Besoin de logement pour les nouveaux immigrants
Immigration et Logement Réinventés
Face aux bouleversements mondiaux et à une recrudescence inquiétante d’antisémitisme, un nombre croissant de Juifs de la Diaspora se tourne vers Israël, convaincus que ce pays offre une sécurité et une identité fortes. Toutefois, transformer ce vif désir d’alyah en une réalité concrète passe par une adaptation profonde des politiques d’accueil, notamment en matière de logement. Cette réflexion s’impose aujourd’hui, non seulement pour honorer une mission historique, mais aussi pour dynamiser l’économie nationale en pleine mutation.
Une aspiration grandissante
Les récentes statistiques témoignent d’un engouement sans précédent : depuis le déclenchement des tensions régionales, les dossiers d’immigration ont explosé dans de nombreux pays. Ainsi, des pays comme les États-Unis enregistrent une hausse modérée, tandis que la France voit une augmentation spectaculaire des demandes, avec des chiffres qui dépassent de plusieurs centaines de pourcentages ceux de l’année précédente.
Un levier économique sous-exploité
L’immigration de personnes aux ressources financières solides représente une véritable aubaine pour Israël. En effet, ces nouveaux arrivants ne se contentent pas d’installer leur foyer : ils investissent, consomment et participent activement à la vie économique locale. Plusieurs études, menées par des chercheurs d’universités renommées, ont démontré que chaque shekel investi par l’État dans l’intégration des immigrants peut générer un effet multiplicateur considérable sur le PIB national et les recettes fiscales. Autrement dit, encourager l’installation des olim, en particulier ceux venant de pays économiquement dynamiques, s’avère être une stratégie gagnante pour l’économie israélienne.
Les retombées économiques sont d’autant plus notables lorsque les nouveaux arrivants s’engagent dans des projets immobiliers de qualité. En investissant dans des biens résidentiels, ils stimulent non seulement la demande dans le secteur de la construction et de la rénovation, mais créent également un effet d’entraînement pour l’ensemble des prestataires de services : architectes, conseillers financiers, avocats et experts-comptables bénéficient tous de cette dynamique positive. À l’inverse, une intégration mal pensée engendre des pertes quotidiennes estimées à plusieurs millions de shekels en potentiel économique, perdant ainsi une opportunité de croissance pour la nation.
Le défi du logement
L’un des principaux freins à la concrétisation de l’alyah demeure l’accès au logement. Nombreux sont les futurs immigrants, en particulier ceux habitués à des standards de vie élevés dans les pays occidentaux, qui hésitent à s’installer en Israël en raison des incertitudes liées à l’offre immobilière. Actuellement, le dispositif fiscal en vigueur prévoit une exonération partielle de la taxe d’achat pour les primo-accédants, mais ce mécanisme est limité par un plafond de prix qui ne répond plus aux exigences d’un marché en évolution.
Les prix de l’immobilier en Israël restent très élevés, tant pour l’achat d’appartements que pour la location. Des villes comme Jérusalem et Natanya affichent des tarifs en constante augmentation, ce qui rend l’accès au logement de plus en plus difficile pour de nombreux ménages. Chaque année, l’évolution des prix accentue cette tendance, limitant ainsi les opportunités pour les primo-accédants et les locataires.
Pour transformer ce constat en opportunité, il apparaît essentiel de revoir en profondeur la politique immobilière. Une proposition ambitieuse serait d’accorder une exonération totale de la taxe d’achat pour la première résidence, sans restriction de prix, sous réserve d’un engagement à résider en Israël pour une période déterminée. Un tel dispositif créerait un incitatif fort pour les immigrants potentiels, tout en garantissant un retour sur investissement pour l’État grâce à une clause pénale en cas de départ prématuré. Cette mesure pourrait ainsi transformer le marché immobilier en un moteur de croissance économique et de renforcement de la cohésion sociale.
Un avenir proactif et optimiste
Au-delà de la dimension économique, repenser l’accueil des nouveaux olim s’inscrit dans une logique plus large de préservation et de dynamisation de l’identité israélienne. Favoriser l’intégration par une offre de logement adaptée ne se limite pas à des considérations financières ; c’est aussi et surtout un engagement envers les valeurs de solidarité, d’accueil et de modernité qui caractérisent Israël depuis sa création.
En définitive, il est impératif que les décideurs adoptent une approche holistique pour transformer le potentiel latent de l’alyah en une réalité tangible. En améliorant l’offre de logement, en adaptant les incitations fiscales et en valorisant l’investissement des nouveaux immigrants, Israël pourra non seulement renforcer son économie mais également affirmer sa place en tant que refuge et terre d’avenir pour la communauté juive mondiale.
