Dans l’ombre des tensions avec les États-Unis, Gallant s’envole pour Washington : « des rencontres cruciales pour l’avenir de la guerre »
Le but du voyage du ministre de la Défense aux États-Unis est de résoudre la crise des armements. Une grande partie de la visite portera sur la situation sécuritaire dans le nord. Le médiateur Hochstein a clairement indiqué lors d’entretiens à huis clos qu’il « n’avait pas baisser les mains » mais Le Canada se prépare à évacuer ses citoyens du Liban comme le Koweït qui a appelé ses citoyens à quitter le pays.
Le ministre de la Défense Yoav Galant est parti ce soir (entre samedi et dimanche) pour les États-Unis, où il s’entretiendra avec de hauts responsables du gouvernement américain. Gallant devrait notamment rencontrer le secrétaire d’État Anthony Blinken, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et d’autres hauts responsables de la Maison-Blanche, du département d’État, du Congrès et du gouvernement américain. En montant à bord de l’avion, Gallant a déclaré : « Les réunions sont d’une importance cruciale en ce moment. Nous sommes prêts à toute action qui pourrait être nécessaire – tant à Gaza, qu’au Liban et ailleurs. »
Le ministre de la Défense a également déclaré que « la transition vers la Phase III dans la bande de Gaza est d’une grande importance. Je discuterai avec les hauts responsables de l’administration américaine de cette transition, de la manière dont elle peut également permettre d’autres choses, et je sais que nous parviendrons également à une coopération étroite entre Israël et les États-Unis sur cette question ».
Le but du voyage est de trouver une solution à la crise des armements entre Israël et les États-Unis. Il n’est pas certain qu’après la vidéo de la confrontation du Premier ministre Benjamin Netanyahu avec les Américains, on s’attende à ce que ceux-ci débloquent la cargaison bloquée.
Une grande partie de la visite portera sur la situation sécuritaire dans le nord, alors que l’administration américaine tente d’empêcher l’ouverture d’une vaste campagne au Liban. Le voyage du ministre de la Défense intervient après les entretiens tenus à la Maison-Blanche par le ministre Ron Dermer et le président de l’Assemblée nationale, Tzachi Hanegavi.
Entre-temps, le médiateur américain Amos Hochstein a précisé lors d’entretiens à huis clos qu’il n’avait pas baissé les bras et qu’il n’avait pas déclaré l’échec des négociations diplomatiques. Parallèlement, après que le Canada a annoncé qu’il avait envoyé des forces pour secourir ses citoyens du territoire libanais, le Koweït a également appelé hier ses citoyens se trouvant au Liban à quitter le pays. Le monde occidental et arabe se préparent, tandis que les États-Unis tentent d’empêcher une flambée de violence dans la région.
JFORUM.FR
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Ce que les bonnes âmes d’Alice au pays des merveilles oublient ou plutôt feignent d’ignorer, c’est qu’Israël possède depuis plus d’un demi-siècle un arsenal nucléaire pouvant raser tout le Moyen-Orient et qu’en cas de déflagration majeure avec l’Iran et ses sous-fifres, cogner le premier mettra un terme définitif à cette hégémonie du terrorisme qui n’est autre qu’islamique. Une fois de plus, après les guerres éclair de 1949, 1956, 1967, 1973, 1982, 2006, 2014, Arabes et Perses ont besoin d’un dernier coup de massue pour les ramener à leur propre réalité.
Si une guerre totale est inévitable entre Israël et ses voisins, de nouveaux territoires seront définitivement conquis comme le fut le découpage géographique de l’Europe à travers les guerres séculaires et la construction de l’Amérique du Nord sur les peuples autochtones. Israël ne pourra pas indéfiniment recevoir des Aliyah dans un espace clos. Une prison, même dorée, reste une prison.
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