la vision d’un Etat qui aurait pu être le refuge de tant d’autres. Le Sionisme cherchait un Etat pour les Juifs, pas moins que ne l’exprime ce slogan du « Plus Jamais ça! ». Le Sionisme cherchait un Etat pour les Juifs, afin que cela ne leur arrive « Jamais » (tout court).
EINAT WILF
04.17.12 4:05 PM ET
Adaptation : Marc Brzustowski
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Marc Sep 15, 2017 at 13 h 04 min
Si j’ai bien compris, il faudrait que je retrouve et scanne le billet laudateur que Jacques Le Goff m’avait adressé après avoir lu ma bio de Hitler pour retrouver quelque crédibilité aux yeux de Marc.
En attendant, son dénigrement global d’une personne et d’un travail est signe de grande détresse argumentaire.
Marc Sep 15, 2017 at 13 h 30 min
Le discours de Jabotinsky n’annonce pas la Shoah mais la conquête nazie de la Pologne.
PS.- Je ne reçois pas la notification annoncée des réponses.
Vous ne répondez jamais qu’à côté, et par flagornerie (billet laudateur),à la vraie question de départ : votre propre dénigrement, à caractère (ou sous-entendus) délibérément antisionistes, des arguments majeurs de l’Auteur(e) de cet article traduit : Israël n’est pas la conséquence directe de la Shoah. Le deuxième temps de sa reconnaissance à l’ONU n’est qu’un pas de plus, devenu « fatal » pour une communauté internationale constituée de lâches qui ont laissé faire. Comme, demain, je l’espère, les mêmes lâches finiront par concéder un début d’embryon de reconnaissance du bout des lèvres au Kurdistan et comme le massacre au gaz chimique d’Halabja (toute proportion gardée, mais justement) n’est pas la cause première de la formation politique de ce Kurdistan, même si cela intervient comme un facteur de diagnostic d’une gravité de la situation à laquelle il faut réagir.
Ce que je reproche à des intellectuels comme F. Delpla, c’est l’absence de prise en compte de l’action des concernés eux-mêmes, comme tous ces intellectuels qui prennent les peuples pour des marionnettes (Hitler aussi remarquez!). Il n’y a donc pas de « grâce » à avoir « à mes yeux », mais la reconnaissance de faits historiques que vous bafouez, malgré qu’ils s’imposent à vous, à votre « corps défendant » comme toujours. Israël est aujourd’hui en train de conquérir la conscience d’une partie du monde, mais ce n’est pas grâce aux « subsides » ou à la condescendance de l’ONU et de ses piliers intellectuels.
Certaines « déductions scientifiques » ont trop longtemps été puisées aux sources du déterminisme marxiste, ne trouvez-vous pas?
« Le discours de Jabotinsky n’annonce pas la Shoah mais la conquête nazie de la Pologne ». Donc, selon vous, Jabotinsky était un nationaliste polonais voulant réveiller la conscience des Juifs de Pologne uniquement, et il aurait fait de même s’il avait été Tchèque?
Il avait une vision à courte vue, en tunnel, en 1938? Il parle d’un désastre, d’une catastrophe, mais évidemment qu’il ne peut pas techniquement, parler de « chambres à gaz » en tant que telles.
Evidemment qu’il ne peut pas se placer comme connaissant par avance toutes les issues, en amont de la cascade d’événement qu’il « pressent », qu’il ne connaîtpas la planification de Wansee, dans quel monde vous croyez-vous? Celui des Shaman, des visionnaires prophétiques, des perceptions extra-sensorielles?
Vous minimisez tout, ne prenez pas la portée symbolique de ce discours pour ce qu’il dit et ce à quoi il invite.
Vous allez bientôt nous dire que Jabotinsky n’était pas véritablement « sioniste », que Herzl, ce pauvre Viennois entraîné dans une histoire géopolitique trop grande pour lui, n’a pas non plus envisagé la Shoah, donc que son programme est nul et non avenu, pas crédible, etc. Qu’il n’y serait jamais arrivé sans Hitler… Délayez tant que vous pouvez, la libération de Sion est présente dans les prières juives depuis Babylone et il paraît que ça ne date pas de cette année, ni de 1938.
Dites franchement si c’est cela votre nouveauté intellectuelle : « Hitler a créé Israël et c’est l’oeuvre du Diable, en état de péché mortel » : ce sera plus clair pour tout le monde, M. Delpla. Cela ferait, en quelque sorte, « équilibre » avec la vision messianique d’annonces bibliques réitératives.
