Début du jeûne Samedi 25 Juillet 21h39 ; fin du jeûne Dimanche 26 juillet 22h25 – Le jeûne commence avant la fin du shabbat.

Les juifs (religieux) en Israël et à travers le monde marquent à partir de samedi soir une journée de deuil, le 9 du mois d’Av du calendrier hébraïque, commémorant la destruction du Temple de Jérusalem en l’an 70.

Comme chaque année, des milliers de fidèles vont se rassembler devant le Mur des Lamentations, dernier vestige du second Temple construit par Hérode et détruit par l’empereur romain Titus en 70 après JC, au coeur de la Vieille ville de Jérusalem.

Depuis la démolition du Temple, les juifs prient en signe de deuil pour la perte du Temple de Jérusalem et dans l’espoir de la venue du Messie qui doit se concrétiser par l’édification d’un troisième Temple.

Ces prières prennent une signification plus particulière et plus intense quand elle lieu non loin du Temple, à Jérusalem et plus encore sur l’esplanade du Kotel (mur des lamentations).

Le 9 Av n’est pas un jour chômé en Israël, mais les restaurants et lieux de distractions sont en général fermés, ainsi que les administrations et les banques.

Selon la tradition juive, ce deuil est marqué par un jeûne complet de 25 heures, du coucher du soleil à la tombée des étoiles, le lendemain.

Le Premier Temple de Jérusalem, bâti par le roi Salomon, aurait été détruit par les armées du roi Nabuchodonosor de Babylone, le 9 av, en 586 avant JC. Le 9 Av commémore d’autres évènements tragiques de l’histoire juive qui auraient eu lieu à cette date, notamment l’écrasement de la dernière révolte juive contre Rome menée par Bar Kokhba en l’an 135 de l’ère chrétienne, la publication du décret d’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492 et le début des déportations du ghetto de Varsovie en 1942.

Certains juifs religieux ont ajouté à cette liste le retrait de la bande de Gaza qui, selon le calendrier lunaire juif, a commencé au lendemain du 9 Av (14 août 2005).

Tisha Beav / 9 Av Histoire et règles religieuses

Le 9 Av tombe en fait le samedi 25 Juillet 2015 et le jeûne aurait du commencer donc le vendredi soir, mais l’importance du shabbat oblige à repousser le jeûne de 24h00, soit à la sortie du shabbat  le 25 juillet 2015.

Début du jeûne Samedi 25 Juillet 21h39 ; fin du jeûne Dimanche 26 juillet 22h25 – Le jeûne commence avant la fin du shabbat.

Le 9 Av, Tisha Beav , ou jeûne du cinquième mois est, avec Yom Kippour, le seul jeûne à caractère obligatoire et durant 25 heures. Cependant, contrairement à cette fête, il ne s’agit pas un jeûne d’expiation mais bel et bien de deuil, ce jour étant selon certains le jour le plus triste dans l’histoire juive »1.

Tisha BeAv tombe en été, le mois de Av correspondant dans le calendrier grégorien à une période entre la mi-juillet et la mi-août.

Le jour le plus triste de l’année juive

L’origine de Tisha Beav Selon une mishna énoncée dans le traité Taanit 4:6, énumérant cinq évènements ayant eu spécifiquement lieu le jour du 9 Av, et justifiant un jeûne chacune à elle seule. Ce sont :

1 – Le retour et la faute des explorateurs dépêchés par Moïse.(Nombres ch 13-14)

2 – La destruction du Premier Temple en l’an 3338 -586 avant notre ère

3 – La destruction du Second Temple en l’an 3828 l’année 68 après notre ère

4 – La fin de la révolte de Bar Kokhba, qui s’acheva sur la destruction de la forteresse de Betar en l’an 135 après notre ère

5 – La destruction de Jérusalem un an plus tard.

Poursuivant l’esprit de cette mishna, le midrash de la parashat Shla’h lekha (Nombres ch 13-14), qui relate l’épisode de la médisance des explorateurs, fait découler de cette seule calamité toutes les autres : lorsque les explorateurs revinrent de leur mission en Canaan avec leur rapport exagérément alarmiste, selon la Torah, c’était un 9 Av.

