Trump s’est entretenu dimanche avec Netanyahou pendant plus d’une heure dans sa résidence de la Trump Tower à Manhattan. Le dirigeant israélien a cherché la neutralité cette fois . Sa préférence déclarée à Mitt Romney face au candidat et futur président Barack Obama en 2012, avait été critiquée.
Il a été interdit à la presse de couvrir la rencontre entre Netanyahou et Trump, mais les responsables de campagne de Trump ont déclaré dans un communiqué que les deux hommes, qui se connaissent depuis des années, ont discuté « de nombreux sujets importants pour les deux pays», y compris «la relation spéciale entre l’Amérique et Israël et le lien indissoluble entre les deux pays « .
Parmi ces sujets: l’accord nucléaire avec l’Iran, la bataille contre les terroristes de Daesh, l’aide militaire fournie par les États-Unis à Israël et d’autres questions de sécurité.
« Trump a reconnu qu’Israël et ses citoyens, sur les lignes de front du terrorisme islamique, ont souffert beaucoup trop longtemps , ». Dans un communiqué il s’est dit » d’accord avec le Premier ministre Netanyahou que le peuple israélien veut une paix juste et durable avec ses voisins, mais que la paix ne viendra que lorsque les Palestiniens renonceront à la haine et à la violence et accepteront Israël comme un Etat juif. »
Trump a également réitéré sa promesse de déplacer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, s’il est élu à la Maison Blanche.
« M. Trump a reconnu que Jérusalem est la capitale éternelle du peuple juif depuis plus de 3000 ans et que les Etats-Unis, sous une administration Trump, accepteront enfin le mandat du Congrès de reconnaître Jérusalem comme la capitale indivisible de l’Etat d’Israël », a déclaré son chargé de campagne.Cette promesse a été faite sous diverses formes depuis au moins 1992. Le Congrès trois ans plus tard, a adopté une loi exigeant que l’ambassade des Etats-Unis soit déplacée à Jérusalem en 1999, mais les présidents des deux parties ont toujours renoncé à cette exigence. George W. Bush a promis en 2000 de relancer le mouvement « dès que je prendrai mes fonctions», puis ne l’a pas fait.
Les deux hommes ont également discuté « longuement » de l’utilisation par Israël d’une barrière de sécurité pour aider l’état hébreu à sécuriser ses frontières. Trump a proposé la construction d’un mur sur toute la longueur de la frontière sud pour empêcher l’infiltration des personnes et des drogues illégales et pris Israël comme exemple sur la façon dont ces barrières de sécurité peuvent être éfficaces.
Trump a également promis « une coopération stratégique, technologique, militaire extraordinaire entre les deux pays ainsi que dans le domaine des renseignements » s’il est élu.
Le bureau de Netanyahou a publié une déclaration disant que l’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Ron Dermer, ainsi que le gendre de Trump, Jared Kushner ont également participé à la réunion.
« Le Premier ministre Netanyahou a présenté les positions d’Israël à M. Trump sur les affaires régionales liées à la sécurité et les efforts pour parvenir à la paix et la stabilité dans notre région d’Israël », a déclaré le communiqué. « Le Premier ministre Netanyahou a remercié M. Trump pour son amitié et son soutien à Israël.
Cette discussion en tête-à-tête fait suite à celle de Netanyahou avec Obama la semaine dernière, qui a été une relation parfois orageuse entre les dirigeants des deux pays alliés.
L’administration Obama s’est opposé à l’extension des communautés juives en Judée et Samarie tandis que Netanyahou a été l’un des principaux opposants à l’accord sur le nucléaire entre les 5+1 et l’Iran. Plus récemment, Netanyahou a exhorté Obama à éviter de pousser pour la création d’un Etat palestinien dans ses derniers mois en fonction.
Clinton a soutenu une solution négociée à deux Etats dans la région, et a promis de faire respecter l’accord sur le nucléaire Iranien et à aider à défendre la sécurité d’Israël. L’ancien secrétaire d’Etat a suggéré dans une interview à la chaîne israélienne Channel 2 plus tôt ce mois-ci que Donald Trump» avait contribué à renforcer les extrémistes par ses déclarations provocatrices à propos des musulmans.
Trump a été un critique féroce de l’accord nucléaire iranien et a promis lors d’un discours à l’AIPAC plus tôt cette année qu’il approfondirait les liens entre les deux pays s’il était élu président, en ajoutant que de «traiter Israël comme un citoyen de seconde classe prendrait fin dès le premier jour de son élection. « Pour autant il avait également surpris en disant qu’il ne voulait pas montrer de parti pris en faveur d’un côté ou de l’autre dans le règlement du conflit israélo-palestinien.
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