En France, 200 artistes appellent à reconnaître la Palestine

200 artistes appellent à reconnaître la Palestine

La question de la reconnaissance de l’État palestinien revient sur le devant de la scène, portée par la voix de nombreuses personnalités publiques. Dans une tribune publiée récemment dans le journal Libération, pas moins de 235 figures emblématiques du monde des arts et de la culture lancent un vibrant appel au Président Emmanuel Macron.

Parmi les signataires, on retrouve des noms aussi prestigieux que ceux de la chanteuse Angèle, de l’actrice Adèle Exarchopoulos ou encore du chanteur Renaud. Ils sont rejoints par d’autres célébrités telles que Léna Situations, Léa Seydoux, Leïla Bekhti, DJ Snake, Joey Starr, Camélia Jordana et Hugo Tout seul. Un collectif de voix influentes qui transcende les différences pour porter un message commun.

Au cœur de leur plaidoyer, la reconnaissance officielle par la France de l’existence de l’État palestinien. Une démarche motivée non seulement par la situation tragique actuelle, mais aussi par la volonté d’affirmer le droit inaliénable du peuple palestinien à exister en tant qu’entité souveraine.

Dans un ton ferme, ces personnalités interpellent directement le chef de l’État : « Qu’attendez-vous monsieur Macron ? » Elles dénoncent avec force le temps passé à débattre, clamant que l’heure est désormais à l’action. Combien de vies faudra-t-il sacrifier pour que la France adopte une position claire et humaniste, s’interrogent-elles.

Leur appel se veut un cri d’alarme face à l’ampleur des souffrances et des « crimes contre l’humanité » perpétrés. Ils soulignent que d’autres nations européennes comme l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont déjà franchi le pas en reconnaissant la Palestine.

« Notre voix, notre solidarité, peuvent faire la différence », martèlent ces artistes et personnalités publiques, exhortant le Président à ne pas rester « à rebours de l’Histoire » ni « dans le camp de la honte ». Un plaidoyer vibrant pour la justice, la paix et « une Palestine libre ».

Bien que se disant « prêt » à cette reconnaissance, Emmanuel Macron a précisé la semaine dernière que celle-ci devrait intervenir « au moment utile », refusant une décision purement émotionnelle. À ce jour, 145 pays sur 193 membres de l’ONU reconnaissent déjà la Palestine comme un État souverain.

Cependant, cet appel retentissant des artistes et personnalités publiques pour la reconnaissance palestinienne n’a rien de spontané. Il semble bien être le fruit d’une vaste opération de communication, certainement orchestrée et financée par les puissants lobbys pro-arabes tels que le Qatar et d’autres acteurs influents.

En effet, si l’on dresse la liste des conflits et des populations dans le besoin à travers le monde, on obtient un inventaire conséquent de causes qui mériteraient d’être défendues. Pourtant, nos courageux artistes ne se sont que rarement mobilisés avec autant de vigueur pour d’autres situations tout aussi tragiques.

Cette sélectivité dans les combats menés soulève inévitablement des interrogations sur les motivations réelles derrière cette tribune fracassante. Ne serions-nous pas simplement face à une campagne habilement manœuvrée par des intérêts économiques et géopolitiques majeurs ? Le soutien financier et logistique de certaines puissances pro-arabes expliquerait cette mobilisation aussi soudaine que ciblée d’un grand nombre de célébrités.

Si la cause palestinienne est légitime, l’instrumentalisation politique et les enjeux obscurs qui sembleraient se tramer dans les coulisses de cet appel méritent d’être questionnés. Une remise en perspective s’impose pour ne pas se laisser aveugler par des effets de communication savamment orchestrés.

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