La préparation au retour a été l’œuvre de pionniers et non de tout le peuple d’Israël. Ces gens avaient une vision et un ardent désir de rentrer dans l’héritage historique d’Israël. Beaucoup de facteurs ont joué pour ce rétablissement. Mais en majorité le peuple juif n’était pas réceptif à ce message. Hertzl a eu le plus grand mal à convaincre les leaders juifs européens. Sans le pasteur Hechler (qui s’appuyait sur les prophéties bibliques) qui l’a encouragé et aidé par ses relations diplomatiques privilégiées, et par sa constance qui a vaincu le découragement de Hertzl, les choses n’auraient pas avancé comme elles l’ont fait. Mais c’était la Providence qui était à l’œuvre.
On ne peut pas nier que la Shoa ait eu un rôle important, et d’abord sur le vote de l’ONU. Il est impossible qu’un événement majeur par son ampleur et son horreur n’ait joué aucun rôle. Le fait qu’elle soit utilisée par les ennemis d’Israël ne doit pas conduire à nier l’histoire. Je ne crois pas, contrairement à ce qui est dit, que le peuple d’Israël aurait immédiatement et en masse quitté l’Europe pour s’installer en Israël si l’État avait été créé avant la 2e guerre mondiale. La diaspora est restée majoritaire après-guerre. Et au rythme actuel, déjà accéléré depuis les attentats en France, il faudrait des siècles pour que tous les Juifs fassent leur alya. C’est malheureusement seulement sous la contrainte qu’ils cherchent un lieu de refuge. Et c’est ainsi, malheureusement, qu’ils retourneront dans leur héritage, selon Jérémie 16:14-16 « C’est pourquoi, voici, des jours viennent, dit l’Eternel, où on ne dira plus, L’Eternel est vivant, qui a fait monter les fils d’Israël du pays d’Egypte ;
15 mais, L’Eternel est vivant, qui a fait monter les fils d’Israël du pays du nord, et de tous les pays où il les avait chassés. Et je les ramènerai dans leur terre, que j’ai donnée à leurs pères. 16 Voici, j’envoie une multitude de pêcheurs, dit l’Eternel, et ils les pêcheront ; Et après cela j’enverrai une multitude de chasseurs, et ils les chasseront De toutes les montagnes et de toutes les collines, Et des fentes des rochers. » Le temps vient où les Juifs quitteront leurs pays d’accueil, mais tous n’iront pas en Israël : « Je séparerai de vous les rebelles et ceux qui me sont infidèles ; je les tirerai du pays où ils sont étrangers, mais ils n’iront pas au pays d’Israël. Et vous saurez que je suis l’Eternel (Ézéchiel 20:38). Dieu est fidèle, et tout ce qu’il a dit s’accomplira.
l’Etat d’Israël n’a pas été créé à cause de la Shoah mais en conséquence de cette dernière. Et Israël est né effectivement parce que, comme l’a dit un lecteur ici, « le temps était arrivé de l’accomplissement des prophéties ». Alors de quelles prophéties s’agit-il ?
L’une d’entre elles est donnée par la bouche d’Isaïe, chapitre 66, versets 7 à 8, à savoir :
« Avant d’être en travail,
Sion a accouché ;
Avant que les douleurs lui viennent,
Elle a donné le jour à un fils.
Qui a jamais vu rien de semblable ?
Un pays peut-il naître en un jour ?
Une nation est-elle enfantée d’un seul coup ?
A peine en travail, Sion a enfanté ses fils ! »
« Un pays peut-il naître en un jour ?
Une nation est-elle enfantée d’un seul coup ? »
Oui, exactement le 14 mai 1948, au moment de la proclamation d’indépendance d’ISRAËL, Etat et nation, par la bouche de David Ben Gourion, un SIONISTE. On ne peut pas regarder Israël en dehors de la perspective divine.