Les enfants d’Israël se mirent alors à se lamenter et à pleurer sur leur sort malheureux qui les avait conduit jusqu’ici, alors qu’ils étaient si bien en Égypte ! Dieu, courroucé par un tel comportement, jura alors que, puisqu’ils voulaient pleurer, Il donnerait à leur postérité de véritables raisons de se lamenter.

D’après la Torah, la génération d’Israélites, que Moïse avait conduits hors d’Égypte 16 mois plus tôt, fut condamnée à mourir dans le désert, et l’entrée en Terre d’Israël fut différée de 40 ans. Selon Abravanel, qui s’appuie sur la parashat Devarim, cette condamnation s’étendait à Moïse lui-même, raison pour laquelle il ne put pénétrer dans la Terre promise.

Dans le commentaire talmudique de cette mishna, on objecte que la destruction du Second Temple n’eut pas lieu le jour précis du 9 Av, mais qu’elle est thématiquement associée à ce jour de jeûne (selon ce commentaire, le feu qui consuma Jérusalem fut allumé ce jour, mais son œuvre se poursuivit jusqu’au jour suivant, et la destruction aurait donc techniquement eu lieu le 10 Av).

Par ailleurs, le Talmud ne donne pas non plus de preuve que la forteresse de Betar tomba le 9 Av, mais reconnaît qu’il existe une tradition affirmant que ce fut bien le cas.

Les destructions

Le 9 Av de l’an -586 EC, Nabuchodonosor II, 11 ans après avoir exilé le roi Joaiquin et les charpentiers, marche sur Jérusalem, détruit la ville et le Premier Temple, exilant le peuple, ou une grande partie de celui-ci en Babylonie. Le 9 Av, 656 ans plus tard, Titus détruit le Second Temple, brûle Jérusalem, et exile les Juifs du royaume de Judée. Le 9 Av est à ces titres considéré comme le début des deux exils.

D’autres jours de jeûne public furent décrétés, en relation avec la destruction de Jérusalem :

 le 10 Tevet, marquant le début du siège


 le 17 Tammouz, où la première brèche fut creusée dans le mur d’enceinte. Entre le 17 Tammouz et le 9 Av, 3 semaines s’écoulent. Ces trois semaines, qui étaient une période joyeuse avant ces évènements, sont également commémorées. On a instauré comme coutume d’éviter les mariages et autres célébrations joyeuses ; de voyager dans un unique but d’agrément ; de se couper les cheveux et les ongles, ou tout autre geste à but d’agrément ; de s’abstenir d’écouter de la musique instrumentale et de lui préférer des chansons « vocales » 2 ; de ne pas consommer des « mets luxueux », comme la viande, le saumon,…


 le 3 Tishri, ou Jeûne de Guedaliah, commémorant l’assassinat de Guedaliah (cf. II Rois 25:25 et Jérémie 41:2).

Autres calamités du 9 Av

Le 9 Av fut par la suite associé à bon nombre de malheurs pour les Juifs :

 L’appel aux Croisades par le Pape Urbain II le 9 Av 4855 (1095 EC)
 La crémation (« autodafé ») du Talmud à Paris le 9 Av 5002 (1242 EC) bien que le Rav Yehiel ait remporté la disputation contre Nicolas Donin


 La signature d’un décret d’expulsion des Juifs d’Angleterre par le roi Édouard Ier d’Angleterre le 9 Av 5050 (1290 EC)


 Le décret de l’Alhambra, expulsant les Juifs d’Espagne, prit application le 9 Av 5252 (1492 EC)3


 La Première Guerre mondiale fut déclarée le surlendemain à Tisha Beav 5674, qui tomba donc le 1er août 1914


 Le bâtiment de l’AMIA (Asociación Mutua Israelita Argentina) de Buenos Aires fut la cible d’un attentat terroriste antisémite à la bombe, le 18 juillet 1994, tuant 84 personnes, en blessant 230 autres.


 La déportation des juifs vers le ghetto de Varsovie eu lieu le 9 Av.

D’aucuns pensent qu’il s’agit là de folklore avant tout, et qu’on a tendance à dater toutes les catastrophes tombant en été au 9 Av.

