
Au moins 55 policiers et soldats égyptiens ont été tués vendredi 20 octobre dans des affrontements avec des éléments islamistes dans le désert occidental, au sud-ouest du Caire, selon des sources sécuritaire et médicale.
Les forces de sécurité, qui traquaient des militants islamistes dans la région, ont été attaquées vendredi en fin de journée sur la route menant à l’oasis de Bahariya, à moins de 200 km au sud-ouest du Caire, selon le ministère de l’Intérieur. Le site de l’oasis a longtemps été une destination touristique prisée.
Selon une source proche des services de sécurité, leur convoi a reçu des tirs de roquettes. Des engins explosifs ont également été utilisés par les assaillants. L’attaque n’a pas été revendiquée. Une fausse revendication du groupuscule extrémiste Hasm, relayée par plusieurs médias, a été postée sur les réseaux sociaux peu après les faits. Mais le compte Twitter de Hasm, où sont habituellement diffusées leurs revendications, était inactif depuis le 2 octobre.
La branche égyptienne de l’EI multiplie les attaques
Depuis que l’armée a destitué en 2013 le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats visant les militaires et la police. Les autorités égyptiennes luttent principalement contre la branche égyptienne du groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui multiplie les attentats, principalement dans le nord de la péninsule du Sinaï (est de l’Egypte). Des centaines de soldats et de policiers ont péri dans ces attaques. Lire la suite dans www.huffingtonpost.fr
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