L’Union européenne récompense le terrorisme
Israël n’avait même pas enterré ses morts suite à l’horrible pogrom djihadiste que les terroristes du Hamas ont déclenché contre des civils israéliens dans le sud d’Israël – décapitant des bébés, les brûlant vifs, les torturant, les violant, les kidnappant, les assassinant – avant que l’Union européenne ne décide de récompenser les terroristes en triplant son aide à Gaza.
« La Commission augmentera immédiatement de 50 millions d’euros l’enveloppe humanitaire actuelle prévue pour Gaza », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula van der Leyen. « Cela portera le total à plus de 75 millions d’euros. Nous poursuivrons notre étroite coopération avec l’ONU et ses agences pour garantir que cette aide parvienne à ceux qui en ont besoin dans la bande de Gaza. »
Oh vraiment? Comment? Le groupe terroriste Hamas, un mandataire de l’Iran, le « pire État sponsor du terrorisme », contrôle entièrement Gaza et prendra ce qui se présentera et le distribuera lentement à quelques élus, principalement au sein de leur armée. L’idée que tout cela parviendra aux millions d’âmes déplacées qui ont été exhortées par les Israéliens à fuir vers le sud de Gaza pour sauver leur vie est charmante, mais terriblement éblouissante. De la nourriture et de l’eau – si c’est vraiment ce qui se trouve dans les camions non inspectés, plutôt que des armes – seront remises aux fantassins du Hamas pour s’assurer qu’ils restent en forme et loyaux.
Pour l’UE, la détermination de se tenir aux côtés d’Israël et du peuple juif avec plus que de simples paroles à son pire moment depuis l’Holocauste a duré une journée colossale et splendide. Après le massacre, le commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, Olivér Várhelyi, a posté sur X :
« L’ampleur de la terreur et de la brutalité contre Israël et son peuple constitue un tournant.
« Il ne peut pas y avoir de business comme d’habitude.
« En tant que plus grand donateur des Palestiniens, la Commission européenne est en train de réexaminer l’ensemble de son portefeuille de développement, d’une valeur totale de 691 millions d’euros (732 millions de dollars).
« •Tous les paiements sont immédiatement suspendus.
•Tous les projets sont soumis à un examen.
•Toutes les nouvelles propositions budgétaires, y compris pour 2023, reportées jusqu’à nouvel ordre. •Évaluation complète de l’ensemble du portefeuille.« Les fondements de la paix, de la tolérance et de la coexistence doivent désormais être abordés.
« L’incitation à la haine, à la violence et la glorification de la terreur ont empoisonné l’esprit d’un trop grand nombre de personnes.
« Nous avons besoin d’action et nous en avons besoin maintenant. »
Cette décision étonnamment logique a été presque immédiatement annulée par les hauts gradés de la Commission européenne. Plusieurs États membres de l’UE – la France, l’Irlande, l’Espagne et le Luxembourg – se sont plaints du fait que la suspension de l’aide « exacerberait la situation déjà désastreuse à l’intérieur de la bande de Gaza ».
Josep Borrell, le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a écrit sur X six heures seulement après l’annonce de Várhelyi :
« La révision de l’aide de l’UE à la Palestine annoncée par la Commission européenne ne suspendra pas les paiements dus, comme le précise le communiqué de presse de la Commission.
« La suspension des paiements – punissant l’ensemble du peuple palestinien – nuirait aux intérêts de l’UE dans la région et n’aurait fait qu’enhardir davantage les terroristes. »
Borell n’a pas précisé en quoi l’arrêt de l’aide aux terroristes du Hamas irait à l’encontre des « intérêts de l’UE » dans la région ni en quoi cela aurait enhardi les terroristes. Ils semblent déjà assez audacieux.
« Depuis le début du processus de paix israélo-palestinien en 1993, l’Europe est l’un des principaux donateurs de la Palestine », écrivait Le Monde du 13 octobre.
« Ce soutien, qui s’est avéré relativement stable depuis 2008, s’élève en moyenne à 1,2 milliard d’euros par an dans tous les États membres et dans l’Union européenne (UE) elle-même, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Au total, la part de l’UE gérée par Bruxelles s’élève à 300 millions d’euros par an.
« Après l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, cette contribution est désormais remise en question et la Commission la réexamine pour vérifier si elle a financé l’organisation islamiste… L’Allemagne – qui donne environ 125 millions d’euros par an – ainsi que l’Autriche, le Danemark et la Suède, ont décidé de suspendre temporairement leurs contributions. »
Étonnamment, après avoir financé les Palestiniens à hauteur de milliards d’euros pendant trente ans, l’Union européenne et ses États membres n’avaient apparemment aucune idée si cet argent servait, directement ou indirectement, à soutenir le terrorisme et, en fin de compte, à contribuer au financement du massacre contre les civils israéliens du 7 octobre. Aujourd’hui – un peu tard – ils demandent une révision. Malgré son ignorance quant à l’utilisation des fonds européens par le Hamas, l’UE n’a pas pu se résoudre à suspendre son aide à Gaza – qui est la même que celle du Hamas – mais l’a néanmoins triplée.