Une autre prophétie se trouve dans le livre de la Genèse, chapitre 3, versets 14 et suivants (contexte : Dieu sanctionne le serpent après la désobéissance d’Adam et Eve séduits par ce dernier) :
« L’Eternel Dieu dit au serpent :
Puisque tu as fait cela,
Tu seras maudit entre tout le bétail (…)
Je ferai régner la haine entre toi et la femme,
Entre ta descendance et sa descendance :
Celle-ci te visera à la tête,
Et toi, tu l’attaqueras au talon. »
Ici, la femme représente l’humanité, le serpent est l’Adversaire, ou diable. Ainsi, d’après la prophétie divine, à un moment de l’histoire de l’humanité, le serpent, ou diable, va être visé à la tête, donc dépouillé de son pouvoir, ce qui va déclencher de sa part une attaque au TALON de la femme, l’humanité.
A l’époque de la deuxième guerre mondiale, 1940-1945, on peut situer l’histoire humaine, dans le déroulement du temps, au niveau des TALONS de l’humanité. Or un TALON de cette humanité est l’ensemble des Juifs de la diaspora, formant l’entité « nation TALON », la nation YAAQOB, que le serpent, le diable, va attaquer et chercher à tout prix à détruire au moyen de la Shoah. Parce qu’il sait que son temps est compté. Mais…
MAIS C’ETAIT SANS COMPTER SUR L’INTERVENTION DIVINE. En effet, Dieu va susciter le mouvement SIONISTE – déjà dans ses prémisses à la fin du 19ième siècle -, du retour sur la terre ancestrale de toutes les promesses divines qui aboutira à la création de l’Etat-Nation ISRAEL. Cet Etat-Nation, YAAQOB-ISRAËL, constitue l’autre TALON de l’humanité.
Dans l’identité juive, que ce soit au niveau de l’individu, du peuple, ou du pays, on retrouve toujours ces deux éléments identitaires : l’élément Yaaqob, et l’élément Israël : Yaaqob-Israël.
Depuis la Shoah, l’humanité boite à cause de la blessure du serpent ancien à son « TALON-YAAQOB ». L’humanité marche donc difficilement, très difficilement depuis lors, et s’essouffle, s’épuise…
Dans un futur très proche, avant le règne messianique, la Bible annonce le rassemblement destructeur de toutes les nations vers ISRAËL. Ainsi, lorsque le deuxième TALON de l’humanité, ISRAËL, sera atteint, l’humanité s’effondrera-t-elle à son tour sous le coup de la venue du Messie, qui réapparaîtra pour sauver le RESTE d’Israël. Ce sera alors le temps du règne messianique, règne mondial à partir du pays d’Israël…
Donc la Shoah n’est effectivement pas la cause à l’origine de la création d’Israël mais lui est néanmoins liée en tant qu’effet et parce que toutes les prophéties bibliques doivent s’accomplir en leur temps. Et qu’on veuille le croire ou non, Israël est et restera toujours lié au DIVIN, donc à la BIBLE.
Permettez-moi d’exprimer un sentiment de rejet vis-à-vis de cet article. En temps que Rabbin fils de rescapée d’Auschwitz je suis évidemment tout à fait d’accord que l’État d’Israël n’a pas été créé par l’holocauste, mais en contrepartie je suis profondément outré qu’un site Internet très respectable comme le votre n’a pas trouvé d’autre personne pour témoigner des sources véritables du renouveau israélien, qu’une personne n’ayant pas trouvé d’autres personnages avec qui fonder sa vie et donc l’avenir du peuple juif qu’un journaliste allemand non juif. L’État d’Israël est la conséquence inéluctable de l’éducation de nos sages pendant des millénaires, et sans vouloir minimiser sous quelque forme que ce soit les mérites incontestables du Docteur Théodore Herzl il est temps de rappeler non seulement que son grand-père était la main droite du Rav Yehuda ELKALAI un des premiers et principaux rabbins sionistes du XIXe siècle. Il s’agit donc de la principale réalisation messianique dent espérée par notre peuple. Mais le fait d’épouser un nom juif et de surcroît allemand, revient à réaliser par une certaine forme de démence typiquement juive l’objectif de nos pires ennemis à savoir mettre fin à l’avenir de notre peuple!
Cher Rav Eliahu Zini, il est logique que vous pensiez que l’auteur n’a pas tiré entièrement toutes les conclusions qu’elle aurait pu ou dû tirer des deux événements qu’elle croise : la Shoah et la (re)création de l’Etat d’Israël. Pour notre part, nous ne disposons pas d’éléments qui nous permettraient de juger défavorablement cette personne à la seule mention de son choix de mariage. Et, peut-être que si nous en disposions, nous suspendrions un tel « jugement » comme insuffisant pour censurer ses propos, qui, par ailleurs, s’avéreraient justes ou simplement utiles à la compréhension générale de ces événements. Mais nous allons écouté avec beaucoup d’intérêt vos avertissements dans vos vidéos.
