La34ème flotte d’Iran fait face à la flottille américaine, prête à en découdre, au large du Yémen
L’Iran poursuit sa confrontation en mer avec les Etats-Unis d’Amérique, première flotte navale au monde, au large des côtes du Yémen, en positionnant sa 34ème Flotte juste en face de la flottille de la Marine américaine, et y intégrant son plus gros navire : le Bushehr. 

Le Commandant de la Marine iraniennle Vice-Amiral Habibollah Sayyari a annoncé, jeudi 13 octobre, que la 34ème Flotte iranienne venait de déployer ses navires de guerre autour du Détroit de Bab al-Mandeb, en face des côtes du Yémen. Il n’a pas fait mention de l’attaque américaine à coups de Tomahawks, deux jours auparavant, qui ont détruit trois stations-radar iraniennes installées sur le rivage de la mer Rouge, sur le territoire rebelle Houti.  Il s’agissait des représailles américaines pour le prix des attaques de missiles iraniens contre des navires de guerre américains. 

Tout ce que l’Amiral a déclaré, c’est : « La flotte apportera la sécurité dans ces voies d’eau pour les vaisseaux iraniens et protégera les intérêts iraniens en haute mer ».

Les sources militaires de Debkafile dévoilent que ce nouveau déploiement de la flotte iranienne comprend le porte-hélicoptères de commandement logistique, le Bushehr, le plus gros bâtiment de toute la marine iranienne, ainsi que le destroyer Alboz à missiles guidés. 

Les capacités iraniennes sont très loin de faire le poids face à la flottille américaine ramenée pour sécuriser les eaux de la Mer Rouge, à la suite des attaques de missiles iraniens à partir de la côte yéménite. Les Américains ont posté deux destroyers lance-missiles guidés : l’ USS Mason et le USS Nitze, ainsi que l’USS Ponce, parti en avant-garde. Cependant,  fait que Téhéran ne veuille absolument pas mettre un terme aux premiers affrontements navals directs avec l’Amérique dans les eaux du Yémen sans une réplique est un signe clair que plutôt que de faire marche-arrière, les iraniens se préparent à bien d’autres cycles d’engagement et de confrontations.

Jusqu’où?

DEBKAfile Analyse Exclusive  14 Octobre 2016, 9:30 AM (IDT)
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Yémen : les Tomahawks US détruisent les radars iraniens

 

Les missiles de croisière Tomahawk, lancés par le Destroyer (contre-torpilleur) USS Nitze, tôt dans la matinée du jeudi 13 octobre, a détruit trois stations-radar côtières irano-yéménites, à la suite des tirs de missiles maritimes C-802 fournis par l’Iran aux rebelles yéménites Houtis, contre des navires américains au large des côtes yéménites. Ces stations radar ont été construites par les Gardiens de la Révolution Iranienne à l’intention de leurs supplétifs yéménites, afin de soutenir la menace de blocage de la Mer Rouge.

Depuis le 9 octobre, ces nouveaux missiles ont quatre fois de suite pris pour cible la flotte américaine, peu temps après son arrivée en vue d’assurer des patrouilles dans la Mer Rouge et le Détroit de Bab al-Mandeb. Ni les Etats-Unis ni l’Iran n’ont reconnu que leur confrontation est en train de monter en puissance, pour le contrôle de ces eaux stratégiques, que Téhéran mène à travers son supplétif yéménite. 

Les Gardiens de la Révolution iranienne répètent le mode d’opération qu’ils ont employés il y a une décennie, sur un autre point-chaud du Moyen-Orient : le 14 juillet 2006, le Hezbollah a utilisé une version précédente du C-802, afin d’attaquer et de paralyser le navire lance-missiles israélien Hanit, durant la période où cet autre supplétif libanais de l’Iran lançait la Seconde Guerre du Liban contre Israël. Les Gardienbs de la Révolution iranienne avait alors pris le contrôle d’une station-radar libanaise sur le rivage afin de guider leur tir.