Ceci n’est pas l’opinion la plus répandue. Néanmoins, il est exact que de nombreuses commémorations se tiennent le 9 Av lorsqu’on n’en connaît pas la date. Un exemple en est la destruction des communautés rhénanes lors des Croisades.


Observances

Tisha Be’Av est marqué par le deuil, et en tant que tel, le Shabbat a préséance sur lui. Si le 9 Av tombe un Shabbat, le jeune sera repoussé d’une journée ; on étudiera tout de même des sujets en rapport avec le 9 Av.

Le 9 Av n’est pas un jour chômé, bien que le travail soit hautement déconseillé. Il est cependant préférable de ne travailler qu’à partir de la mi-journée (après ’Hatsoth).

Les restrictions

Comme à Yom Kippour, on observe à Tisha BeAv un jeûne complet (alimentation et boissons interdites, sauf déshydratation, ou prise de médicaments obligatoirement hydrosolubles) de 25 heures, depuis le coucher du soleil jusqu’à l’apparition des étoiles le jour suivant.

Il ne s’agit pas ici d’expier mais de se lamenter. En outre, l’extrême pénurie d’aliments et boissons fut le lot de ceux qui virent la destruction des Temples (cf. les Lamentations de Jérémie, pour le Premier Temple).

Sont également interdits :

* les baignades d’agrément. – les ablutions sont réduites au minimum : on se rince le bout des doigts et non les mains ; – on peut se les rincer si elles sont sales, et au lever ; on peut, tant que les doigts sont humides se frotter les yeux. – on ne se rince pas la bouche jusqu’à la fin du jeûne. – on peut se mouiller les mains en lavant la nourriture, l’intention, n’étant pas de se laver les mains. – on peut baigner un bébé, et appliquer de l’huile sur sa peau.

* le maquillage et le parfumage ; il est interdit de respirer des épices.

* le port de chaussures de cuir.

– cela s’applique aux chaussures à semelle comme à lacet de cuir ; on peut porter des chaussures en toile, tant qu’elles ne contiennent pas de cuir. – si l’on doit s’engager dans un chemin épineux, ou dans un environnenment « à faible densité de population juive » (où le port de pantoufles serait remarqué et tourné en dérision), on peut porter des chaussures ordinaires.

* L’intimité conjugale ; les couples sont soumis aux restrictions de la nidda. * Au cours de la première partie de la journée, on s’assied sur des chaises basses (à 30,48 cm du sol maximum) comme pendant la période de deuil de sept jours. * On évite les embrassades, les salutations cordiales, les sourires, …

Sources : Choulhan Aroukh Orah Hayim 552-557.

L’étude de la Torah « réjouit le cœur » (Psaumes 19:9) ; elle est donc déconseillée, à l’exception du Livre des Lamentations (meguilat Eikha), ses commentaires midrashiques, le livre de Job, les prophéties de Jérémie, les passages talmudiques liés à la destruction du Temple, etc.

Les mesures de deuil sont moins sévères l’après-midi : on peut par exemple s’asseoir sur des chaises plus élevées, ou s’adonner plus librement au commerce.4

Erev Tisha Beav

Le soir du 9 Av (dans le judaïsme, le jour commence à la tombée de la nuit, cf. récit biblique de la Genèse), l’atmosphère est humble et dépouillée, l’éclairage réduit au minimum, l’Almémor est nu, l’Arche sainte dépourvue de sa parokhet.

Après l’office du soir, on s’assoit sur des sièges bas.

Le Hazzan récite plaintivement la meguilat Eikha. Il est ensuite de coutume de lire des kinnoth (élégies).

La lecture des kinnoth est d’apparition récente : le siddour de Rav Amram Gaon, rédigé au neuvième siècle, ne le mentionne pas. En revanche, il indique déjà que le 9 Av, le fidèle récitera le livre de Job.

Sha’harit Tisha Beav

La prière du matin se fait dans la même atmosphère. Contrairement à l’habitude de le faire le matin, certaines communautés ne revêtent le tallit et les tefillines, que l’après-midi du fait du deuil.

On lit une section du Deutéronome (4:25-40, menace en cas d’idolâtrie des Israélites).

La Haftara est issue du Livre de Jérémie. On lit également des kinnoth.

