Le chef du Hamas se rend à Beyrouth pour la première fois en 27 ans
Ismail Haniyeh participera de la capitale libanaise à une réunion convoquée par le président palestinien Abbas pour discuter de l’accord Israël-EAU ; la conférence inclura toutes les factions palestiniennes, y compris l’OLP et le Jihad islamique
Le chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, est retourné à Beyrouth pour la première fois en 27 ans, a déclaré mardi un porte-parole du groupe terroriste.
Sa visite a été brusquement annulée lundi soir avant d’être remise à l’ordre du jour mardi matin.
De Beyrouth, Haniyeh devait participer par vidéoconférence à une réunion jeudi dirigée par le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, a rapporté la chaîne Al-Arabiya basée à Dubaï.
La réunion inclura des représentants de toutes les factions palestiniennes, y compris de l’OLP et du Jihad islamique.
L’objectif de la réunion devait être de synthétiser les initiatives pour contrer le plan de paix américain, surnommé «l’accord du siècle», les plans d’annexion d’Israël de la Cisjordanie et de la vallée du Jourdain, et le récent accord de normalisation entre Israël et les Émirats arabes unis.
La dernière visite du chef du Hamas au Liban remonte à 1993, après qu’Israël a exilé 415 cadres et terroristes islamistes de Cisjordanie et de la bande de Gaza vers le Liban.
Leur exil a finalement été interrompu après la pression des États-Unis sous le président Bill Clinton de l’époque.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a également condamné l’expulsion massive à l’époque, la qualifiant de violation de la quatrième Convention de Genève.
Selon les analystes, le Liban se présente comme une «base arrière discrète» du Hamas, dont le siège est situé dans un immeuble résidentiel de la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.
Le Hamas a annoncé lundi qu’il avait conclu un accord avec Israël pour désamorcer la violence à la frontière de la bande de Gaza, où le groupe terroriste a pris le contrôle en 2007.
Les pourparlers, qui ont été négociés par l’envoyé du Qatar dans la bande de Gaza, Mohammed al-Emadi, « ont abouti à des accords entre nous et Israël pour rétablir le calme dans la région et empêcher une escalade de la violence », a déclaré le Hamas dans un communiqué.
L’accord inclurait la facilitation de projets sociaux pour aider à faire face à la situation humanitaire désastreuse et à freiner la propagation du COVID-19 dans l’enclave côtière.
En échange, le Hamas mettrait fin à la vague de ballons incendiaires expédiés de Gaza vers le sud d’Israël, provoquant des dizaines d’incendies de forêt dévastateurs.
![]() |
![]() |
Hanyeh à Beyrouth en même temps que le Micron ? Bizarre, bizarre..
D’ici à ce que le minable p’tit con en profite pour le rencontrer et déclarer que le hamas a été élu démocratiquement et qu’il reconnait son aile « politique » n’étonnera que les naïfs.
Les Mickey d’Orsay ne savent plus quoi inventer pour exister au Moyen Orient, sauf qu’il y a déjà beaucoup de monde surplace, à commencer par l’Iran, les USA, la Russie et la Chine.
Que pèse la France face à eux, à part pour la distribution d’argent magique qu’elle n’a pas ??
Ouais, enfin, le bashing politique a des limites quand même. Sur le principe, tout n’est pas faux, puisque le Hamas, à ce compte-là, a aussi une branche « politique », puisqu’il dirige Gaza et négocie ses trêves selon de plus en plus de paramètres économiques. Cela dit, le Hamas est entièrement condamné comme « terroriste » unanimement par l’Europe, à la différence de son parrain et hébergeur à Beyrouth. Parce qu’il existe une branche « politique » avec laquelle on veut négocier et qui s’appelle Fatah. Sinon, il n’y aura jamais d’Etat Palestinien, comme il existe un Etat libanais factice…