L’un des arguments utilisés pour légitimer la poursuite de l’aide à Gaza, malgré l’horrible massacre de civils israéliens par le Hamas, est que les Gazaouis ne soutiennent pas le Hamas. Cette fiction sans fondement – après tout, les Palestiniens ont voté pour le Hamas – a également été relayée par le président américain Joe Biden sur X, lorsque, le 15 octobre, il a écrit :
« Nous ne devons pas perdre de vue le fait que l’écrasante majorité des Palestiniens n’a rien à voir avec les effroyables attaques du Hamas et qu’ils en souffrent. »
Selon un sondage réalisé en septembre 2023 par le Centre palestinien de recherche sur les politiques et les sondages, basé à Ramallah, si de nouvelles élections à la présidence de l’Autorité palestinienne (AP) avaient lieu aujourd’hui et qu’il n’y avait que deux candidats, le président de l’AP Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Ismail Haniyeh, s’y présentait, Abbas obtiendrait 37 % du total des voix palestiniennes tandis qu’Haniyeh en obtiendrait 58 %. À Gaza spécifiquement, le vote pour Abbas serait de 33 % et pour Haniyeh de 64 %.
Selon un autre sondage réalisé par le Washington Institute, « dans l’ensemble, 57 % des habitants de Gaza expriment au moins une opinion quelque peu positive du Hamas, ainsi que des pourcentages similaires de Palestiniens en Cisjordanie (52 %) et à Jérusalem-Est (64 %). »
Les habitants de Gaza semblent également extrêmement positifs à l’égard du régime iranien, dont dépend le soutien financier et militaire du Hamas. Selon le sondage du Washington Institute :
« [L]orsqu’il s’agit de l’Iran, qui a fortement soutenu et potentiellement aidé à coordonner l’attaque, environ la moitié des Gazaouis considèrent Téhéran soit comme un « ami du pays » (29 %), soit comme un partenaire en matière de sécurité (28 %), par rapport à l’Iran. moins d’un tiers des Cisjordaniens diraient la même chose. »
Il a également révélé que 71 % des habitants de Gaza soutiennent le Jihad islamique palestinien, qui a également participé au massacre du 7 octobre et a déclaré détenir 30 otages israéliens , tandis que le Hamas détenait près de 200 otages. Le nombre total d’ otages s’élèverait désormais à 222 .
C’est ce que l’UE soutient avec son aide continue à Gaza. Rien de tout cela n’atteindra les civils si le Hamas peut l’aider, car rien dans les actions du Hamas n’indiquerait que l’organisation terroriste se soucie le moins du monde des personnes qu’elle contrôle.
Il suffit de voir la politique continue du Hamas consistant à dire aux habitants de Gaza de ne pas évacuer leurs maisons lorsque Israël bombarde, afin d’avoir des morts civiles et des « bébés morts » à montrer aux médias internationaux. Les Forces de défense israéliennes ont appelé à plusieurs reprises les habitants de Gaza à évacuer le nord de Gaza vers le sud, afin d’éviter de leur faire du mal, alors que la campagne militaire visant à démanteler l’organisation terroriste se poursuit. Cependant, le Hamas empêche activement les Gazaouis de partir, en installant des barrages routiers et peut-être même en utilisant des engins explosifs pour faire exploser les voitures des Gazaouis en fuite.
« Le Hamas essaie d’empêcher les gens de quitter le nord de Gaza », a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly.
« Et c’est là le point… Bien sûr, nous voulons minimiser les pertes palestiniennes. Nous voulons minimiser les pertes israéliennes. Nous voulons que tout le monde respecte les civils. Mais la véritable distinction est qu’Israël essaie de mettre les civils hors de danger ; le Hamas est essayer de mettre des civils en danger, et c’est une différence fondamentale entre les deux. »
Pendant ce temps, alors que l’UE s’inquiétait de l’aide au Hamas, les capitales européennes étaient le théâtre de manifestations de masse encourageant le Hamas avec des slogans « Palestine libre », entrecoupés de « Allahu Akbar » et des appels à la violence avec les mots « Intifada, Intifada ». À Londres, la police a déclaré qu’il y avait eu 105 incidents et 75 délits antisémites dans la capitale britannique depuis que le Hamas a lancé son attaque contre Israël le 7 octobre, contre 14 incidents et 12 délits au cours de la même période l’année dernière, soit une augmentation de 650 %. d' »incidents » et une augmentation de 525% des délits.
Malheureusement, des injustices massives ont été commises par les médias internationaux qui, sans vérifier, ont accusé à tort Israël d’avoir tiré sur un hôpital à Gaza, tuant des centaines de personnes. Des preuves vidéo et un enregistrement vocal ont révélé que la véritable cause de l’explosion à l’hôpital était une roquette lancée vers Israël par le Jihad islamique palestinien, qui a atterri sur le parking de l’hôpital. Les médias, semble-t-il, étaient impatients de s’en prendre aux Juifs.
Par Jforum.fr avec Robert Williams www.gatestoneinstitute.org
Robert Williams est un chercheur basé aux États-Unis.
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