Les explorateurs du XXIe siècle
À tous ceux qui reproduisent la faute des explorateurs
Au cœur de l’histoire biblique se cache un récit fascinant, celui des douze explorateurs envoyés par Moïse pour explorer Canaan. Cette mission, en apparence banale, allait pourtant avoir des conséquences dramatiques pour le peuple hébreu.
Chargés d’évaluer la faisabilité de l’installation de millions d’Israélites dans leur future patrie, ces hommes devaient rapporter des informations cruciales sur la topographie, les ressources et les défenses du pays. Le Divin, dans Sa sagesse, avait orchestré leur parcours de façon à les confronter à des signes encourageants : une grappe de raisin colossale nécessitant plusieurs porteurs, des cités aux murailles imposantes – paradoxalement symboles de faiblesse – et même des funérailles opportunes détournant l’attention des autochtones.
Pourtant, à leur retour après quarante jours d’exploration, dix des douze explorateurs présentèrent un rapport accablant. Ils interprétèrent chaque signe positif comme une menace insurmontable : les fruits gigantesques devinrent le symbole d’une terre hostile, les fortifications furent perçues comme inexpugnables, et les funérailles comme la preuve d’un pays « dévorant ses habitants ».
Cette vision pessimiste, fruit d’une perte de confiance en l’intervention divine, contamina rapidement le peuple. La nuit du 9 Av, connue sous le nom de Ticha Beav, fut marquée par les pleurs et le désespoir des Hébreux. Cette date allait devenir tristement célèbre dans l’histoire juive, associée à la destruction des deux Temples de Jérusalem des siècles plus tard.
L’erreur fondamentale des explorateurs fut d’oublier la présence divine dans leur équation. Habitués aux miracles quotidiens du désert – la manne, le puits miraculeux, la protection des nuées – ils craignirent que l’entrée en Canaan ne marque la fin de cette providence extraordinaire. Leur mission initiale d’évaluation se transforma ainsi en un débat sur l’opportunité même de la conquête.
Seuls Josué et Caleb, restés fidèles à la vision divine, osèrent s’opposer à ce rapport défaitiste. Leur récompense fut d’être les seuls de leur génération à fouler le sol de la Terre Promise, tandis que leurs contemporains furent condamnés à errer quarante ans dans le désert.
Dans toutes les synagogues de France, où le rabbin fait un petit discours sur la parachat, il dira certainement que les explorateurs ont commis une faute grave avec les conséquences que l’on connaît. Mais est-ce qu’il vous dira que depuis 80 ans, un certain nombre de responsables religieux et communautaires répètent la même faute en disant à leurs fidèles, à leur public, à leurs frères, que ce n’est pas possible d’aller vivre en Israël. Heureusement, comme vous pourrez le voir dans la vidéo ci-dessous, des personnes du peuple d’Israël, qui ne sont pas liées à quelque intérêt que ce soit, peuvent dire la vérité. Elle est souvent simple et limpide pour ceux qui veulent l’entendre.
Cette histoire millénaire résonne encore aujourd’hui. Elle nous rappelle que notre perception du monde et de nos capacités est intimement liée à notre connexion avec le Divin. Lorsque nous perdons de vue cette relation transcendante, nos limites deviennent celles de simples mortels, et l’impossible nous paraît insurmontable.
À l’inverse, une foi inébranlable en la providence divine peut nous permettre de dépasser nos frontières humaines, comme l’ont prouvé maintes fois les victoires improbables du peuple juif face à l’adversité.
Jforum.fr
 |
 |
Merci à Jforum pour la vidéo de ce jeune soldat Juif passionné.
Cette parasha est une immense application de la Rationalité Juive et de la sagesse de nos ancêtres : réfléchir avant d’agir, faire l’effort de penser le choix du pays où s’installer, et partir ensuite avec l’optimisme et la foi en Ashem qui nous fait avancer et réussir.
Si en Algérie, d’arrière grand-papa comme aurait dit De Gaulle, les Juifs avaient pris la peine d’étudier un peu cette parasha des 12 explorateurs de Moshé Rabénou, ils auraient réfléchi à ce qu’était la France en Réalité. Ils auraient pris en considération la Réalité que ce pays pratiquait sans hésiter, l’exploitation impérialiste coloniale, donc le racisme, sur des peuples étrangers, que ce pays avait pratiqué l’antisémitisme d’État, sous le régime vichyste, et ils auraient réfléchi, comme le prescrit notre Thora, à explorer un peu la métropole avant de s’y réfugier en 1962. Seulement, en 1962, les Juifs d’Algérie, déjà abrutis par un siècle d’exploitation impérialiste coloniale et de persécutions constantes, cherchaient avant tout à fuir la guerre, plus que trouver un pays valable où s’installer. l’Israël de 1962, que ce jeune soldat de la vidéo n’a pas vécu, n’était pas du tout l’Israël actuel, et ne comptait pas 3 millions d’habitants. Enfant à l’époque, je doutais de la viabilité de ce pays, contrairement à la génération de mes grands-parents qui eux avaient vécu les 2 guerres mondiales, et j’ai douté jusqu’à la victoire israélienne de 1967. En 1962, j’en avais assez de la guerre vécue en Algérie, et cherchant un peu de calme, je ne voulais pas revivre dans un autre pays en guerre. J’ai chèrement payé pour n’avoir pas basé ma pensée et mes actions sur la Réalité, aussi douloureuse qu’elle fut.
Je pense que la même question s’est posée pour les Juifs, qui après 1945 ont fui l’Europe de l’Est, qui devenait communiste, mais beaucoup, depuis 1880, préféraient les États-Unis à la France.
Actuellement, Israël sent la chute de la France arriver, une nouvelle fois pour ne pas changer, dans la violence, le chaos et la guerre civile. Les partis extrêmes et antisémites sont majoritaires aux élections. Les Juifs qui veulent rester, c’est à leurs risques et périls. Heureusement, Israël se mobilise et semble se préparer à un exode massif des Juifs de France. Il faut s’organiser et se préparer à partir.
Pas d’accord. Les 10 espions en mission n’ont pas démérité en rapportant la vérité objective sur l’état des forces de l’adversaire. Les aurait t’on envoyé juste pour confirmation positive de ce qui était déjà décidé, l’invasion de Canaan, pour y aller les yeux fermés, y compris à l’abattoir. Il ont rendu compte de leurs observations avec objectivité et donc raisonnablement mis en garde. Mais on attendait d’eux un pieux mensonge pour que le peuple puisse foncer aveuglément sans se poser de question. S’il eût fallu la pure confiance en D’ il n’y avait nul besoin du subterfuge des soi-disant explorateurs. Très mauvais exemple auquel on est censé adhérer sans discuter.
Malheureusement c’est à cause de gens comme vous qu il y a encore la galoute
C’est peut-être un chrétien derrière un pseudo juif, il n’a alors rien à voir avec la galoute.
Vous n’avez rien compris à la Torah, à la motivation de Dieu et à ses prescriptions.
résultat : vous avez faux partout !
C’est précisément parce qu’ils avaient été avertis de la Réalité par leurs explorateurs, que nos ancêtres n’ont pas été dans le pays de Canaan les yeux fermés, et donc n’ont pas été à l’abattoir. Emeth, la Vérité avant tout ! Où est-il écrit dans notre Thora que le Peuple d’Israël devrait foncer aveuglément sans se poser de questions ? Dieu n’a donné sa Loi qu’à des êtres doués de raison, il a incité Moshé Rabénou à envoyer à l’avance des explorateurs, une immense différence avec les chrétiens et les musulmans.