Le mot manquant qui change tout: les médias déforment l’attaque préventive de Tsahal contre le Hezbollah

Rachel O’Donoghue

Aux premières heures de dimanche, Israël a lancé une frappe préventive pour neutraliser une attaque imminente de drones et de roquettes de grande envergure du Hezbollah. Les avions de l’armée de l’air israélienne ont ciblé plusieurs sites sur le territoire libanais, des endroits que le groupe terroriste soutenu par l’Iran avait préparés pour lancer son assaut. Les cibles visées par cette attaque comprenaient des zones civiles telles que Tel-Aviv.

À partir de 5h30 environ, le Hezbollah s’est vanté d’avoir lancé environ 320 roquettes sur le nord d’Israël, ciblant des zones telles que Safed et Acre, ainsi que 11 bases militaires qui avaient été largement épargnées par le groupe terroriste libanais jusqu’à présent.

L’armée israélienne a rapporté que l’attaque du Hezbollah était nettement moins grave que ce que le groupe prétendait, attribuant l’impact réduit à la frappe préventive réussie d’Israël.

Peu de temps après que le Hezbollah ait mené ce qu’il a appelé « la première phase » de sa réponse à l’opération israélienne qui a tué son commandant en second, Fouad Shukr, le groupe a annoncé que son leader Hassan Nasrallah répondrait aux « allégations sionistes » d’une frappe préventive dans un prochain discours.

En bref, le Hezbollah a admis avoir planifié une attaque à grande échelle contre Israël, qu’Israël a pris des mesures pour empêcher.

Un mot change tout

La couverture de l’escalade de la violence de dimanche par plusieurs grands organes de presse montre à quel point l’omission d’un seul détail crucial peut déformer l’ensemble du récit.

Le New York Times titrait en début d’article : « Israël frappe le Hezbollah au Liban, qui tire des roquettes sur Israël. » Le mot manquant ? Préventivement. Israël a frappé préventivement des sites de lancement qui se préparaient à une attaque imminente quelques heures plus tard.

L’implication du titre était sans aucun doute délibérée: le NYT présentait une image déformée d’un Israël agressif, provoquant apparemment un conflit régional plus large en attaquant inutilement le Hezbollah.

Ce récit a été repris par le Los Angeles Times et CBS News, le premier minimisant les frappes de drones et de roquettes du Hezbollah , tandis que le second est allé jusqu’à suggérer qu’Israël aurait pu à la fois déclencher un conflit plus large et entraver les négociations de cessez-le-feu.

https://twitter.com/HonestReporting/status/1827601020622455073?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1827601020622455073%7Ctwgr%5Ef7b512a5317acfc80fe2be3a5235c4c11e854fa3%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fhonestreporting.com%2Fthe-missing-word-that-changes-everything-media-distort-idfs-preemptive-strike-on-hezbollah%2F

Dans l’un des titres les plus hyperboliques et trompeurs du Daily Mail, le conflit au Moyen-Orient a « explosé » alors qu’Israël bombardait le Liban et que le Hezbollah tirait « 150 roquettes vers le Dôme de fer ».

Il n’est pas nécessaire d’être un expert en munitions pour savoir que le Hezbollah ne vise pas les intercepteurs de missiles conçus pour neutraliser ses roquettes.

https://twitter.com/HonestReporting/status/1827665363833635122?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1827665363833635122%7Ctwgr%5Ef7b512a5317acfc80fe2be3a5235c4c11e854fa3%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fhonestreporting.com%2Fthe-missing-word-that-changes-everything-media-distort-idfs-preemptive-strike-on-hezbollah%2F

En attendant, « confus » décrit le mieux la vision de NPR sur les événements , car ils ont réussi d’une manière ou d’une autre à présenter le Hezbollah comme la victime tout en impliquant simultanément que le Liban est partie prenante des pourparlers de cessez-le-feu en cours.

Le journal britannique Independent a encore plus brouillé la chronologie, laissant entendre que l’attaque du Hezbollah était une « représaille » aux frappes préventives d’Israël, bien que le groupe terroriste lui-même ait déclaré le contraire.

Le titre de The Independent sur l'attaque du Hezbollah et les frappes préventives d'Israël le 25 août

Le titre de The Independent sur l’attaque du Hezbollah et les frappes préventives d’Israël le 25 août

Enfin, Jon Donnison, correspondant de BBC News, dont les erreurs éditoriales dans ses reportages sur Israël auraient dû lui valoir une réaffectation loin de la région, a commis deux erreurs dans son analyse. Il a fait référence à tort à Tel-Aviv comme étant la plus grande ville d’Israël et a présenté Israël comme un pays belliciste, décrivant les frappes comme potentiellement la « plus grande attaque contre le Liban » depuis la guerre de 2006.

Transformer la victime en agresseur

La réalité de la position précaire d’Israël au Moyen-Orient – ​​entouré d’entités terroristes armées et puissantes – est souvent négligée par les médias internationaux, qui préfèrent dépeindre Israël comme un pays luttant pour la domination régionale.

Cette réalité nécessite des actions décisives de la part d’Israël, comme l’envoi d’avions de chasse pour frapper des cibles du Hezbollah, qui ne sont utilisées que dans un seul but : lancer des roquettes et des drones sur des civils israéliens, comme les 12 enfants druzes tragiquement tués alors qu’ils jouaient au football à Majdal Shams.

En minimisant ou en omettant le caractère préventif des actions d’Israël, ces publications non seulement induisent en erreur mais rejettent également la responsabilité du véritable agresseur sur le défenseur. Ce type de couverture alimente un programme plus vaste et pernicieux, dépeignant Israël comme une force déstabilisatrice au Moyen-Orient tout en sapant son droit à l’autodéfense. C’est un jeu dangereux.

JForum.fr avec HonestReporting  Crédit photo : JALAA MAREY/AFP via Getty Images

Rachel O'DonoghueRachel O’Donoghue
Née à Londres, en Angleterre, Rachel O’Donoghue s’est installée en Israël en avril 2021 après avoir travaillé pendant cinq ans pour divers journaux nationaux au Royaume-Uni. Elle a étudié le droit à l’Université de droit de Londres et a obtenu une maîtrise en journalisme multimédia à l’Université du Kent.

 

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Yan

Tout ces merdias sont achetés par les mafias pétrolières qui y font la pluie et le beau temps, et se voient donc contraints de devenir des organes de presse de mouvances islamistes et des paparazzis des rats castrés, qui lorsqu’ils auront pris en main l’Europe de l’Ouestw viendront les massacrer en faisant des dizaines de Charlie Hebdo…

Franck DEBANNER

Franchement, à quoi bon rapporter systématiquement les dégueulis antijuifs des merdia ?

Cela fait 24 ans, que les Juifs sains d’esprit les connaissent.

Par contre, si l’occasion d’éliminer un déchet propagandiste antijuif se présente, il ne faut surtout pas la laisser passer.

Paul

La Culture et les Médias ont été pris en otage par les islamogauchistes. Rien de neuf, malheureusement.