La renaissance d’Israel date des années 1860 où les juifs de Russie sont revenus en Israël pour rebatir ce pays qui était un désert, éradiquer la malaria qui y régnait, et donner vie à ce désert. Les arabes des pays avoisinant sont venus après, pour y chercher du travail, se déclarent aujourd’hui palestiniens, et racontent que ce pays leur appartenait. Pur mensonge.
Inéluctablement le peuple juif aurait eût son état sur ses terres ancestrales.Cela entre dans le mouvement mondial de libération des peuples
– Vu, ils y a beaucoup des français /juifs qui ont voté à un Front /national – nazi et antisémite prouvé…
Beaucoup d’autres français /juifs ont voté à un Macron d’une jeunesse néo-nazi libérale (selon d’opinions d’Europe)
– Vu, en ces deux cas à tous ces français /juifs, ils sont destructifs, antisémites et en pire Négationniste de Shoah…
– D’une Conclusion, les français /juifs fidèle à la Loi /torah ont qu’un seul Juste choix en ses – Justes Votes Blancs …
Et arrêter de picoler, c’est très recommandé pour éviter de confondre Aman et Mordekhaï
Oui arrêtez de picoler ou de fumer la moquette, et courrez vite écouter les quelques rescapés de la Shoah pendant qu’il en est encore temps !
Si nous les Juifs, ne retenons pas les leçons de l’histoire et les recommandations de nos aïeux, c’en est fini de nous.
Oublier que voter blanc c’est augmenter le pourcentage du Front National, c’est se tirer une balle dans le le pied.
Oublier que Hitler à été élu démocratiquement et avec nombre de votes juifs c’est se tirer une balle dans le ventre.
Dire que l’extrême-droite vaut le centre républicain de Macron, c’est se tirer une balle dans la tête.
Arrêter de faire courir des risques inconsidérés aux futures générations, écoutez plutôt nos anciens !
Ne nous risquons pas aux extrêmes en fantasmant qu’en France Israël est notre bouclier.
Ni l’extrême-gauche, ni l’extrême-droite, battons-nous sur tous les fronts !
Voyez qui est le plus près des nazis :
https://lesmoutonsenrages.fr/2017/04/29/vos-infos-news-liens-et-autres-du-29-avril-2017/#more-104428
Israel n est pas ne de la Shoah n en déplaise aux détracteurs de ce pays légitime. 2000 ans de persécutions, d assassinats ont abouti à la Renaissance d’Israel, de cette « Palestine » dont le nom même d ´Israël avait été spolié par les Romains.
j’ai rarement lu quelque chose d’aussi grotesquement partial !
Une seule chose est juste : les arguments antisionistes cités font bon marché d’un effort déjà substantiel de création d’un Etat juif en Palestine avant le grand massacre.
Tout le reste est faux. Cet embryon Etat était tout sauf une course contre la montre pour créer un refuge devant une menace de meurtre dont personne ne devinait la nature ni l’ampleur. Et la Shoah n’a pas médiocrement contribué au vote de l’ONU favorable à la création d’un Etat (de deux, en fait : il serait temps de l’appliquer).
N’inventez pas des choses qui ne sont pas écrites : nulle part il n’est question de « course contre la montre », ni que quelqu’un avait la vision prémonitoire de la Shoah car c’est exactement le contraire qui est écrit et ce du début jusqu’à la fin : ni une cause ni une conséquence de la Shoah, mais un rêve qui aurait pu l’éviter si la majorité juive s’y était trouvée. Par contre, oui, les Britanniques ont émis un livre blanc faisant obstacle à l’immigration à l’instant t. D’autre part, vous faites peu de cas des pogrom comme signe avant-coureur d’exterminations à échelles variables et comme carburant du Sionisme et des Alyot de la fin du XIXème, avec le souci de donner refuge.
Les Sionistes n’ont pas attendu l’ONU pour se mettre en marche,contrairement à votre vision de « compensation », qui rejoint ici la doxa antisioniste fustigée dans ce texte. Si tout travail mérite salaire, alors celui des premiers Kibboutzim mérite un Etat à plus ou moins longue échéance. La Shoah a contribué à sensibiliser sur un problème de réfugiés à loger quelque part et pourquoi pas « chez eux »? Mais ce qui compte est le travail préalable accompli. Comme cela peut être le cas, toute proportion gardée, pour les Kurdes, qui bossent quant à eux. A l’inverse des Palestiniens qui, à part Fayyad n’ont jamais envisagé de structures étatiques sauf pour encaisser des compensations.
