Charlotte Gainsbourg se demande, ironiquement, pourquoi son père n’a pas eu d’hommage national.© Capture d’écran YouTube
L’actrice de 47 ans dit arrêter de « [se] censurer » en Une d’Elle.
Dans un long entretien accordé au magazine féminin, paru ce vendredi 30 novembre, Charlotte Gainsbourg est notamment revenue sur les circonstances de la mort de son père, Serge Gainsbourg.
Ce dernier aurait eu 90 ans cette année. Elle en a même profité pour tacler, avec humour, l’hommage national rendu à Johnny Hallyday.
« Je pense que mon père aurait dû avoir des obsèques nationales, non? », affirme-t-elle.
« Y a peut-être quelque chose à faire, à gratter? ». D’abord interrogée sur la succession de Johnny Hallyday, la compagne d’Yvan Attal a répondu n’avoir « aucun commentaire à faire sur cette affaire ».
« Je me sens juste très chanceuse de ne pas avoir connu ça », ajoute-t-elle.
« Mon père a eu quatre enfants et ça s’est très bien passé ». En 1991, alors âgée de 19 ans, Charlotte Gainsbourg avait néanmoins reconnu que la famille avait été contrainte de « se débrouiller », tant Serge Gainsbourg les a « laissés dans le flou total », dans un entretien au Parisien, en avril dernier. « C’est revenu aux enfants, on a tout partagé », avait-elle expliqué.
Ces déclarations interviennent alors qu’un nouvel épisode de la bataille de l’héritage Hallyday s’est produit mardi 27 novembre.
La Bank of America a renoncé à gérer le trust regroupant une partie des avoirs du rocker en Californie, au cœur d’un litige entre la veuve du chanteur et ses deux aînés.
Ces derniers ont demandé le gel des royalties. La décision a été mise en délibéré au 18 décembre.
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Que cette ‘fille de’ sache que c’est mieux ainsi.
L’idolâtrie n’est pas pour nous.
Ah… Charlotte… Jamais Serge hlh’sh’ n’aurait voulu un deuil national.
Faut pas pousser.
Lucide, il avait couru réclamer son étoile d’or de bon matin, après l’infâme décret du scelerat petain, qu’il arborait comme une distinction prestigieuse. C’était un honneur, un devoir, de la porter sur le cœur !
Et non, il n’aurait certes pas approuvé un deuil national après cette trahison française, pour lui prodiguer une rédemption post-shoatique ? Je me souviens de ce qu’il pensait de cette économie pillarde et mafieuse, quand il brûla ce billet de 500 balles, devant les caméras. À ce jour, des dizaines d’immeubles, rien qu’à Paris, en « déshérence », sont toujours administrés et/ou revendus sous seings privés, entre notaires qui se reservent le droit de, « plus tard », apporter l’origine du bien…si on le leur demande. Et les œuvres d’art ?
Les comptes bancaires ?
Les Vies ?
Ce cas du meurtrier qui hérite de sa victime sont débattus dans la Guemarah… En tout bien tout horreur.