L’aviation turque a pénétré en IRAK le 20 juin 2010, ce qui n’est pas un espace international, pour bombarder des zones civiles, et a fait plus de 20 morts kurdes, sans qu’une réaction n’ait eu lieu. Les différents bombardements de ce dernier mois ont fait plus de 100 morts.
Pas la moindre demande d’une enquête internationale, pas la moindre plainte nulle part, pas le moindre communiqué de condamnation ou de réprobation, pas la moindre critique face à la disproportion dans la réaction, alors qu’aucun civil Turc contrairement aux civils israéliens n’est en danger par les actions du ¨PKK.
Il serait bon que le 22 juin, nous puissions à notre tour dénoncer à travers cet exemple la disproportion et la malhonnête dans le traitement de d’information, entre Israël et les autres nations.
Le 22 juin 2010, à 19h30 sur le parvis des Droits de l’Homme, une Banderole de soutien aux 100 Kurdes assassinés par les Turques pourrait faire réfléchir.
Dépêche AFP
ANKARA (AP) — Plus d’une centaine de rebelles kurdes ont été tués le mois dernier dans des frappes aériennes au-dessus du nord de l’Irak.
Le général turc Fahri Kir a précisé que les raids s’étaient produits dans le secteur de Hakourk le 20 mai.
Une vingtaine de rebelles ont par ailleurs été tués dans le nord de l’Irak cette semaine. AP
Autre dépêche
Un soldat turc a été tué et un autre blessé dans la nuit de samedi à dimanche dans l’attaque de leur caserne près de Palu, dans l’est de la Turquie, ce qui porte à 12 le bilan des soldats tués en deux jours par des rebelles kurdes, a indiqué l’agence de presse Anatolie.
Un groupe de rebelles (ou de résistants pour la liberté NDLR) du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a attaqué la caserne située dans une zone rurale et un accrochage a suivi, précise l’agence.
Une opération d’envergure a ensuite été lancée par les forces de sécurité pour capturer les assaillants, ajoute l’agence.
La journée de samedi a été la plus meurtrière de ces deux dernières années pour l’armée turque, qui a perdu neuf soldats lors d’une attaque lancée par un groupe de plusieurs dizaines de rebelles contre un avant-poste militaire à la frontière avec l’Irak, dans l’extrême sud-est de la Turquie.
Deux soldats ont par la suite été tués par une mine posée par le PKK.
12 rebelles, selon l’armée, ont été tués dans la riposte immédiate des militaires. L’aviation a ensuite bombardé pendant « toute la journée » des positions du PKK dans le nord de l’Irak, selon un communiqué de l’armée. (Aucune condamnation pour la disproportion dans cette réaction n’a pourtant était enregistrée NDLR)
Ankara évalue à environ 2.000 le nombre de rebelles kurdes retranchés dans le nord de l’Irak.
Une cérémonie devait être organisée dimanche à Van, l’une des plus importantes villes de l’est de la Turquie, d’où sont partis les militaires tués dans l’attaque contre leur poste, situé 150 km plus au sud.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, accompagné de plusieurs ministres, ainsi que les plus hauts responsables militaires sont arrivés dans la ville pour ce dernier hommage aux soldats.
Leurs cercueils étaient placés l’un à côté de l’autre sur le tarmac de l’aéroport et recouverts du drapeau rouge et blanc turc, selon les images retransmises par les chaînes de télévision.
Les ambassadeurs des Etats de l’Union européenne, à laquelle souhaite adhérer la Turquie, figuraient parmi les invités.
« Notre combat continuera jusqu’à ce que cette organisation terroriste soit anéantie », a prévenu samedi M. Erdogan dont le gouvernement est jugé responsable de cette escalade de la violence par l’opposition parlementaire.
Le PKK, qui lutte pour l’autonomie des régions kurdes du sud-est de la Turquie, est considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays.
Le conflit kurde en Turquie a fait plus de 45.000 morts, selon l’armée, depuis le début de l’insurrection du PKK en 1984.
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