
GILETS JAUNES – Édouard Philippe rencontrera lundi 24 décembre en fin de matinée l’unité de policiers motocyclistes dont trois membres ont été violemment pris à partie samedi par des gilets jaunes sur les Champs-Elysées, a annoncé Matignon.
À la préfecture de police de Paris, le Premier ministre échangera à partir de 11h avec « les motocyclistes de la Compagnie de Sécurisation et d’intervention de la préfecture de police engagés dans les opérations de maintien de l’ordre » samedi à Paris, a indiqué Matignon dans un communiqué.
Trois motards de la police, en difficulté face à l’avancée de « gilets jaunes » au carrefour de l’avenue George V et des Champs-Élysées, ont été pris à partie samedi en fin de journée, lors d’une scène captée par plusieurs vidéos qui ont fait le tour des médias et indigné le gouvernement.
Édouard Philippe avait dénoncé des « agressions d’une violence inouïe »
Des manifestants leur ont notamment jeté des pavés et des trottinettes, en faisant tomber une de leurs motos. Un des policiers a dégainé son pistolet pour repousser les gilets jaunes, avant de le remettre rapidement dans son étui.
Débordés, les trois agents ont dû fuir les lieux à moto, poursuivis par leurs agresseurs, en laissant l’une d’elle sur la chaussée. Vandalisée par les manifestants, elle a été récupérée plus tard par les forces de l’ordre.
Le parquet de Paris a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête pour « violences volontaires » commises contre des policiers.
Aucune interpellation n’a eu lieu après les faits. Édouard Philippe avait déjà fustigé dimanche matin « des agressions d’une violence inouïe » visant les policiers.
▶️ A Montmartre, plusieurs gilets jaunes entonnent "La quenelle", chanson de l'humoriste antisémite Dieudonné pic.twitter.com/B0IySJFgzX
— Yahoo Actualités (@YahooActuFR) December 22, 2018
« Il est hors de question de banaliser de tels gestes qui doivent faire l’objet d’une condamnation unanime et de sanctions pénales », a ajouté dans son message sur Twitter le Premier ministre.
Un simulacre de décapitation du chef de l’Etat… Des agressions d’une violence inouïe contre des policiers… Des gestes antisémites en plein Paris… Il est hors de question de banaliser de tels gestes qui doivent faire l’objet d’une condamnation unanime et de sanctions pénales.
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) December 23, 2018
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