Donc pas de révisionnisme sur notre site. Et pour appliquer quelque chose il faut être deux. Les Palestiniens refusant opiniâtrement tout Etat depuis 1947, il n’y a aucune raison logique de leur en faire cadeau. Qu’ils fassent leurs preuves en ce sens. Et qui vous autorise à ironiser en employant des termes comme « grotesque » à propos d’Israël et de la Shoah? Enat Wilf est Sioniste et ne cache pas ses opinions. Merci d’éviter l’expression d’un paternalisme désobligeant à son encontre.
Merci Marc. La haine gratuite engendre des propos d’une bêtise sans pareil, des mensonges….les personnes haineuses, souvent rejetées par la majorité d’entre nous développent une logique de destruction très dangereuse ; mais nous n’avons pas le choix, nous autres qui allons vers l’amour de notre prochain et la justice pour tous, de dénoncer et d’annihiler cette haine de nous.
Oui merci Marc,
de réference familiale, ayant eu un aïeul sioniste d’ukraine fin XIXeme dont le fils s’est engagé dans la guerre de 14-18, c’est la SDN et non l’ONU qui a consacré le principe énoncé par les Anglais, apres la guerre de 14-18 et non celle de 39-40. et ceci a été connoté avec les lourdes sanctions et humiliations imposées aux Allemands qui, en fait, ont voulu se venger de la guerre de 14-18 , où Hitler était militaire, et bien sur il a comploté avec le mufti, profitant d’une présence allemande en Syrie. mais curieusement la Syrie aurait fermé les yeux sur les transit des juifs par la Syrie vers leur terres, puisque les ports d’Israel (Palestine) étaient bloqués par les Anglais
Merci à vous deux d’être là pour le rappeler, car ce n’est pas en comptant sur de soi-disant historiens, qui chaque année, laissent passer dans les livres scolaires français et ailleurs des messages subliminaux fondés au départ sur le misérabilisme (« on a tant fait pour eux, les ingrats » -) incitant à la haine des Juifs, qu’on témoignera de l’histoire réelle, et non celle achetée en poche par les Editions Lavage de cerveaux.com.
Je n’ai rien à retrancher ni à ajouter après votre critique qui porte à faux, témoin cette déformation :
« j’ai rarement lu quelque chose d’aussi grotesquement partial »
devient sous votre alchimie :
« en employant des termes comme « grotesque » à propos d’Israël et de la Shoah »
D’où votre commentaire, un peu comme le précédent, est proche de l’insignifiance et n’apporte rien au débat. A t-on le droit, en tant qu’intellectuel externe à l’action, de traiter les acteurs de l’histoire comme cette femme, politique, militante, debout, vivante, en Israël, de gens à posture « grotesque »?. Comme si cela élevait le débat. Votre (im-)posture est celle de la caste qui se permet d’émettre des Jugements sur les acteurs impliqués. Non sans prendre le soin de marquer sa « sentence » de disqualification pleine de morgue et de mépris. Oxymore de l’insulte courtoise.
Mais la logique d’action vous échappera toujours. Vous connaissez ce bon mot de Napo 1er à Talleyrand? Après les ambassadeurs, la noblesse d’Etat des professeurs ne vaut guère mieux, convenons-en
cette dernière réponse, que je découvre, n’honore ni vous ni votre cause. Auparavant, vous argumentiez au moins sur ce qui était dit, non sur la supposée profession d’un contradicteur.
Franchement, M. Delpla, essayez au moins de demeurer en phase avec le sujet, vos alourdissements sur votre titre (dont on se demande s’il est mérité, quand vous attaquez avec beaucoup de bassesse les gens qui se « mouillent ») est ridicule. Ce ne sont pas vos titres que l’on met en cause, mais simplement les impostures qu’ils vous autorisent (abus de pouvoir en quelque sorte). Les historiens « intelligents »(et pas forcément surbardés de diplômes) ont tenté de faire une histoire au plus près des acteurs de terrain, correspondant aux us et coutumes du temps, quand on pense aux annales de Le Goff et tant d’autres, tirant partie des connaissances de l’ethnographie, etc. pour reconstituer le réel à partir de ses « fragments », des éclats de réel, en archéologue. Vous faites le contraire, comme trop de « singes savants » sortis d’Ulm et d’ailleurs : vous faites valoir votre connaissance théorique pour tenter d’enfermer les acteurs du temps et de l’action dans votre petit théâtre intérieur. Mais retombez sur terre, ce n’est pas vous qui disposez des commandes de l’histoire!