Une installation-radar hautement avancée est requise pour l’usage du C-802. Deux stations-radar installées à l’extérieur des deux principaux ports sur la Mer Rouge, Mokha et Hudaydah que possède le Yémen, étaient dirigées par des équipes d’artilleurs-missiles et d’opérateurs-radars des Gardiens de la Révolution iranienne, jusqu’à leur destruction, ce jeudi matin, selon les sources de Debkafile. La troisième station était ajoutée pour la triangulation. La destruction complète des trois stations par un Tomahawk américain a mis k.o la capacité des Houtis d’utiliser les missiles C-802 et, du coup, la menace iranienne de bloquer la Mer Rouge.

Pour faire comprendre à l’opinion publique l’importance de cette leçon donnée à l’Iran, le Pentagone a diffusé le communiqué suivant :

« Détruire ces sites de radar va détériorer considérablement leur capacité à tracer et prendre pour cibles les navires à l’avenir. Ces radars étaient actifs au cours de précédentes attaques et tentatives d’attaques contre de bateaux sur la Mer Rouge, y compris durant les attaques de la semaine passée contre le vaisseau « Swift-2 », battant pavillon des Etats-Unis et durant des tentatives d’attaques contre l’USS Mason et d’autres navires pas plus tard qu’hier ». 

Le responsable faisait alors référence au cargo de transport des Emirats Arabes Unis battant pavillon américain qui a été salement endommagé la semaine dernière, dans le Détroit de Bab al-Mandeb par un missile Houti.

Contrairement aux assurances formulées par Téhéran à Washington, en août dernier, disant avoir suspendu toutes les fournitures d’armes iraniennes aux rebelles Houtis yéménites, ceux-ci ont reçu, la semaine dernière, la livraison de la plus importante cargaison d’armes iraniennes à ce jour.

Selon les sources militaires de Debkafile, cette cargaison comprenait des missiles Scud D sol-sol hautement sophistiqués, ayant une portée de 800 kms et des missiles C-802 contre les navires (une version améliorée du missile chinois YJ-8, que l’OTAN définit selon ses codes comme le CSS-N-8 et que l’Iran a renommé le Saccade). 

Ils sont arrivés à destination avec des équipes de Gardiens de la Révolution et des servants de systèmes radar afin que leurs supplétifs yéménites puissent affiner le ciblage des ces missiles.

Ces Scuds ont été livrés aux forces Houties combattant dans le Nord-Yémenà la fronitère saoudienne, alors que les C-802 ont été livrés à la faction Ansar Allah des Houtis, qui est sous la mainmise directe du Commandement des Gardiens de la Révolution. 

Les missiles ont été déployés sur des bases spéciales de lancement construites par l’Iran à l’extérieur des deux principaux ports yéménites sur la Mer Rouge, à Mokha et Hudaydah.

Puisqu’il n’y a pas plus de 62 kms d’étendue marine sur la Mer Rouge qui sépare les côtes africaines et saoudiennes, les missiles iraniens sont effectivement, bien capables de bloquer toute navigation et toute circulation de cargo-pétroliers allant vers et provenant du Golfe de Suez et du Golfe Persique. Par conséquent, la menace de blocus est suspendue comme imminente au-dessus d’un tiers des exportations de pétrole saoudien et des émirats du Golfe.

La même menace est suspendue au-dessus de la tête de la navigation israélienne civile et navale (militaire), à partir de son port du sud, Eilat, à travers le Golfe d’Aden et vers l’Océan Indien.

L’un des aspects les plus troublants de cette nouvelle menace-pivot contre une voie d’eau internationale est que les services secrets américains, saoudiens, égyptiens et israéliens soient complètement passés à côté de l’information sur cette énorme cargaison de missiles iraniens, alors qu’elle se dirigeait vers le Yémen. Et pas plus n’ont-ils relevés que des ingénieurs militaires iraniens étaient en train de bâtir trois bases de missiles balistiques – une en face de l’Arabie Saoudite et deux face à la navigation en Mer Rouge.

Les supplétifs yéménites de Téhéran ont, en outre, débarqué une vaste force militaire à grande échelle sur l’Île de Perim à l’embouchure du Détroit de Bab al-Mandeb, au point de contact des allées-et-venues en Mer Rouge.

