« La coalition sera plus stable et durera plus longtemps » souligne le rapport de l’agence de notation
La victoire de la droite aux élections israéliennes la semaine dernière, est « une bonne chose pour la cote du pays » car elle assure une « cohésion de la politique économique », a déclaré lundi l’agence internationale de notation, Moody’s.
« Nous attendons du gouvernement des règles budgétaires et fiscales pour contenir la croissance des dépenses et maintenir les paramètres de crédit d’Israël qui sont en bonne voie et qui sont positifs », peut-on lire dans le rapport de l’agence Moody’s qui estime que la coalition qui sera formée par le Premier ministre Benyamin Netanyahou sera plus stable et plus durable que le gouvernement précédent.
Le nouveau gouvernement devrait être probablement par nature plus stable que une coalition menée par le parti de centre – gauche Union sioniste qui aurait du mal à rassembler une majorité », précise le rapport qui ajoute que « le redressement de l’économie à la suite du conflit de Gaza l’année dernière devrait conduire à un consensus rapide quant à la répartition des lignes budgétaires ».
Une source gouvernementale israélienne n’a pas tardé à réagir se voulant optimiste. « Il s’agit d’une annonce positive qu’on pourrait même qualifier de signal de bon augure pour Netanyahou », a confié cette source au journal économique israélien Globes.
En décembre 2014 après le limogeage du ministre des Finances Yaïr Lapid par Netanyahou et la décision de convoquer des élections pour mars 2015, l’agence Moody’s semblait pourtant nettement plus frileuse.
« Les turbulences politiques sont négatives pour le crédit, car cela crée de l’incertitude qui pèse sur le sentiment économique, freine les investissements et ralentit l’activité économique, » indiquait l’agence Moody. Des analystes économiques ajoutaient: l’échec de l’adoption du budget 2015 avant l’effondrement du gouvernement provoquera un déficit moindre, et un budget encore plus élevé pour l’année à venir, une conséquence emblématique d’un « incident plutôt qu’une bonne politique de gestion de la fiscalité ».
Cependant, Moody’s maintenait la cote d’Israël à « A1 stable ».
![]() |
![]() |