Hyper Cacher : mise en examen d’un homme dont l’ADN a été retrouvé sur une arme

>Faits divers|Le Parisien avec AFP|08 juillet 2017, 12h09|0
 Illustration. Une prise d’otage a eu lieu le 9 janvier 2015 dans cet Hyper Cacher situé porte de Vincennes.LP/ARNAUD JOURNOIS

Le Parisien avec AFP
Faits diversDjihadismeAttentat de l’Hyper CacherAmedy Coulibaly

Les deux autres personnes placées en garde à vue mercredi dans l’enquête sur la fourniture des armes à Amedy Coulibaly, l’auteur de l’attentat djihadiste contre l’Hyper Cacher, en janvier 2015, ont été relâchées samedi.

Un homme de 42 ans, dont l’ADN a été retrouvé sur une des armes d’Amedy Coulibaly, auteur de l’attentat djihadiste contre l’Hyper Cacher à Paris en janvier 2015, a été incarcéré samedi. Interpellé en région parisienne et placé mercredi en garde à vue, il a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

 

Cet homme, Abdelaziz S., a été incarcéré dans l’attente d’un débat devant le juge des libertés et de la détention qui doit se prononcer sur son éventuel placement en détention provisoire. «En garde à vue, le suspect n’a fourni aucune explication satisfaisante pour justifier la présence de son ADN à l’intérieur de l’arme, mais assuré n’avoir eu aucune connaissance des intentions de Coulibaly», a relevé une source proche de l’enquête.

Deux femmes de 23 et 31 ans, interpellées à Roubaix en début de semaine, ont en revanche été relâchées. Les traces ADN de l’une d’elles avaient également été retrouvées sur une arme.

 

Des armes importées de Slovaquie

Deux jours après l’attentat contre Charlie Hebdo perpétré par les frères Kouachi, Amedy Coulibaly avait assassiné quatre personnes dans le magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris, avant d’être tué dans l’assaut des forces de l’ordre. La veille, il avait tué une policière municipale à Montrouge (Hauts-de-Seine).

Selon l’enquête, les armes de Coulibaly – cinq Tokarev et un fusil d’assaut venus de Slovaquie, démilitarisés puis remilitarisés – étaient passées par un intermédiaire en Belgique avant d’être achetées, parmi des dizaines d’autres, par la société de l’épouse d’un trafiquant d’armes présumé, Claude Hermant.

Hermant, ancien mercenaire pendant la guerre en ex-Yougoslavie, proche des milieux d’extrême droite, affirme les avoir ensuite revendues à un autre trafiquant présumé, Samir L., pour infiltrer un réseau, avec l’aval de la gendarmerie. Dans l’enquête sur les attentats de janvier, dix hommes, dont Samir L. intermédiaire présumé de Coulibay, ont déjà été mis en examen, suspectés à des degrés divers d’avoir apporté une aide logistique aux tueurs. Tous nient avoir eu connaissance du projet terroriste. Quant à Claude Hermant et son épouse, ils ont été placés à deux reprises en garde à vue, sans être mis en examen.

 

  leparisien.fr

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