Photo AFP
Un jeune homme avait reçu dix jours d’arrêt de travail après une nuit en garde à vue en 2015. Un policier comparaît devant le juge ce 20 février : il est accusé d’avoir fait subir des violences à caractères sexuels au jeune homme avec sa matraque.

Un policier municipal comparaît ce 20 février devant le Tribunal de grande instance de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Il est accusé d’avoir violenté avec sa matraque un jeune homme de 27 ans en 2015 au cours d’une interpellation musclée à Drancy. Les faits, étrangement similaires à ceux de l’affaire Théo, ont une résonance particulière après deux semaines de manifestations et d’émeutes.

 

 

La victime affirme en effet avoir subi des sévices sexuelles : le policier lui aurait introduit sa matraque dans le rectum afin de le forcer à entrer dans le fourgon. Le jeune homme, après avoir été conduit en urgence à l’hôpital durant sa nuit en garde-à-vue, avait subi un examen médical concluant à une «pénétration» et constatant une «plaie anale» nécessitant dix jours d’ITT.

Après l’arrestation de trois policiers municipaux dès le lendemain, l’un d’entre eux, dont l’ADN avait été retrouvé sur la matraque, a finalement été poursuivi pour «violences volontaires». L’avocate de la victime ayant échoué à requalifier les faits en «viol en réunion», et donc à faire juger l’affaire en cour d’assise, le procureur a requis six mois de prison avec sursis contre le policier.

Le contexte autant que les détails semblent rapprocher les deux affaires. A l’issue d’une arrestation violente le 2 février à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, le jeune Théo s’était vu prescrire 60 jours d’incapacité totale de travail. Il affirme avoir été violé au moyen d’une matraque télescopique par l’un des policiers ayant procédé à son interpellation.

Source : I24 News

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