En Israël, Estrosi accorde une subvention qui fait polémique

LE SCAN POLITIQUE – Christian Estrosi, qui a rencontré mercredi le premier ministre israélien à Jérusalem, a annoncé le versement d’une subvention de 50.000 euros à une association paragouvernementale qui soutient la colonisation dans les territoires occupés [comprendre : les implantations juives dans les territoires disputés. Terminologie exacte de la Résolution 242 de l’ONU].
Le déplacement de Christian Estrosi en Israël a fait réagir, vendredi, plusieurs élus socialistes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’est d’abord la rencontre, mercredi, avec le premier ministre Benyamin Nétanyahou qui a provoqué l’ire de la gauche. «Je lui ai dit tout mon soutien après la résolution de l’ONU», a expliqué Christian Estrosi sur Twitter, au lendemain d’un vote onusien qui exhorte Israël à cesser sa politique d’implantation en Judée-Samarie et à l’Est de Jérusalem (termes remis dans leur sens légal). L’ancien ministre a d’ailleurs dénoncé le refus de la France d’engager son véto pour bloquer le vote de cette résolution. «Je veux citer ici la phrase du livre d’Esaïe: “Pour Jérusalem, je ne me tairai point”», a lancé Christian Estrosi pour illustrer sa prise de position.
«Rien ne peut justifier le déplacement (de Christian Estrosi) en Israël aux frais de la métropole (Nice Côte d’Azur) pour soutenir Nétanyahou», a rétorqué Patrick Allemand, le chef de file de l’opposition municipale à Nice. «À quel titre un président de Métropole et des élus métropolitains vont-ils soutenir la politique étrangère d’un Etat condamné par l’ONU?», s’est ensuite interrogé à l’AFP Xavier Garcia, le premier secrétaire du Parti socialiste dans les Alpes-Maritimes.
«Clientélisme pur»
Mais une autre étape du voyage de Christian Estrosi fait polémique. A l’occasion d’une cérémonie en hommage aux victimes de l’attentat du 14 juillet à Nice, l’élu a planté plusieurs arbres à Jérusalem et a annoncé le versement prochain d’une subvention à une association paragouvernementale. «Avec le soutien de ma majorité régionale, une subvention de 50.000 euros sera versée au courant du premier trimestre au KKL par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour contribuer au reboisement de la forêt détruite (par les incendies de l’été dernier, ndlr), a lancé l’ancien ministre.
Le KKL (Keren Kayemeth LeIsrael, ou Fonds national juif), qui se présente sur son site comme «le bras exécutif du peuple juif pour la rédemption et le développement de la terre d’Israël», est l’objet de critiques pour son soutien à la colonisation et ses activités à Jérusalem-Est et sur le plateau du Golan annexé, comme le souligne Buzzfeed.
Ce qui fait dire à Christophe Castaner, le chef de file des socialistes lors des dernières élections régionales en Paca, que ce voyage et cette annonce constituent «du clientélisme pur». «Non seulement le contribuable paie le déplacement, mais on apprend qu’il engage la région pour acheter une clientèle», celle des «amis d’Israël», a dénoncé le député contacté par l’AFP. Ce dernier regrette que Christian Estrosi «conteste l’existence de la Palestine» quand la France porte «la position de l’équilibre». «Que certains arbres soient plantés en hommage aux victimes de l’attentat de Nice, d’accord, mais ça me paraît un peu tiré par les cheveux. À mon avis, ils ont du mal à justifier cette dépense», a également réagi auprès de Buzzfeed Jean-Christophe Picard, le président d’Anticor, l’association qui lutte contre la corruption en politique.
