Sale journée pour le Président : après la gaffe sur Léonarda, une
caricature de Plantu que le Monde a du retirer en catimini…..
LE SCAN – Après l’intervention présidentielle de ce mardi matin, le dessinateur vedette du Monde a représenté le chef de l’État dans une situation compromettante.
Son dessin a été jugé «choquant» par la direction du journal.
Ce mardi, il y a deux dessins de Plantu pour «Le Monde».
Celui qu’a rendu le dessinateur, et celui, quelque peu modifié, qu’a décidé de publier le quotidien. À l’origine, le caricaturiste avait rendu un dessin présentant son regard sur l’intervention de François Hollande sur BFMTV.
Avec, à droite, un chef de l’État dans une position un peu cavalière à l’égard d’un personnage féminin vêtu d’un bonnet phrygien, représentant Marianne.
Mais le dessin n’a pas convaincu la direction du journal qui l’a jugé «choquant», comme le rapporte Le Lab d’Europe 1 . Le hic: cette version a été envoyée envoyée par mail, notamment aux rédactions.
Toujours au Lab, Le Monde explique que «la newsletter qui est envoyée a aspiré automatiquement la première version du dessin de Plantu» avant que celui-ci ne soit modifié.
Les lecteurs du Monde n’ont eu droit qu’à une version édulcorée du dessin. Dans la version publiée officiellement par Le Monde, ce François Hollande a été tout simplement gommé de l’image.
Contacté par le Lab d’Europe 1, Plantu écarte tout problème avec cette publication. «Il n’y a aucune polémique autour de ce dessin», a-t-il assuré, n’y voyant «aucun souci».
Ce gommage fait écho aux dernières péripéties connues par le dessinateur pour son dernier livre. Dans l’ouvrage Caricaturistes, fantassins de la démocratie, un de ses dessins, titré Pédophilie: le Pape prend position, a été considéré inconvenant par les Éditions Bayard. Résultat: les 8000 exemplaires tirés ont terminé au pilon.
Ivan Valerio/ Le Figaro.fr Article original
LE SCAN – Invité sur BFMTV, mardi, la langue du président a fourché pour évoquer l’arrestation de l’adolescente reconduite au Kosovo en octobre 2013.
Invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV mardi matin, le chef de l’État est revenu sur l’affaire Leonarda Dibrani, cette collégienne sans papiers dont l’arrestation à la fin d’une sortie scolaire en 2013 avait provoqué une polémique.
«Cette jeune fille avait été enlevée… En tout cas arrêtée là où elle n’aurait pas dû l’être.
On a dit pour cette jeune fille, elle avait sa sœur qui était en France, qu’elle pouvait y revenir. C’est un principe que j’avais posé. Elle ne l’avait pas voulu, cette question est réglée», a expliqué le président au micro de Jean-Jacques Bourdin.
Une erreur qui n’a pas manqué de susciter une vive réaction sur Twitter du député UMP Éric Ciotti:
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Lapsus de Hollande qui parle « d’enlèvement » en tentant de se justifier sur l’affaire #Léonarda. On touche le fond. #BourdinPR
9:08 AM – 6 Mai 2014
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Contactée par le Scan, Marine Le Pen estime qu’«une fois encore», selon elle, François Hollande «n’est pas à la hauteur de la fonction». L’eurodéputée dénonce elle aussi les «laspsus ravageurs» du président notamment lorsqu’il «parle de Leonarda en disant qu’elle a été enlevée».
Hollande sur l’affaire Leonarda: "il y a un… par BFMTV
LE SCAN – Invité sur BFMTV, ce mardi, la langue du président a fourché pour évoquer l’arrestation de l’adolescente reconduite au Kosovo en octobre 2013.
Interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur l’épisode de sa communication ratée à la télévision dans le cadre de cette affaire, le président a balayé la question: «Tout cela est secondaire.» François Hollande s’est ensuite défendu en mettant en avant sa fermeté.
«Il y a un moment où il faut faire aussi ses choix, et si je ne l’avais pas fait on m’aurait dit: mais pourquoi vous n’avez pas pris votre décision?»
L’indécision, c’est pourtant bien ce qui avait été reproché à François Hollande, dans des épisodes les plus tendus de son début de quinquennat.
«Il laisse monter une espèce d’indécision, un maelström de mises en cause avec des mots qui sont terribles, terrifiants de la part de la majorité», avait par exemple critiqué François Bayrou lors d’une interview Indés Radios/Metronews/LCI.
Sur Twitter, de nombreux internautes n’attendaient qu’une chose: un appel de Leonarda pour un dialogue avec le chef de l’État.
Marc de Boni/Emmanuel Galiero
06-05-2014/ Le Figaro.fr Article original
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