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Damas – Pour la première fois depuis que le conflit syrien a éclaté, il y a six ans, Israël vient d’annoncer, mercredi, accepter l’entrée d’enfants réfugiés syriens venus de l’autre côté de la frontière de la Syrie voisine.

Le Ministre israélien de l’Intérieur, Aryeh Deri, a approuvé un plan selon lequel Israël prendra en charge 100 enfants devenus orphelins à cause de la guerre civile en Syrie.

Selon l’Agence de Presse e hébreu Nanu10, ces enfants seront hébergés dans un pensionnat, au cours des trois premiers mois de leur séjour en Israël.

« Ils suivront alors le parcours normal au sein des institutions du Ministère de l’Education et l’Etat essaiera de les placer dans le cadre de la protection de familles d’accueil en Israël », selon la source.

« Ils demeureront en Israël en bénéficiant du statut de résidents temporaires. Ils recevront des cartes d’identité, des passeports et seront traités comme des citoyens au plein sens du terme ».

Ce plan prévoit aussi que les parents proches de ces enfants pourront aussi bénéficier de mesures d’absorption.

« Le gouvernement israélien a l’intention d’assurer aux Nations-Unies qu’après quatre ans, ces enfants pourront voir leur statut de résidents temporaires s’élever à celui de citoyen au plein sens du terme et qu’ils auront toutes les autorisations nécessaires pour vivre leur vie entière, s’ils le désirent,en Israël », déclare cette source locale.

Reportage de : Laila Majdalawi 

Adaptation : Marc Brzustowski

Israel to accept Syrian refugees for first time

Israël envisage d’accueillir des réfugiés syriens

Un Syrien s'apprête à être ramené dans son pays, après avoir reçu un traitement médical en Israël.

Le ministère de l’Intérieur propose d’accorder le statut de résident à une centaine de mineurs originaires de la région d’Alep, qui pourraient être « approchés » par l’intermédiaire d’ONG dans des camps de réfugiés situés en Turquie.

Le gouvernement israélien vient de donner le feu vert à l’accueil sur son sol d’une centaine de réfugiés syriens mineurs, dont des orphelins, auxquels il s’est engagé à accorder le statut de résident dès leur arrivée. Cette décision, dévoilée par la dixième chaîne de télévision, intervient un mois tout juste après que Benyamin Nétanyahou a annoncé son souhait d’amplifier l’aide humanitaire au profit des populations civiles originaires de la région d’Alep. «Nous sommes prêts à accueillir des femmes et des enfants blessés, ainsi que des hommes s’il ne s’agit pas de combattants», avait indiqué le premier ministre israélien, dont le pays demeure techniquement en guerre avec la Syrie – même si un calme relatif règne en pratique depuis plusieurs décennies le long de la ligne de cessez-le-feu qui les sépare.

Le projet, imaginé par l’Agence juive avec le concours du ministère de l’Intérieur, n’en est encore qu’à sa phase préliminaire. «L’idée serait de mobiliser les structures dont nous disposons, principalement des villages de jeunesse, et d’y déployer des équipes bilingues capables de répondre aux besoins spécifiques de cette population», explique Yigal Palmor, directeur de la communication à l’Agence juive. Le ministère des Affaires étrangères a de son côté exposé les grandes lignes de son initiative au Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) ainsi qu’aux autorités d’Ankara. C’est dans les camps aménagés en Turquie que les autorités israéliennes envisagent de localiser, sans doute par l’intermédiaire d’ONG ou d’organisations internationales, les mineurs susceptibles de bénéficier de ce programme.

La difficulté de passer «chez l’ennemi»

Les autorités israéliennes, qui sont depuis cinq ans aux premières loges du drame syrien, se sont jusqu’à présent appliquées à s’en tenir à l’écart tout en travaillant à gagner les cœurs de la population civile par des initiatives humanitaires. Plus de 2600 civils et combattants syriens blessés dans les affrontements qui sévissent dans le sud du pays ont ainsi été soignés dans les hôpitaux de Safed, Naharyia, Tibériade et Haïfa depuis le printemps 2013. Ces derniers mois, l’armée a par ailleurs discrètement organisé le transfert par bus de patients syriens dont les jours ne sont pas nécessairement en danger, afin qu’ils bénéficient d’une consultation à l’hôpital de Safed avant de regagner leur pays le même jour.

L’accueil de réfugiés, même s’il concerne un nombre limité de personnes, risque fort de poser des problèmes sur lesquelles les autorités ont commencé à plancher. Le plus délicat sera sans doute de convaincre des civils syriens de passer ainsi «chez l’ennemi», mais il y en a d’autres. «Comment les populations arabes et druzes, dont une partie soutient le régime de Bachar el-Assad tandis que l’autre a pris fait et cause pour les rebelles, vont-elles réagir?», s’interroge un responsable israélien. Et que répondra-t-on aux demandeurs d’asile soudanais et érythréens lorsqu’ils réclameront le même statut?»

D’ores et déjà, le ministère de l’Intérieur s’est engagé auprès des Nations unies à délivrer une autorisation permanente de séjour à ces jeunes Syriens quatre ans après leur arrivée. Ils jouiront alors de tous les droits civiques, à l’exception du droit de vote et de celui de disposer d’un passeport. Les membres de leur famille proche – parents, frères et sœurs – pourraient à terme être autorisés à les rejoindre en Israël.

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6 Commentaires
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Maman Denise

Danielle vous avez raison .Votre commentaire n’est point raciste.Il se trouve qu’il doit avoir des orphelins en
ISRAËL du aux attentats et aux différentes guerres que fait le gouvernement rien , il préfère dépenser l’argent
Des contribuables israéliens pour s’occuper de futurs terroristes .Prent-il exemple sur le gouvernement français
Qui préfère les migrant que les SDF

blum

Les  » demandeurs d’asile soudanais et érythréens » peuvent bénéficier des organismes humanitaires que l’OUA n’a certainement pas manqué de mettre en place, depuis son existence, et vu les incessants conflits tribaux et inter-religieux qui minent le continent.
Le pays africains sont indépendants, libres des esclavagistes européens ( années 6O). A eux d’imaginer un développement propre aux valeurs africaines, si elles existent, et d’en faire profiter d’autres populations, dans le monde. Pour ce que j’en ai lu, dans de nombreux livres de voyageurs, il y a du pain sur la planche. Interrogez des Congolais, des Maliens, pour ne parler que de ceux-là: is ne regrettent pas d’être francophones…

rc

il ;y a tant d’enfants qui ont besion d’etre aidés en ISRAEL,

Disraeli

En quoi cela concerne-t-il les Nations Unies ?

Danielle

Mais je rêve !
Vous pouvez aider ces enfants autrement plutot que de les voir grandir au sein de notre peuple, pour pouvoir ensuite se retourner contre nous .
Mais je me demande parfois ce qui se passe dans la tête de nos dirigeants, et de surcroît religieux !
Nous n’avons pas assez d’Arabes en Israël que vous voulez en ajouter d’autres.
Surtout ne me dites pas que je suis raciste ! cette rengaine est dépassée !
Aider oui, mais pas au détriment de notre Peuple !