Controverse autour des cérémonies de commémoration et des artistes en Israël

En Israël, les tensions politiques et sociales se sont récemment cristallisées autour des cérémonies de commémoration du massacre tragique survenu à Otef en octobre dernier. Cette controverse a été alimentée par les critiques acerbes de certains membres du Likoud et les réactions d’artistes refusant de participer à la cérémonie officielle.

Le député Osher Shekalim, membre du parti Likoud, a exprimé sa désapprobation face à l’idée d’organiser une cérémonie commémorative distincte de celle prévue par le gouvernement. Selon lui, la tenue d’une cérémonie « alternative » pourrait ouvrir la porte à des demandes encore plus radicales, telles que la création d’un gouvernement ou d’une armée alternative. Il a appelé à l’unité nationale en insistant sur la nécessité d’une cérémonie d’État qui soit digne, modeste, et inclusive.

D’un autre côté, son collègue Moshe Saada a suggéré que l’organisation de toute cérémonie en cette période de guerre est inopportune. Pour lui, plutôt que de se concentrer sur une cérémonie, le gouvernement aurait dû décréter une journée de deuil national, avec des symboles tels que la mise en berne des drapeaux et la suspension des activités de divertissement. Saada estime que ces gestes auraient été plus appropriés pour honorer la mémoire des victimes, tout en soulignant que la priorité actuelle devrait être de soutenir les soldats en première ligne.

Parallèlement à ce débat sur les cérémonies, une autre controverse a éclaté autour de certains artistes qui ont choisi de ne pas participer à la cérémonie gouvernementale. Shai Goldstein, une personnalité publique, a vivement critiqué ces artistes, les accusant de contribuer à la division au sein de la société israélienne. Selon Goldstein, refuser de se produire lors d’une telle cérémonie nationale est non seulement regrettable, mais aussi un acte qui renforce les fractures sociales. Il a accusé les artistes d’avoir cédé à la pression de groupes qu’il qualifie de « kaplanistes de gauche », qu’il accuse d’avoir politisé l’événement à des fins de division.

Goldstein n’a pas mâché ses mots, allant jusqu’à remettre en question la valeur artistique de ceux qui ont refusé de se produire, les qualifiant de « petits lâches » et affirmant ne pas être impressionné par leur talent. Il a déploré que, contrairement à d’autres pays où les artistes se dressent contre la coercition culturelle, en Israël, certains semblent, selon lui, jouer le jeu de la division et de l’intimidation.

Cette double controverse met en lumière les profondes fractures au sein de la société israélienne, exacerbées par les événements tragiques d’octobre et le climat politique tendu. D’un côté, il y a ceux qui appellent à l’unité et à la modération dans la commémoration, et de l’autre, ceux qui dénoncent la politisation de ces cérémonies et les choix artistiques qui en découlent. Cette situation reflète les défis auxquels est confrontée la société israélienne dans sa quête de cohésion nationale en période de crise.

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2 Commentaires
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Parole de jj

C’est normale dans se pays il y a deux peuples juifs un séfarade et l’autre ashkénaze l’un ashkénaze ne veut pas voir le séfarade réussir à prendre des responsabilités car pour lui ses un être de deuxième catégorie pas comme lui car ses messieurs dames ils se prennent les génies du pays ,j’espère que le peuple voit et jugera cela n’appartiennent pas au peuple juifs les seules sont les ashkénazes religieux et séfarades les autres la porte est grande ouverte ils faudra les dégager le plus vite possible ,car c’est une gangrène elle amènera que des malheurs , on a vue les décisionnaires dans l’armée se que sa amenée.,à vouloir prendre les gens de haut .

wall

que fait le connard avec ses mains peintes en rouge ?