“On m’a dit que je perdais mes nerfs” : Agnès Buzyn confirme avoir été ignorée au début de la pandémie de Covid-19 (VIDEO)
Sur France 5 ce jeudi 27 octobre 2022, l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a réaffirmé ne pas avoir été assez écoutée au début de l’épidémie de Covid-19, en janvier 2020.
Plus de deux ans après avoir quitté le gouvernement pour livrer la bataille des municipales, à Paris, Agnès Buzyn en pleure encore… Alors que l’ancienne ministre de la Santé était l’invitée de C à vous sur France 5 ce jeudi 27 octobre, le chroniqueur Nicolas Poincaré lui a proposé de revoir des images de sa passation de pouvoir avec Olivier Véran le 17 février 2020. Elle y apparaissait bouleversée, ne pouvant retenir ses larmes. « Quitter ce ministère, vous l’imaginez, c’est un déchirement », avait-elle lancé à l’époque en pleurant. Deux années plus tard, l’émotion est toujours palpable du côté de l’ancienne ministre de la Santé, qui a depuis été mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » pour sa gestion du Covid. En retour plateau, Agnès Buzyn a, de nouveau, pleuré.
Celle qui a été mise en examen pour “mise en danger de la vie d’autrui”,pour sa gestion des premières semaines de la pandémie regrette de ne pas avoir été assez écoutée à l’époque, que ce soit par le Gouvernement autant que le conseil scientifique.
« J’ai dit, publiquement à plusieurs Conseils des ministres, que si ça s’étendait on pourrait avoir 100 000 morts. (…) Des ministres m’ont dit qu’ils pensaient que j’étais trop inquiète, comme tous les médecins », dévoile l’ex membre du gouvernement.
Agnès Buzyn, médecin de profession, affirme pourtant avoir été l’une des premières en Europe à avoir tiré la sonnette d’alarme. Elle explique : « Nous avons pris des décisions extrêmement rapides (…) La première commande de masques a été lancée le 25 janvier », alors qu’il n’y avait que « 24 morts en Chine, assure l’ex ministre d’Edouard Philippe.
Ignorée, elle a même été jugée par des experts, dont le professeur controversé Didier Raoult, qui ont affirmé dans la presse qu’elle “perdait ses nerfs”. Elle se justifie : “moi je suis capable de lire une courbe exponentielle et je sais que ce n’est pas quelque chose qui va rester calme”.
Seule contre tous, Agnès Buzyn explique que son interprétation des courbes de contagion n’a même pas été partagée par l’OMS. “Quand moi je commence à dire qu’il faut mobiliser les hôpitaux etc, l’OMS a refusé déjà à deux reprises de déclencher l’alerte”, explique-t-elle.
Elle ajoute : “je suis bien toute seule face à la communauté internationale, j’essaye de mobiliser mes collègues européens, je les appelle le 24 janvier au soir, j’appelle la commissaire européenne à la santé, j’appelle le directeur général de l’OMS, je n’arrive pas à avoir un conseil des ministres européens, il me faudra 3 semaines, parce que les collègues européens me disent, ce n’est rien, c’est une gripette” !
Dans l’interview publiée dans le Monde le 25 octobre dernier, Agnès Buzyn a partagé plusieurs pages de son journal, long de 600 pages. “Ce journal m’a sauvée de la dépression », confie-t-elle.
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Pleurer sur un plateau télé quand on a été ministre, oui c’est « perdre ses nerfs ». Minable.
Sei a Mensch !
Pleurer sur un plateau télé quand on a été ministre, oui c’est « perdre ses nerfs ». Minable.
Qu’est-elle allée faire dans ce panier de crabes pompeusement dénommé gouvernement, sous la houlette d’un président immature et d’un premier ministre dont la seule trace au bout de 2 ans à Matignon fut de réduire la vitesse à 80 km/h, sans doute pour faire plaisir aux sociétés d’autoroute ?
Je la crois sincère lorsqu’elle affirme avoir mesuré très tôt le séisme à venir, alerté urbi et orbi, et s’être heurtée à un mur de scepticisme, mais pourquoi n’a-t-elle pas vidé son sac en même temps qu’elle quittait son ministère ? Je sais bien qu’il est toujours facile de juger après coup, mais fallait-il être grand clerc pour se douter qu’en se taisant elle porterait inévitablement le chapeau à la place des 2 blaireaux de l’exécutif ?
J’ai eu la rage lorsque j’ai vu pleurer cette femme honnête et dévouée, alors que les vauriens se pavanaient avec des airs de « je sais tout » et qui, aujourd’hui encore, nous accablent de leur incompétence et de leur bêtise crasse.
Ne pleurez plus Madame. Exigez un procès public. Battez vous.
Pas mieux !
Alexpierre.
Les vrais responsables et coupables sont ceux qui ont diabolisé le docteur Raout et interdit la vente du médicament répondant à son traitement, qui ont dit aux malades de prendre un doliprane et d’aller dormir, qui ont intimidé et/ou suspendu les médecins qui ont soignés, ceux qui ont introduit un remède expérimental dangereux pour enrichir les lobbys. Cette dame y est globalement pour rien.
Chabbat Chalom à tous.