L’avenir d’Israël repose sur sa capacité à innover et à s’adapter aux défis du monde moderne. En repensant ses politiques d’accueil et en offrant des conditions de logement attractives, Israël consolide sa sécurité nationale et sa prospérité économique, assurant ainsi un avenir florissant pour ses citoyens et pour la Diaspora. Un tel engagement démontre que le modèle israélien, en conciliant tradition et modernité, reste un phare d’espoir et de réussite pour le monde entier.
Jforum.fr
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Article bien vague, la vraie question n’est pas tant ceux qui ont les moyens de se loger en Israël, que ceux qui ne les ont pas. Actuellement, probablement 200.000 Juifs en France, dont 80.000 croupissent dans la misère, dans les banlieues, seraient prêts à s’enfuir, mais n’ont pas les moyens de se loger en Israël.
Entre 1882 et 1924, près de 2 millions de Juifs, fuyant l’Europe de l’Est, sont passés à Ellis Island, avec une simple valise, et sûrement sans aucun moyen de s’offrir un logement. l’Amérique les a, malgré-tout, faits entrer, pour son grand bénéfice. En 1950, Israël naissant logeait les immigrants sous la tente, puis dans des maabaroth ou des abris en tôle. Depuis 1986, Israël pratique une politique ultralibérale rendant les logements inaccessibles aux petits moyens. Comment vont-ils rapatrier le million de Juifs d’Europe, s’ils ne construisent pas, dès maintenant, des logements à petits loyers?
Pour la question de recherche d’une alyah élitiste, Israël devrait aussi revoir sa copie. Pour les Juifs d’Europe très qualifiés et très pointus, il y a actuellement des pays bien plus attractifs qu’Israël, et qui eux ne crachent pas dans la soupe et sont prêts à les accueillir. Là encore, les Juifs devraient produire de la valeur ajoutée pour les entreprises Juives. Certes sur le plan identitaire la question du Sionisme ne se discute même pas, quand on est Juif on doit vivre dans l’État Juif, mais l’attractivité d’Israël est actuellement surestimée.
Entièrement d’accord avec vous
Israël doit construire des logements a petits loyers pour permettre l’alyah
des juifs de France des classes moyennes et populaires, sinon le risque d’assimilation
De cette partie de la communauté juive est réel et peut-être même inexorable
D’accord avec vous également, pour les plus aisés Israël n’est qu’une destination parmi d’autres et pas forcément la plus attractive
Tout à fait d’accord.
En France, je fais partie de la classe moyenne plutôt élevée (celle que l’Etat pompe à n’e, plus pouvoir), et j’ai toujours aimé ISRAEL, y allant 2 fois par ans quand j’étais plus jeune.
Je me suis mise à l’Hébreu à 44 ans, et j’ai obtenu 2 UV de valeur à l’Université de Jérusalem. Je suis actuellement en 7ème année. Donc la langue n’est pas un problème pour moi pour m’intégrer.
Si je vendais tous mes biens en FRANCE, j’aurais des revenus en moins, la possibilité d’acheter un 80 m2 dans une ville comme BAT YAM, et encore dans l’ancien rénové, et je n’aurais plus que 1 000 € de retraite pour vivre !
Ce qui veut dire retour en FRANCE une fois les aides de l’Etat Hébreu terminés, faute de ne pouvoir assumer financièrement !
Je connais plein de Français qui sont dans mon cas, nombre d’entre faisant ce que l’on appelle l’Alyah Interne, qui consiste à aller dans des villes de la Province Française car les prix y sont moins chers, car ils sont obligés de fuir certaines villes Françaises qui s’Islamisent de plus en plus et où il devient impossible pour un Juif d’y vivre !
En plus d’être un Mitzva que de vivre en ISRAEL, l’Etat d’ISRAEL n’at-il pas été re-créé pour permettre à tous les Juifs du Monde d’y trouver un refuge ?
Je pense qu’il faudrait baisser grandement les prix de l’immobilier en ISRAEL pour permettre à tous les Juifs qui le veulent de monter en ISRAEL, et de faire des défiscalisation pour les ISRAELIENS afin d’investir ailleurs et de ne pas perdre la valeur de leurs appartements.
Le logement est le frein principal à
L’alyah des juifs de France
Beaucoup renoncent face à ce problème
Les prix des locations ou de l’achat d’un
Appartement découragent même les meilleures volontés
Surtout ne pas oublier la majorité des juifs de France appartiennent à la classe moyenne, tous ne sont pas médecins, dentistes ou avocats
Israël est face à choix de société
Favoriser une Alyah élitiste, ou une Alyah
D’intégration de toute la communauté juive de France dans ses différentes composantes