Bagarres entre Tsahal et les ultra-orthodoxe de Modi’in Illit

Retrait de Tsahal de Modi’in Illit en Cisjordanie suite à des tensions avec des extrémistes ultra-orthodoxes

Les forces israéliennes ont quitté la ville ultra-orthodoxe de Modi’in Illit en Cisjordanie, faisant face à des provocations et à des actes de violence de la part de membres de la secte Peleg Yerushalmi, selon un rapport de la radio militaire. Depuis leur déploiement après le massacre du 7 octobre et le déclenchement de la guerre contre le Hamas à Gaza, les forces israéliennes avaient pour mission de sécuriser la ville face à la menace terroriste croissante en provenance de Cisjordanie.

La secte Peleg Yerushalmi, également connue sous le nom de Communauté de la Faction de Jérusalem, s’oppose au sionisme et refuse toute collaboration avec l’État d’Israël. Ils considèrent la création de l’État d’Israël comme une rébellion contre les nations du monde et une violation des préceptes divins interdisant toute organisation politique du peuple juif avant l’avènement du Messie.

Des incidents violents ont émaillé le séjour des forces israéliennes à Modi’in Illit, avec des rapports faisant état de jets d’objets sur les soldats de Tsahal et de bris de vitres de véhicules militaires par des membres ultra-orthodoxes. Certains soldats ont également été confrontés à des insultes constantes de la part de la communauté locale, conduisant les forces israéliennes à s’abstenir de patrouiller dans certains quartiers de la ville.

Un soldat déçu a exprimé ses préoccupations à la radio militaire, soulignant que leur présence était nécessaire pour protéger les citoyens, mais que les incidents violents rendaient difficile une réponse rapide en cas d’attaque terroriste. Les rabbins locaux ont joué un rôle clé dans le retrait des forces israéliennes, exerçant une pression pour éviter leur présence pendant le Shabbat.

Malgré ces tensions, certains habitants de la ville ont déclaré à la radio militaire que la majorité des ultra-orthodoxes soutenaient pleinement les forces israéliennes, soulignant qu’une petite minorité était responsable des troubles. En réponse au rapport de la radio militaire, l’unité du porte-parole de Tsahal a affirmé que rien n’entravait les opérations de l’armée dans la ville et qu’elle continuerait à coopérer avec les autorités locales pour assurer la sécurité des habitants.

Jforum.fr