Alors que le Détroit n’est large que de 20km, le contrôle de cette ile renforce cette armée en capacité de réguler les mouvements de navigation à travers ce détroit stratégique.

Téhéran n’a pas perdu de temps, une fois ses atouts mis en place, pour commencer à en faire usage :

1. Le 1er Octobre, les substituts Houtis de l’Iran ont lancé des missiles C-8-1 contre le catamaran de transport logistique HSV-2 Swift des Emirats Arabes Unis, alors qu’il s’apprêtait à traverser les détroit. Le navire, en location auprèsde la Marine américaine, a été gravement endommagé. Aucune information n’a été diffusée concernant l’éventualité de pertes humaines. 

Les sources des renseignements militaires de Debkafile discernent que le but de cette attaque était d’étouffer les mouvements des navires de guerre des EAU, à partir du port d’Aden, au sud du Yémen, où sont concentréees de vastes forces émiraties et saoudiennes, jusqu’au port érithréen d’Assab, où les Emirats Arabes ont établi une grande base navale.

Cette attaque a bien fini par provoquer une réplique américaine. Les missiles guidés des destroyers USS Mason and USS Nitze, ont été expédiés vers la Mer Rouge aux côtés de l’USS Ponce, déjà à flots en déploiement avancé,afin de patrouiller surle Détroit en face des côtes yéménites. 

2. Cela n’a en rien impressionné ni dissuadé Téhéran et ses pions yéménites : le 9 octobre, ils ont tiré un tir de barrage supplémentaire de C-802 contre la flottille américaine, qui, selon le porte-parole américain, a manqué sa cible.

Le Mason a répliqué par deux Missiles Standard 2 et un unique missile renforcé Sea Sparrow.

Il n’y a eu aucune parole officielle sur le fait que ces armes ont détruit un site de lancement yéménite.  Mais l’événement lui-même constitue un point de repère, en tant que première attaque irano-houtie de ce genre contre un vaisseau de la Marine américaine.

3. Ce même jour, les Houtis ont tiré des missiles Scud-D contre la ville saoudienne de Ta’ïf, à 700 kms de la frontière yéménite et à seulement 70 kms de la ville-sanctuaire de l’islam,  La Mecque. C’était destiné à constituer une agression directe contre la Maison Royale Saoudienne et ses prétentions à lalégitimité,en vertu de sonrôle de Gardienne des Lieux Saints de l’Islam. En pleine campagne présidentielle américaine chauffée à blanc, la candidate Hillary Clinton s’est vantée de façorépétée qu’en tant que Secrétaire d’Etat, elle avait contribué à « refermer le couvercle de la menace du programme nucléaire iranien, sans tirer un seul coup de feu! »

C’est factuellement on ne peut plus vrai : l’Amérique n’a pas tiré le moindre coup de feu. C’est l’Iran qui mène la danse, en matière de coups de feu et qui a constamment amélioré son arsenal par des missiles balistiques, de pluds en plus sophistiqués.
DEBKAfile  Analyse Exclusive 13 Octobre 2016, 8:49 AM (IDT)
Adaptation : Marc Brzustowski

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elie

ils ont bien fait , comme cela en face ils peuvent voir que les autres sont capables de les detruires !!!! bravo les américains continuer !!! ils ce croivent tou tpermis mais quand d’autres les montres qu’après tout ils ne font pas le poids ont les entends plus à ce sujet !!!!!!

trender

Lol penser une seconde que les services secrets israéliens n’ont rien vu est totalement stupide car les départs d’Iran sont constamment surveillés, en réalité c’est l’inverse Israël connait la folie meurtrière des ayatollahs et connait leur détermination en laissant faire il implique ipso facto les pays de la coalition de l’Arabie Saoudite à augmenter les frappes au Yémen et de manière indirecte il force l’Iran à approvisionner un 3 front , ce qui va augmenter leurs pertes en hommes et en matériel, par l’implication automatique des américains contraints de soutenir les monarchies pétrolifères…quelle bonne nouvelle car l’implication des frappes aériennes saoudiennes et de leurs alliés ne peut qu’augmenter des pertes plus grandes côté iranien…