Houria Bouteldja ou le racisme pour les nuls
Thomas Guénolé à Houria Bouteldja : « Vous êtes… par ce-soir-ou-jamais
Détourner un avion est spectaculaire et dangereux. Détourner des valeurs est moins spectaculaire, mais tout aussi dangereux. Tel est l’exercice auquel se livre Houria Bouteldja, égérie des Indigènes de la République, dans son dernier ouvrage, les Blancs, les Juifs et nous, petit bréviaire de l’antiracisme détourné en racialisme décomplexé.
Pour ce genre d’exercice, mieux vaut avoir des parrains. On se référera donc à Sartre. Attention ! Pas n’importe quel Sartre, mais celui justifiant les attentats de Septembre noir contre l’équipe israélienne participant aux jeux Olympiques de Munich, en 1972 (11 morts). On invoquera alors le principe selon lequel le terrorisme est, certes, une arme terrible, mais nécessaire quand les opprimés n’en ont pas d’autres, argument qui peut servir en d’autres occasions, encore plus sanguinaires. Bravo, donc, à Jean-Paul Sartre, cet homme qui a osé être « un traître à sa race », celle des Blancs – les Blancs racistes, s’entend, ce qui est une tautologie.
Pour mettre les points sur les i, on écrira : « J’appartiens à ma famille, à mon clan, à mon quartier, à ma race, à l’Algérie, à l’islam. » Dont acte. Pour défendre « nos frères », on ira jusqu’à tenir des propos d’une ambiguïté raffinée sur les droits des homosexuels et sur le féminisme, causes forcément douteuses puisque défendues par des « démocrates blancs ». Pour les gays, on rappellera une formule vieille comme le monde, mais qui conserve une fraîcheur intacte : « Nos hommes ne sont pas des pédés. » A contrario, on célébrera « la puissance virile de nos hommes » (des vrais, eux).
S’agissant du féminisme, on expliquera qu’il « fait partie des phénomènes européens exportés », autrement dit des marchandises avariées dont il faut se méfier. Histoire de montrer jusqu’à quelles extrémités peut conduire la logique communautariste, on évoquera le cas d’une femme noire violée par un homme noir à qui l’on demande pourquoi elle n’a pas porté plainte. Réponse de cette dernière : « Je ne pouvais pas supporter de voir un homme noir en prison. » Un Blanc qui viole une Noire, c’est un crime raciste. Un Noir qui viole une Noire, c’est une affaire de famille.
Pour conclure, on fera le rappel religieux nécessaire en ce pays menacé par une « impiété collective ». En effet, Allah « échappe à la raison blanche », alors que, « de sa foi, l’indigène tire sa puissance ». Il sait qu’il lui faut condamner « les théories blasphématoires ». On précisera même au cas où certains n’auraient pas compris : « Répétons-le autant que nécessaire : Allahou Akbar ! Détournons Descartes et faisons descendre tout ce qui s’élève. »
Voilà. On aura rempli sa mission. On pourra ensuite se regarder dans la glace sans être tenté de l’essuyer, ce qui serait pourtant le seul geste salutaire.
*Les Blancs, les Juifs et nous, de Houria Bouteldja, La fabrique, 140 p., 9 €.
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Comment est-elle encore invitée sur des plateaux de TV ?
Si un « »souschiens » (selon son expression) parlait des musulmans comme elle le fait des souschiens,
ce serait …. direction tribunal !
Il serait intéressant de connaître le ou la fonctionnaire qui a signé sa nationalité Française. Ces crevards restent des étrons fous qui osent se prétendre intellectuel
Inutile de faire la pub à des torchons qui ne vont pas bouleverser le monde littéraire ni le monde politique. Frédéric Teddei s’en chargera. Reste chez cette femme une haine des juifs qui doit lui tordre les intestins, et cela suffit pour me réjouir.
On se demande vraiment ce qu’elle fait en FRANCE celle-là !
La FRANCE devrait lui offrir pour récompense, une billet d’avion direction ALGER (d’où elle se réclame), et l’interdire de remettre les pieds en FRANCE, terre qu’elle honnit !