La métropole Nice Côte d’Azur a réagi en déclarant que «le déplacement, préparé depuis plus d’un mois, était inscrit au programme depuis le début d’année. Il a duré cinq jours et était composé de trois parties». «Une partie pour nouer et renforcer les relations que Nice entretient avec les villes israéliennes», a détaillé la métropole. Dans la deuxième partie, «il s’agissait de soutenir la plantation d’arbres dans une région sinistrée par un incendie et de planter 86 arbres en mémoire des victimes de l’attentat de Nice». La troisième partie était composée «de rendez-vous institutionnels de haut niveau, notamment avec le premier ministre Benyamin Netanyahu, qui fut un des premiers à témoigner son soutien à Nice après l’attentat du 14 juillet».
![]() |
![]() |
Je vomis la gauche française qui est pro arabe et qui se montre sous son vrai jour, tant par l’attitude de ce président fantoche qui nous a fait croire au premier vote de l’unesco et que le vote français était une erreur et que cela ne se reproduirait pas que par toutes les attitudes hypocrites que la france a adopté, ainsi que pour obtenir les faveurs de ces potentats arabes.
Hollande va continuer à allumer des bougies pour les futurs morts d’attentats mais dans son dernier baroud « d’honneur » il va saluer les soldats en irak qui meurent dans une guerre qui ne nous concerne pas. Mais cela correspond d’après lui à l’image qu’il se fait du socialisme
Pauvre france
A quel titre cet encu… de garcia Espagnol de souche a été naturalisé Français ? A quel titre babasse vient faire son marché en France et repart non pas avec 50.000 euros pour planter des arbres mais des millions d’euros pour faire la guerre ?
La gauche est foutue pour des décennies en France comme dans plusieurs pays Européens
L’Etat d’Israël a été proclamé en 1947 à la fin du mandat GB non ? et cet Etat s’étendait de la Mer au Jourdain, exact ou pas ?
Il a été approuvé par les instances internationales, oui ou non ?
Si oui, comment auraient-ils pu revenir sur cette décision ??
Qui peut répondre ?
Non, c’est la résolution 181 de l’ONU qui date du 27 novembre 1947 et qui partageait ce qu’il restait de la « Palestine mandataire » (amputée de la Jordanie créée précédemment par les anglais et indépendante en 1946) entre un « Etat Juif » et un « Etat Arabe ». Soit effectivement la partie restante entre le Jourdain et la Méditerranée. L’Etat d’Israël a été proclamé le 14 mai 1948. Les pays arabes lui ont déclaré la guerre le lendemain…
Je vous conseil un petit livre mais ô combien instructif sur cette histoire : il s’agit d’un « Que Sais-je », fameuse collection, intitulé « Le Sionisme » mais le premier celui de Michael Herszlikowicz. C’est une mine d’information en 125 pages.
Rappelons, à toutes fins utiles, à cet imbécile de Xavier Garcia qui nous prend pour des idiots, que les « résolutions » de l’ONU ne sont que des avis et des recommandations et qu’elle n’ont pas force de loi, y compris celles du Conseil de Sécurité (même si ces dernières peuvent être « contraignantes » par l’emploi d’une force armée…). Il y a des États qui votent pour, d’autres contre et d’autres encore qui s’abstiennent. Et qu’une majorité se dégage ne change rien à l’affaire d’un point de vue juridique. Les résolutions de l’ONU ne sont pas du « droit international » (à l’instar des traités signés entre États et qui n’engagent d’ailleurs que les signataires) et aucun État n’est obligé de s’y soumettre. Sinon ce conflit n’aurait jamais vu le jour après la résolution 181 de 1947…
« À quel titre un président de Métropole et des élus métropolitains vont-ils soutenir la politique étrangère d’un Etat condamné par l’ONU ? »
Au titre qu’un élu de la République Française est un homme libre et qu’il peut ainsi être en désaccord avec les décisions de l’ONU comme tout un chacun ! Surtout quand on sait le poids des pays dit musulmans (au nombre de 57 tout de même…) et des pétro-dollars dans cette assemblée d’États.
C’est tout de même incroyable cette propension qu’a la gauche à faire de toute décision de l’ONU une parole d’Évangiles…