Le Congrès interroge le FBI à propos de l’habilitation de sécurité du principal conseiller en Sécurité Nationale d’Obama

Ben Rhodes, l’architecte de la « chambre d’écho » en vue de faire accepter l’accord avec l’Iran, n’avait ni le statut ni les habilitations de sécurité nécessaires qui sont délivrées par le FBI.

Ben Rhodes

Ben Rhodes / AP

Un conseiller important à la Sécurité Nationale de la Maison Blanche et le principal préconisateur de la diplomatie de l’Administration Obama envers l’Iran est au centre d’une enquête du Congrès, à la suite de révélations montrant que le FBI lui a refusé des habilitations de sécurité de haut-niveau, selon des communications obtenues en exclusivité par le Washington Free Beacon.

Ben Rhodes, un conseiller-adjoint à la Sécurité Nationale de la Maison Blanche, qui a conduit les efforts réalisés par l’Administration afin de tromper le Congrès quant aux conditions réelles inscrites dans l’accord nucléaire avec l’Iran, est mis en examen, à la suite de révélations qu’il s’était vu refuser le statut d’habilitation intermédiaire, en 2008, quand l’Administration a investi la Maison Blanche.

Depuis ce temps-là, Ben Rhodes est devenu un des principaux conseillers du Président Obama et l’acteur principal des efforts de l’administration afin de créer une « chambre d’écho » autoproclamée pour l’accord avec l’Iran, ayant pour but de tromper le Congrès etles Américains quant aux termes de l’accord nucléaire iranien.

Les Représentants du peuple sont, à présent, préoccupés par le fait que l’accès de Rhodes aux niveaux les plus élevés du gouvernement – y compris sa diplomatie avec l’Iran – était inapproprié du fait des soupçons du FBI concernant son passé.

« Des rapports récents indiquent que le FBI a refusé, ou était sur le point de refuser à Ben Rhodes une habilitation intermédiaire de sécurité, au cours de la période de transition du Président Obama », écrivent les Représentants Trent Franks (Républicain, Arizona) et Jim Bridenstine (R., Okla.) dans une lettre récente envoyée au Directeur du FBI, James Comey, selon une copie obtenue par le Free Beacon.

« Ce fait resté précédemment inconnu est extrêmement dérangeant et il remet en question l’intégrité des protocoles du FBI et la sagesse qu’il pouvait y avoir à offrir à M. Rhodes un poste permanent au sein du gouvernement », écrivent ces députés.

Des individus peuvent se voir refuser des habilitations de sécurité pour un certain nombre de raisons, comprenant un casier judiciaire, une affaire d’usage de drogue ou des « liens ou relations à l’étranger qui posent question ».

La dernière éventualité soulève bien des inquiétudes parmi les députés et les vétérans chevronnés de la politique étrangère qui disent que l’inscription de la promotion de la diplomatie avec l’Iran est prégnante dans l’histoire de Rhodes et que ce pourrait même être la vraie raison de sa disqualification.

Des emails diffusés dans le cadre du piratage du confident de l’Administration Obama, John Podesta confirment que Rhodes n’était pas en mesure de passer les examens de contrôle préliminaires du FBI en 2008.

« Nous sommes d’accord sur le fait que ce n’est pas la peine de faire pression pour que Benjamin Rhodes reçoive son statut intérimaire », écrivent des membres de l’équipe à Podesta en octobre 2008.

« Pour votre information, parmi les 187 personnes, approximativement, que nous avons introduits dans ce processus, Benjamin a été la seule à se vcoir refuser le statut intérimaire », précise cet e-mail.

Le FBI était sur le point de terminer une revue complète du cas de Rhodes après la période transition. Il reste peu évident de savoir ce qu’il en a conclu.

Rhodes, membre intégral du cercle rapproché du Président, détient actuellement toutes les habilitations de sécurité pertinentes, qui sont en lien avec son rôle de dirigeant à la Maison Blanche, selon un responsable du Gouvernement, qui s’est entretenu avec le Washington Free Beacon sur le fond du sujet.

Rhodes a obtenu une habilitation complète de sécurité avant l’investiture d’Obama en 2008, dévoile cette source.

Cette source jette le doute sur la validité des e-mails de Podesta, qu’on croit avoir été piratés par des agents russes cherchant à influence le cours des élections et de la politique américaines.

Franks et Bridenstine ont tiré la sonnette d’alarme à propos du rejet initial de Rhodes et ils recherchent des informations supplémentaires de la part du FBI, pour savoir précisément ce qui disqualifiait Rhodes.

« Le fait que le FBI ait évidemment trouvé quelque chose dans le parcours de Rhodes qui a débouché sur un refus potentiel de lui accorder l’habilitation de sécurité, pour qu’ensuite Rhodes finisse par travailler aux plus hauts niveaux de l’Administration Obama, ébranle tout le processus d’habilitation jusqu’au coeur », écrivent les députés. « M. Rhodes a travaillé à la Maison Blanche au cours des sept dernières années et il est l’architecte de la « chambre d’écho » visant àfaire accepter l’accord iranien, comme il s’est décrit récemment ».

« Nous ne pouvons qu’espérer que le FBI ait finalement été satisfait par ses capacités à enquêter sur le cas de M. Rhodes et qu’il a senti avoir eu la liberté suffisante pour décider si oui ou non, il convenait de faire bénéficier M; Rhodes d’une habilitation de sécurité » déclare la lettre.

Les membres du Congrès demandent au FBI de leur fournir des informations complémentaires quant à ce problème de l’habilitation de sécurité de Rhodes.

Cela comprend des informations  pour savoir si Rhodes dispose actuellement d’une habilitation de sécurité en si le FBI a bénéficié d’un laps de temps approprié pour valider le dossier de cet équipier central d’Obama.

Les députés cherchent aussi à apprendre si l’Administration Obama a exercé des pressions politiques sur le FBI de façon à obtenir une habilitation sécuritaire au profit de Rhodes.

Un agent opérationnel chevronné en Politique étrangère à Washington et qui est familier du sujet affirme que les questions d’habilitation peuvent être directement liées aux efforts de longue haleine réalisés par Rhodes afin de promouvoir la diplomatie américano-iranienne.

« Tout le monde sait que les pressions en vue de négociations avec l’Iran, en ce qui concerne l’élite des cercles rapprochés ont débuté par le Groupe d’Etude en Irak. Ben Rhodes a écrit ce rapport », déclare la source, qui a conservé l’anonymat afin de s’exprimer librement. « Qui sait qui a murmuré ces idées à ses oreilles ».

Le Conseil de Sécurité Nationale de la Maison Blanche a refusé de s’exprimer face à un magnétophone à ce sujet.

Par :

freebeacon.com

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