Rapport de HRW sur les Atrocités du 7 octobre : Une Analyse des Crimes contre l’Humanité par les Groupes Armés Palestiniens
Le rapport publié récemment par Human Rights Watch (HRW) met en lumière des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés par des groupes armés palestiniens, notamment les Brigades Izz ad-Din al-Qassam, l’aile militaire du Hamas, ainsi que par quatre autres groupes armés, lors des événements du 7 octobre. Ce document accuse les combattants palestiniens d’avoir commis des exécutions sommaires, pris des otages et mené d’autres actes de violence graves qui violent les lois de la guerre.
Le rapport, intitulé « Je ne peux pas effacer tout le sang de mon esprit » : l’assaut du 7 octobre des groupes armés palestiniens contre Israël », appelle les gouvernements ayant de l’influence sur ces groupes à exercer des pressions pour la libération de tous les otages civils. Des violations graves du droit international humanitaire ont été recensées presque partout où des attaques civiles ont eu lieu, incluant des crimes de guerre et des meurtres.
HRW détaille comment ces groupes ont ciblé des civils et des biens civils, commettant des homicides volontaires, des traitements cruels, des violences sexuelles et des prises d’otages. Les combattants palestiniens ont utilisé des grenades et des armes à courte portée contre des civils cherchant à fuir, incendiant des maisons et tuant ou capturant des personnes sur leur passage.
Le rapport démontre que la prise d’otages faisait partie intégrante de l’attaque, et non un accident ou des actes isolés. Des preuves, y compris des témoignages de survivants et des vidéos, montrent que les combattants visaient délibérément les civils dès le début de l’attaque, ce qui suggère une planification et une coordination poussées des meurtres et des prises d’otages.
HRW demande également des enquêtes plus approfondies sur d’autres crimes potentiels contre l’humanité, comme les viols et les violences sexuelles, et sur des persécutions basées sur des motifs raciaux, ethniques ou religieux. Malgré l’absence de témoignages vérifiables concernant les viols, des rapports suggèrent qu’il y a des motifs raisonnables de croire que des violences sexuelles ont eu lieu lors des attaques du 7 octobre.
Les conséquences de l’attaque se sont étendues à la réponse israélienne, qualifiée de punition collective par HRW en raison de la coupure des services essentiels à Gaza et du blocage des aides humanitaires. HRW critique également le blocus de Gaza imposé par Israël depuis plus de 17 ans, le qualifiant de crime d’apartheid et de persécution.
Le rapport mentionne aussi les pertes humaines du côté palestinien, avec plus de 37 900 morts, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé à Gaza, bien que ce dernier soit critiqué pour sa fiabilité et la distinction entre civils et combattants.
HRW exhorte toutes les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire et demande la libération immédiate des civils retenus en otage par les groupes armés palestiniens. L’organisation appelle également à des mesures disciplinaires contre les responsables de crimes de guerre et à la livraison de ces personnes à la Cour pénale internationale (CPI).
L’ONG Monitor, un groupe de recherche basé à Jérusalem, a critiqué le rapport, le qualifiant de manipulation politique, visant à équilibrer les critiques envers les deux côtés du conflit pour plaire à ses partisans.
En conclusion, le rapport de HRW sur les événements du 7 octobre met en lumière des violations flagrantes des droits humains et appelle à des actions concrètes pour prévenir de telles atrocités à l’avenir, tout en insistant sur la nécessité de justice pour les victimes des deux côtés du conflit.
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