Israël facilite le processus d’alyah grâce à une réforme historique des licences
Après des mois de préparatifs approfondis menés par le ministre de l’Aliyah et de l’Intégration, les professionnels agréés qui envisagent d’immigrer en Israël pourront désormais entamer leurs procédures d’obtention d’une licence avant d’arriver dans le pays.
Par Ariel Kahana
Une décennie de barrières bureaucratiques pour les immigrants professionnels en Israël pourrait prendre fin suite à une décision gouvernementale révolutionnaire approuvée dimanche qui simplifiera le processus d’octroi de licences pour les nouveaux arrivants en provenance des pays occidentaux.
Après des mois de préparatifs approfondis menés par le ministre de l’Aliyah et de l’Intégration Ofir Sofer, en coordination avec huit autres ministères, les professionnels agréés qui envisagent d’immigrer en Israël pourront désormais entamer leurs procédures d’obtention de licence avant d’arriver dans le pays.
Il s’agit d’une rupture significative par rapport au système précédent, qui exigeait que les immigrants s’installent d’abord en Israël avant d’entamer un long processus d’adaptation de leurs qualifications professionnelles aux normes israéliennes. Le délai d’obtention des licences israéliennes a toujours été l’un des principaux obstacles à l’immigration, poussant souvent les professionnels frustrés à retourner dans leur pays d’origine lorsqu’ils se trouvaient confrontés à d’énormes obstacles bureaucratiques.
Le nouveau cadre permettra aux ingénieurs, géomètres, vétérinaires, comptables, agents d’assurance, conseillers financiers, travailleurs sociaux et autres professionnels de soumettre leur documentation à distance et d’obtenir des licences temporaires avant de faire leur aliyah et de recevoir leur carte d’identité israélienne.
Ces licences temporaires accéléreront le processus d’obtention de titres permanents après l’arrivée. Chaque profession aura ses propres normes spécifiques déterminant le calendrier d’obtention des licences en fonction des spécialisations requises. De plus, le ministère de l’Alya et de l’Intégration fournira des conseils personnalisés à chaque immigrant pour faciliter son intégration dans le marché du travail israélien.
Des olims français à l’aéroport international Ben Gourion en Israël, le 2 août 2024. Crédit photo : Yossi Zeliger
Parallèlement à cette réforme, le ministère met également en œuvre des programmes spécifiquement conçus pour attirer les médecins juifs du monde entier en Israël. Les responsables du ministère estiment que cette nouvelle politique générera 3,8 milliards de shekels (1,07 milliard de dollars) pour l’économie israélienne d’ici 2034.
Le ministre Sofer a exprimé sa gratitude au Premier ministre Benjamin Netanyahu et à ses collègues ministres pour leur soutien, saluant la décision comme un tournant : « L’approbation gouvernementale d’aujourd’hui représente un réel progrès pour les immigrants actuels et potentiels en Israël. Je remercie mes collègues ministres des Finances, de l’Éducation, de la Justice, de la Protection sociale, de la Santé, de l’Agriculture et du Travail pour leur engagement envers cette législation historique. Cette réforme nécessaire permettra aux immigrants de maximiser leur potentiel professionnel dès leur arrivée. Il n’y a aucune justification pour ne pas reconnaître les diplômes valides des nations avancées en Israël. Cela marque une avancée significative à la fois pour notre économie et pour l’immigration. »
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a félicité M. Sofer et a souligné son soutien de longue date à cette réforme malgré la résistance bureaucratique : « C’est une initiative que je défends depuis des années. Le système précédent a fait du tort non seulement aux immigrants mais aussi à Israël lui-même. Les immigrants étaient soumis à des difficultés inutiles. La suppression de ces barrières à l’emploi est vraiment la bienvenue », a déclaré M. Netanyahu.
JForum.fr avec ILH
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L’alyah se prépare plusieurs années à l’avance. C’est quasiment, et souvent réellement, un projet entrepreneurial. N’importe quel professionnel digne de ce titre, médecin, ingénieur, manager, etc.., sait pertinemment que pour exercer son métier dans un pays, il doit en maîtriser la langue, notamment dans son domaine professionnel, mais aussi acquérir quelques notions de gestion de la vie dans ce pays, pour s’y intégrer facilement.
Pour la langue hébreu il faut largement 3 ans pour l’hébreu général et acquérir la capacité à lire couramment la presse et la littérature israéliennes, et 2 ans d’hébreu scientifique pour lire facilement les textes et publications dans son domaine professionnel. Des Juifs objectent que l’anglais suffirait pour communiquer en Israël. Il n’est pas prouvé que tous les israéliens comprennent l’anglais, notamment scientifique et professionnel. Je vois mal un chirurgien Juif demander à une panseuse ou instrumentiste israélienne une pince particulière en anglais, un ingénieur donner des instructions techniques de production en anglais aux employés, un directeur financier essayer d’interpréter des comptes comptables en hébreu sans en maîtriser la langue, etc..D’autres objectent qu’on peut traduire simultanément en utilisant l’intelligence artificielle, c’est ridicule.
En France, 3 années d’études à l’INALCO, suffisent à peine pour l’hébreu général, mais l’hébreu professionnel n’y est aucunement enseigné. Les » enseignants » du département d’ivrit de l’INALCO n’ont bien souvent pas été recrutés selon la compétence, la valeur et le mérite, mais sur la combine, le favoritisme et le népotisme, ils n’ont aucune compétence, ni ouverture, en matière d’hébreu scientifique, et Israël n’a rien fait à ce sujet.
Le second point est ce que je qualifie de gestion de la vie, le Droit, la fiscalité israélienne, etc..Cette connaissance n’est sûrement pas accessible en France.
Enfin, un point capital est l’attractivité actuelle d’Israël. D’abord, la guerre actuelle et l’inefficacité de l’armée de terre à Gaza, montrent combien ce pays n’est pas sécurisé, et que les droits fondamentaux donnés par Dieu, n’y sont pas un absolu pour les Juifs. Ensuite, Israël reste très diabolisé en France, pour négativer tout désir d’alyah, afin d’essayer d’exploiter les professionnels Juifs. La communication reste très difficile entre l’État Nation du Peuple Juif et les professionnels Juifs vivant en Diaspora, et Netanyahou devrait intervenir ici. Il faut rendre accessible, au moins à Paris, les textes et publications en hébreu professionnel et scientifique. En attendant, Il est clair que les Juifs doivent quitter la France, mais pas nécessairement pour Israël.
Vos propos ainsi énoncés sur la France ne vont pas assainir la vie des Français – Juifs.
Au contraire, vous vous présentez comme un francophobe et ainsi, en votre qualité d’Israélite (les droits fondamentaux donnés par Dieu,) vous militez pour le Grand Israël immense ghetto religieux de l’avenir.