Les espoirs sont grands que le Sommet Arabe débouche sur des mesures vers la paix avec Israël

Si le sommet arabe s’ouvrant à Amman, mercredi 29 mars comble les attentes de Washington et Jérusalem, la session ratifiera une initiative cruciale visant à promouvoir un processus de paix historique entre le monde arabe et Israël. Cet effort, qui a mûri au cours des cinq dernier mois de diplomatie essentiellement secrète, a été lancé par Donald Trump en novembre, peu de temps après avoir été élu Président des Etats-Unis.

L’agenda du sommet arabe officiel couvre les crises de guerres désastreuses qui s’abattent  le monde arabe, en Syrie, au Yémen, en Irak, ainsi que les problèmes économiques. Mais les dirigeants discuterons aussi tranquillement en coulisse d’une proposition amenée par le Roi saoudien Salman et le Président égyptien Abdel-Fattah el Sissi, visant à lancer de nouvelles mesures destinées à déboucher sur des relations pacifiées entre les régimes arabes modérées et Israël, puis, de façon exponentielle, vers une résolution du conflit Palestino-israélien.

Les sources de Debkafile à Washington et Jérusalem révèlent en exclusivité que le Président Trump et l’héritier du trône saoudien, le Prince Mohammed bin Salman ont planché sur cette proposition à la Maison Blanche, le 14 mars, au cours du séjour du Prince à Washington. C’était le point crucial de leurs discussions, bien qu’ils aient aussi évoqué et conclu un accord sur les crises guerrières en Syrie et au Yémen, ainsi que concernant les prochaines mesures de l’Amérique contre l’Iran sur ces deux fronts et dans la Région du Golfe.

Le Président Trump a organisé un diner en l’honneur du fils du Roi saoudien, auquel assistait le Vice-Président Mike Pence, le chef de l’équipe de la Maison Blanche, Reince Priebus, le conseiller stratégique du Président Steve Bannon et son gendre et conseiller principal, Jared Kushner.

Certaines des mesures décidées au cours de la visite du Prince Mohammed sont, depuis lors, entrées en vigueur, avec l’arrivée des forces américaines sur les arènes de Syrie et du Yémen.

Au cours de leur conversation, le Prince Mohammed a informé Trump que son père, le Roi Salman, a donné son accord pour la première fois, sur la nécessité d’aménager la proposition de paix arabe originelle datant de 2002, que le sommet arabe a ratifié sans la modifier en 2007.

Le Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahu a souvent dit qu’il accepterait le plan de paix saoudien avec des amendements de circonstance. Le Prince Mohammed a ajouté que le dirigeant de facto des Emirats Arabes Unis, Mohammed bin Zayed Al-Nahyan et le Président égyptien ont répondu par l’affirmative à la requête du Roi qu’ils souscrivent à cette proposition.

Le texte sur lequel ils se sont accordés à la Maison Blanche répond aux demandes de lancement sans délai de trois étapes, afin de promouvoir des progrès vers un arrangement historique entre le monde arabe et l’Etat Juif.

Debkafile dévoile aussi que le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a déjà rejeté avec fureur l’initiative de paix saoudienne, quand le Président égyptien El-Sissi la lui a présentée au Caire, le 20 mars.

A Jérusalem, nos sources ajoutent que le Premier Ministre laisse filer la menace d’une crise au sein de sa coalition, sans chercher à la résoudre, jusqu’à ce qu’il ait des nouvelles pour savoir si le sommet arabe a confirmé l’initiative saoudo-égypto-émiratie, face à une opposition prévisible (dont celle d’Abbas). S’disposait de ce succès épique en main, Netanyahu s’attend à ce que son gouvernement puisse naviguer entre les écueils jusqu’à parvenir à bon port.

DEBKAfile Reportage Exclusif  28 mars 2017, 10:57 AM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski

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DANY83270

L’Amérique sous la Prohibition ne savait pas comment arrêter le Roi de la pègre Al-Capone parce qu’il faisait commettre ses « coups en douce » pour son compte par ses complices et cela lui rapportait beaucoup d’argent ; mais un beau jour le fisc américain a eu l’idée d’envoyer un inspecteur nommé « Eliott NESS » pour l’arrêter sous l’inculpation de « fraude fiscale » et c’est ainsi que ce bandit a fini ses jours en prison.
Pour Mahmoud ABBAS, c’est la même chose , il a lancé l’intifada des couteaux par l’intermédiaire des ses complices que sont les Imams pour faire commettre ses crimes contre les Juifs par procuration en utilisant les musulmans mais personne n’en a la preuve formelle; par contre, le fisc israélien sait très bien qu’il a engrangé dans ses comptes bancaires des milliards de dollars qu’il a détournés des subventions accordées au « palestiniens » ; voilà un motif d’inculpation pour le mettre définitivement en prison jusqu’à la fin de ses jours et pourquoi Israël n’a pas fait le nécessaire c’est toute la question !

Pierre

Merci de ne pas rêver