Des milliers de soldats de la Brigade d’Infanterie Nahal de Tsahal – dont les 50ème, 931ème et 932 ème bataillon – ont participé à des exercices de combat au niveau d’une brigade durant plusieurs jours, dans les hauteurs du Golan, cette semaine, qui se sont achevés jeudi.
L’exercice , qui a commencé au début de la semaine, simulait une manœuvre terrestre dans la Bande de Gaza, qui était d’une échelle plus vaste et qui allait bien plus en profondeur dans le territoire ennemi que l’opération terrestre qui a eu effectivement lieu durant « Bordure Protectrice ». Au cours de la guerre de l’été 2014, c’est la Brigade Nahal qui est entrée la première dans la Bande de Gaza, prenant le contrôle des faubourgs de Beit Hanoun et Beit Lahia.
Au cours de l’exercice -qui était supervisé par le Chef d’état-major, le Lieutenant-Général Gadi Eisenkott, les soldats ont simulé un certain nombre d’exercices de combats,dont des scénarios offensifs et des manœuvres comme la prise d’un quartier résidentiel et le nettoyage de bâtiments élevés, identiques aux conditions connues à Gaza City et d’autres villes de la partie nord de la Bande.
Au cours des dernières 24 heures d’exercice, les soldats ont mené d’autres simulations de combat dans le nord du pays – sur un terrain similaire à celui du Liban – qui est composé de champs ouverts et rocailleux.
En plus des soldats de Nahal, des tanks du 401ème Bataillon du Cors des Blindés, des ingénieurs de combat, des drones et des avions de chasse de l’IAF ont pris part à ces manœuvres conjointes.
L’entraînement de la Brigade se poursuivra dans les semaines à venir, à la suite desquelles les bataillons Nahal seront déployés pour leur service actif (opérationnel).
« Les soldats comprennent maintenant plus que jamais de genre de défis qui les attendent au cours de la prochaine guerre, parce que ces manœuvres comprenaient une bonne part des défis auxquels ils sont régulièrement confrontés, mais aussi d’autres auxquels ils ne sont pas habitués, des surprises que nous leur avions préparé », a confié à Ynet le Lieutenant-Colonel Oren, Commandant du bataillon de reconnaissance de la brigade.
« A cause du temps, nous avons mené l’entraînement essentiellement de nuit et on se reposait surtout au cours de la journée » a t-il poursuivi, en soulignant que l’exercice s’est conclu sans incident relatif à la sécurité grâce à ces limites imposées à l’entraînement, à cause des températures élevées.
« Chaque soldat au sein de la brigade a été en contact avec la réalité des tunnels d’une façon ou d’une autre,au cours de cet exercice », dit-il. « Les soldats du bataillon de reconnaissance se sont exercer à topographier des tunnels et à les fouiller, s’y lancer et s’y battre à l’intérieur avec l’aide de robots et de systèmes spéciaux ».