Au-delà de ce qui est dit du contradicteur, il est bon de se douter de quelle « posture » il parle, de lire comme dans un livre sa « pulsion sociale », ce qui l’autorise, ici, à penser la pensée « antisioniste » sur les conséquences ou pas de la Shoah comme par essence « supérieure » à l’interprétation des événements d’Europe par leurs descendants vivant et élevés au Moyen-Orient.
Tout cela, ce sont des perspectives, éventuellement de la subjectivité, chez vos interlocuteurs, comme chez vous-mêmes, sauf que vous souhaiteriez que cela reste non-su et non-dit pour en mieux masquer la condescendance du ton.
Quant à nier toute prémonition de ce qui risquait d’arriver, on peut revenir au discours de Jabotinsky, à Varsovie, pour comprendre que certains, parmi les leaders restaient conscient des risques,même s’ils ne devinaient pas tout :
Discours prononcé à Varsovie, 9 Av 5698 ( 6 août 1938)
« Depuis trois ans je m’adresse à vous, Juifs de Pologne, diadème du judaïsme dans le monde… Je vous mets en garde sans cesse, contre la catastrophe qui approche. Mes cheveux ont blanchi et j’ai vieilli, car mon cœur saigne en voyant que vous, mes chers frères et sœurs, êtes aveugles devant le volcan qui va bientôt cracher son feu destructeur…
Je vois un spectacle terrible ; il ne reste que peu de temps pour s’échapper. Je sais bien que vous ne pouvez le voir, préoccupés par vos soucis quotidiens. Ecoutez cependant mes paroles, en cette heure ultime : au nom de D.ieu ! Que chacun sauve sa vie, tant que cela est encore possible, et il ne reste plus beaucoup de temps !
Et je souhaite vous dire encore une chose, en ce jour de Ticha Bé’Av : ceux qui parviendront à fuir la catastrophe, auront le mérite de vivre un jour de fête et de grande allégresse juive : la renaissance et le rétablissement de l’Etat juif. Je ne sais pas si je mériterai de le voir, mais mon fils, certainement ! Je crois à cela tout comme je sais que demain matin, le soleil brillera de nouveau. Je le crois d’une foi parfaite ».
Exaspérant ces colons de l’université venant donner des leçons de Shoah aux Juifs : c’est fini, on arrête de mâchonner les mocassins pour avoIr l’air d’un indien, monsieur l’ethnologue. Tentez d’avoir un fonds de respect pour le « matériel humain » que vous manipulez et déplacez dans tous les sens.
Après la guerre des Six jours, un colonel de Tsahal, dans une conférence à Dijon, a dit que tout peuple acculé à la menace de destruction aurait agi de la même façon. Il oubliait, comme beaucoup de Juifs et de non-Juifs, que « Sans l’Eternel qui nous protégea, Qu’Israël le dise ! 2 Sans l’Eternel qui nous protégea, Quand les hommes s’élevèrent contre nous, 3 Ils nous auraient engloutis tout vivants, Quand leur colère s’enflamma contre nous ; 4 Alors les eaux nous auraient submergés, Les torrents auraient passé sur notre âme ;
5 Alors auraient passé sur notre âme Les flots impétueux. 6 Béni soit l’Eternel, Qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents ! 7 Notre âme s’est échappée comme l’oiseau du filet des oiseleurs ; Le filet ’est rompu, et nous nous sommes échappés. 8 Notre secours est dans le nom de l’Eternel, Qui a fait les cieux et la terre. (Ps. 124, Cantique des degrés. De David.) Les miracles qui s’opèrent en Israël et pour Israël sont si nombreux qu’il est impossible de les énumérer. Voyez la série (en anglais) « Against All Odds » qui donne un grand nombre de témoignages directs et irréfutables. Israël est né parce que le temps était arrivé de l’accomplissement des prophéties, et toutes les autres causes sont secondaires. Israël est-il capable de la reconnaître ?