des athlètes israéliens ciblés par des mails menaçants

JO Paris 2024: Une enquête ouverte après des incidents en marge du match de foot Israël-Paraguay

Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques a déposé une plainte à l’issue de ces incidents qui ont émaillé le match Israël-Paraguay

hymne israélien sifflé, une banderole « Genocide Olympics » brièvement déployée dans les gradins et au moins un supporter mimant un « geste à caractère antisémite ». Au lendemain des incidents qui ont émaillé la rencontre de football Israël-Paraguay, samedi soir au parc des Princes, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques – le Cojop – a porté plainte.

Une enquête pour « provocation à la haine raciale aggravée » a été ouverte par le parquet de Paris et les investigations confiées au groupe « Stade » de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne. Les enquêteurs cherchent notamment à identifier un groupe d’une petite dizaine de supporters, tout de noir vêtu, le visage partiellement dissimulé. La banderole a rapidement été saisie par les agents de sécurité.

Une attention particulière est portée à la sécurité des 88 athlètes israéliens, compte-tenu du contexte international. Ils sont notamment escortés 24 heures sur 24 par le GIGN.

Trois athlètes israéliens participant aux Jeux olympiques ont reçu des messages menaçants, selon le parquet de Paris. Une enquête a été ouverte.

Alors que 88 sportifs israéliens sont à Paris pour disputer les Jeux olympiques, trois d’entre eux ont reçu des mails menaçants. Une enquête pour menaces de mort aggravées a été ouverte, a annoncé le parquet de Paris ce dimanche.

L’enquête, ouverte après un signalement du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est menée par le pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH), a précisé le parquet. Les investigations sont confiées à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Cet événement intervient alors qu’Israël avait mis en garde la France jeudi contre des menaces potentielles «d’attaques terroristes» contre ses athlètes et ses touristes par des groupes soutenus par l’Iran pendant les Jeux olympiques de Paris. L’État hébreu avait également accusé l’Iran de «terrorisme numérique» visant à «susciter la peur» parmi sa délégation aux Jeux de Paris.

PAS DE LIEN AVEC L’IRAN

Selon une source proche de l’enquête, aucun lien n’est établi avec l’Iran ou un autre pays étranger à ce stade. Aucun lien non plus n’est fait pour l’instant avec les données personnelles sensibles d’athlètes israéliens divulguées illégalement vendredi sur des réseaux sociaux. Dans cette affaire, l’Office anti-cybercriminalité (Ofac) français a engagé des actions pour obtenir leur retrait des supports concernés.

Tous les athlètes israéliens présents aux Jeux bénéficient d’une sécurité personnelle 24 heures sur 24, assurée par les unités d’élite de la police et la gendarmerie françaises, tant à l’intérieur du village olympique qu’à chaque sortie pour des épreuves.

Depuis le début de la compétition, la participation de la délégation israélienne suscite le débat. Quelques jours avant un match opposant Israël au Mali au Parc des Princes, le député insoumis Thomas Portes affirmait son opposition à la présence de ces athlètes. «Non, la délégation israélienne n’est pas la bienvenue à Paris», avait-il déclaré lors d’un rassemblement de soutien au peuple palestinien.

JForum.fr avec C.Po  www.20minutes.fr et CNEWS

88 sportifs représentent Israël pour les Jeux olympiques de Paris. [Angelika WARMUTH/REUTERS]