’Hanoucca: Une sagesse raisonnable
A la lecture du récit de ’Hanoucca, on peut s’étonner de la teneur du conflit qui opposa les Juifs aux Grecs. Ces derniers n’étaient pas des barbares. Loin de là. Ils appréciaient la philosophie et savaient parfaitement que celle du judaïsme avait des fondements d’une grande valeur. Dès lors, quel était l’enjeu de ce conflit ?
Pour les Maîtres de la Kabbala, la tradition ésotérique, l’huile symbolise la sagesse. On peut le comprendre aisément, dans la mesure où l’huile (à la différence de l’eau) adhère aux parois de l’ustensile dans lequel on la dépose.
De même pour la sagesse qui doit concrètement imprégner notre vie. Ainsi, dans le Temple lorsque la Ménora était allumée avec de l’huile cela signifiait que le peuple juif éclairait le monde avec la sagesse de la Thora.
Les Grecs refusèrent ce cérémonial et l’empêchèrent parce qu’il ne s’inscrivait pas dans leur conception de la sagesse. Pour eux, il était légitime d’éclairer le monde de la sorte mais cet éclairage devait correspondre au verset qui proclame dans la parachath Vaèth’hanane que la Thora est « …votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples ».
Certes la Thora est une sagesse grande et profonde mais pourquoi la rattacher à D.ieu, autrement dit à une conception qui transcende l’humain ?
S’attacher à l’Infini
C’était là la pierre d’achoppement entre la conception juive et la conception grecque de la sagesse. Les Grecs voulaient une sagesse raisonnable, une sagesse élevée mais qui reste dans le domaine de l’entendement humain, du compréhensible.
Pour les Juifs, au contraire, la sagesse n’était pas (dans son essence) une question de grandeur intellectuelle mais de pureté de l’âme, par l’attachement à D.ieu qu’elle devait susciter. Un Juif qui étudie la Thora doit constamment se rappeler que cette sagesse est avant tout la sagesse de D.ieu, une sagesse qui tire son origine de l’Infini.
C’est ce qui explique que les Grecs ne cassèrent pas les fioles qui contenaient de l’huile pure. Ils ne cherchèrent pas à anéantir la sagesse juive mais à lui enlever sa touche divine, donc inaccessible à leur intelligence.
C’est pourquoi ils rendirent l’huile impure, signifiant par ce geste qu’ils ne voulaient pas associer les concepts de pureté et d’impureté à une sagesse rationnelle.
Une cause et un but
Plus finement, nous pouvons aller plus loin. Les Grecs reconnaissaient que D.ieu était, quelque part, à l’origine de la sagesse juive mais cette conscience s’arrêtait là, dans la mesure où ils acceptaient D.ieu comme cause mais non comme but.
De toutes les traditions qu’ils avaient connues, une seule faisait de la soumission et de l’attachement à D.ieu une fin en soi, une démarche qu’ils ne pouvaient pas comprendre.
C’est ce qui explique que ’Hanoucca est la fête de l’engagement et du dépassement, aussi bien du côté de l’homme que du Créateur: puisque les ’Hachmonaïm luttèrent pour préserver la flamme de la pureté de la Thora, même si cette flamme ne leur était pas accessible intellectuellement, D.ieu fit de même. Il dépassa le cadre naturel de la création pour offrir à Son peuple un miracle.
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Lorsque Rabbi Shimon bar Yohay et son fils Eléazar séjournèrent dans la grotte de Méron au temps de l’occupation de la Judée par l’empire romain, le prophète Elie apparut aux deux saints hommes avec lesquels il partageait des enseignements secrets d’un niveau spirituel très élevé.
L’un de ces enseignements fut que lorsque sera venu le temps de la Rédemption, le despotisme du « Néron oriental » tombera (pour libérer les nations) et en cette même période tombera la ville de Damas « Damessek » en hébreu. La valeur numérique de Néron mizrahi ou Néron oriental équivaut à la guematriya (valeur numérique) du nom de Bashar el Assad… or, celui-ci vient de tomber ainsi que la ville de Damas… Le nom de Damessek équivaut au nom de Mikdash et le prophète a continué en prédisant que le Messie ne tarderait plus à se dévoiler…. Nous ne tarderons plus si D le veut bien à voir arriver cette date tant attendue… Qu’ HaShem nous accorde ceci avec beaucoup de miséricorde. Amen.
Le mercredi 25 au soir, nous allumerons la première lumière de Hanouka qui marque la renaissance de la liberté d’être du peuple juif et qu’HaShem fasse que tous nos chers frères et sœurs retenus en otages et que tous ceux qui sont retenus en otage regagnent leurs familles ainsi que tous nos valeureux soldats amen et que soient guéris tous nos blessés.
Hanouka saméah et kol touv, Dr Caroline Elisheva Rebouh PhD.
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Notre monde actuel repose sur les fondements de deux cultures : la culture juive et la culture grecque.
Toutes deux chérissaient le monde des idées.
Pourtant, à ce jour, elles représentent deux visions du monde qui s’affrontent encore.
Aujourd’hui encore, nous nous battons :
La dignité humaine signifie-t-elle que notre esprit est la mesure de toute chose ?
Ou signifie-t-elle que nous sommes à l’image de Dieu, inextricablement liés à l’infini qui se trouve au-delà de l’esprit ?
Les Grecs ont atteint le sommet de l’intellect à leur époque. Leur idéal était un monde construit sur l’esprit humain.
Mais le peuple juif avait fait l’expérience d’une réalité plus profonde, indescriptible et inexplicable.
Il a compris qu’un monde fondé sur la seule raison humaine ne pouvait subsister.
Les conquérants grecs se sont élevés, sont tombés et ont disparu.
Le peuple juif, lui, est toujours aussi fort.
C’est pourquoi nous allumons des bougies à Hanoukka.
Pas une lumière pour voir.
Pas de la lumière pour quelque usage que ce soit.
De la lumière pure. Une lumière éternelle.
Rabbin Tzvi Freeman
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Hanoukia avec 11 bougies ? 2 de trop !