« Pour qu’ils ne se demandent pas pourquoi ils crèvent les roues de leur voiture »
Les vacanciers qui sont partis en vacances dans le Sinaï ces derniers jours et ont garé leur véhicule dans des magasins privés ou non autorisés à Eilat, ont découvert à la fin des vacances que leur véhicule était remorqué et que leurs pneus étaient même crevés. « Si on leur faisait ça à Tel Aviv ou à Ramat Gan, comment réagiraient-ils » ? Et aussi : la guerre des Bédouins contre les chauffeurs de taxi.
Alors que des milliers d’Israéliens ont traversé la frontière du Sinaï ces derniers jours pour y passer Yom Kippour, de nombreux habitants d’Eilat étaient indignés que des véhicules soient garés dans des parkings privés à travers la ville. « Ils ont saisi nos places de parking à proximité des maisons privées et dans les quartiers avec des immeubles », s’emporte Avi, un habitant d’Eilat. « Pour qu’ils ne se demandent pas après coup pourquoi ils crèvent les roues de leur voiture ou les remorquent. C’est une audace sans précédent. Ils ont complètement exagéré. Pensez que si on leur faisait ça à Tel Aviv ou à Ramat Gan, comment réagiraient-ils ? »
Suite à cela, la municipalité d’Eilat s’est également mobilisée pour venir en aide aux habitants et a remorqué des dizaines de véhicules. Ceux qui reviennent du Sinaï devront payer des rapports de stationnement en plus des frais de remorquage. La municipalité a également remorqué des véhicules supplémentaires stationnés dans des endroits interdits dans toute la ville et des centaines de rapports ont été remis aux véhicules supplémentaires des voyageurs au Sinaï, qui se sont garés dans des endroits non réglementés. « Ils reviendront de vacances et devront payer beaucoup d’argent pour le remorquage et les rapports de stationnement », a noté un responsable de la municipalité d’Eilat. « Il y a des parkings réglementés dans toute la ville où les véhicules peuvent être garés, mais il y avait ceux qui a enfreint la loi et s’est garé dans des parkings privés ou dans des endroits où le stationnement est interdit la nuit. » .
Photo : capture d’écran
Guerre contre les chauffeurs de taxi à Eilat
« Les chauffeurs de taxi du Sinaï ont demandé 80 shekels pour le trajet jusqu’au poste frontière de Taba, alors des jeunes Bédouins nous ont approchés et nous ont proposé de nous conduire pour 40 shekels, alors nous les avons acceptés. Les chauffeurs de taxi d’Eilat étaient mécontents de cela, mais c’est leur problème, ils extorquent tous les deux des prix et ne veulent pas utiliser de compteur. » , a expliqué Dan. « Dès vendredi matin, nous avons déposé cinq plaintes auprès du ministère des Transports contre des chauffeurs de taxi qui exigeaient un prix élevé et refusaient de faire fonctionner un compteur. »
JForum avec Shimon Ifergan mako
Photo : Capture d’écran
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