Fin de l’occupation à Sciences Po après un compromis sur la cause palestinienne
Après plusieurs jours de tensions, la direction de Sciences Po Paris a trouvé un terrain d’entente avec les étudiants mobilisés pour la cause palestinienne. Un accord a été conclu vendredi soir, permettant l’évacuation pacifique des locaux occupés.
Dans un message adressé à la communauté, l’administrateur provisoire Jean Bassères a détaillé les engagements réciproques. Du côté de l’institution, un débat ouvert sera organisé d’ici jeudi prochain, abordant notamment la question des partenariats avec des organisations liées à Israël, comme le réclamaient les manifestants.
En contrepartie, les étudiants se sont engagés à ne plus perturber les cours, examens et activités de Sciences Po. Une trêve était indispensable pour apaiser les esprits et revenir à un fonctionnement normal de l’établissement prestigieux.
La direction a également consenti à suspendre les procédures disciplinaires engagées contre certains protestataires depuis le 17 avril. Un geste d’apaisement qui a permis l’évacuation dans le calme, vers 21h30.
Des vidéos ont immortalisé les étudiants quittant les lieux sous les applaudissements, brandissant fièrement les drapeaux palestiniens. Quelques députés de La France Insoumise étaient présents pour les soutenir, selon l’un d’entre eux.
Sciences Po Paris: les étudiants qui menaient un blocus depuis ce vendredi matin sortent de l'établissement pic.twitter.com/Opu0emzuSO
— BFMTV (@BFMTV) April 26, 2024
Une fois de plus, l’administration de Sciences Po a cédé à toutes les revendications des étudiants pro-palestiniens, contournant les lois pour mettre fin au blocage.
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Plutôt que de ce laisser manipuler par un chantage de « bonne conscience » dans lequel les dirigeants avec leur arbitrage bidon face à LFI, j’appelle l’UEJF à sortir de la torpeur et de se rapprocher de la diaspora Iranienne pour manifester pour les droits de l’homme contre le régime tyrannique d’Iran qui semblent faire l’affaire d’une perversion géo politique abjecte sans commune mesure.