Min’hat Tisha Beav

Pour l’office de l’après-midi, ceux qui ne l’ont pas fait le matin, revêtiront tallit et tefillines et une prière spéciale, dite de consolation (Na’hem) est intercalée dans la ’Amida, à la 14e prière, pour la reconstruction de Jérusalem.

Après Tisha Beav

Il est de coutume de se laver les mains, fût-ce par hygiène.

Si Tisha BeAv tombait un dimanche, comme la bénédiction sur le vin ne pouvait être faite lors de la Havdala, elle est faite à la fin de Tisha Beav. On ne récitera que les bénédictions sur le vin et HaMavdil, mais pas la bénédiction sur la bougie, celle-ci ayant été allumée à la fin de Shabbat. On ne récite pas non plus la bénédiction sur les épices.

La viande, le vin, les baignades d’agrément et la coupe de cheveux et/ou le rasage sont évités jusqu’au lendemain midi, le Second Temple ayant brûlé jusqu’à ce moment-là. Les Sages jeûnaient d’ailleurs jusque là, selon le Talmud.

La poursuite de ces restrictions n’a pas lieu si le 10 Av tombe un Shabbat.

Le premier Shabbat après Tisha Beav est appelé Shabbat Nah’amou, selon les premiers mots de la Haftara tirée de la fin du Livre d’Isaïe (40:1-27 : « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu »). C’est la première d’une série de sept haftarot de consolation, les shiv’a dene’hemata qui s’échelonneront jusqu’à Rosh Hashana.

Évolution des coutumes

Dans la période de rédaction du Talmud, l’observance du 9e jour du mois d’Av revêtit un aspect de tristesse et d’ascétisme de plus en plus marqué.

À la fin du deuxième siècle de notre ère, ce jour a néanmoins perdu beaucoup de sa sinistrose, au point que Rabbi envisage de l’abolir, ou selon une autre version, d’en atténuer l’importance lorsque le jeûne doit être décalé du Shabbat au premier jour de la semaine (c’est-à-dire du samedi au dimanche) (Source : Talmud, traité Meguilla 5b).

La stricte observance des coutumes de deuil en rapport avec le 9 Ab s’imposa à nouveau dans les époques post-talmudiques, en particulier aux heures les plus sombres de l’histoire Juive, du XVe au XVIIIe siècle.

Maïmonide, légaliste du XIIe siècle, émet l’opinion dans son Mishné Torah, que les restrictions, telles que consommer des mets carnés ou boire du vin, ne s’appliquent qu’au dernier repas du 8 Ab, précédant le jeûne, s’il est pris l’après-midi. Par contre, avant midi, il n’y a aucune restriction (Hilkhoth Taanit 5:8).

Moïse de Coucy (XIIIe siècle) écrit que c’est une coutume universelle que de se retenir de mets luxueux toute la journée précédant le 9 Ab (Sefer Mitzvot hagadol, éd. Venise, Lois sur Tisha BeAv, 249b).

Yossef Karo (XVIe siècle), auteur du Choulhan Aroukh et du Bet Yossef, écrit que certains ont pour coutume de s’abstenir de viande et de vin depuis le début de la semaine à laquelle tombe le 9 Ab ; et que d’autres s’en abstiennent pendant les trois semaines à partir du 17 Tammouz (Choulhan Aroukh, Orah Hayim 551).

Les interdictions devinrent plus nombreuses, et on interdit de se marier durant cette période, et d’autres signes de deuil encore.

Finalement, le Rav Moïse de Coucy dit que certains ne mettent pas leurs phylactères (tefilline) à Tisha Beav, une coutume fort répandue par la suite (cf. supra on ne les met pas le matin, mais bien l’après-midi).

De la sorte, toutes ces coutumes, initialement conçues pour marquer sa piété de manière inhabituelle, devinrent finalement la règle à suivre pour tous.

Faut-il abolir le 9 Av dans l’État d’Israël ?

Au cours du XXe siècle, un état juif ayant été rétabli sur la Terre d’Israël, beaucoup de sionistes religieux furent d’avis que la commémoration de Tisha BeAv se devait d’être modifiée, voire convertie en jour de joie.

Ce sujet fit naître une importante correspondance entre les sionistes religieux.

Les Haredim et les Hassidim, ainsi que la majorité des rabbins orthodoxes, considèrent que la création de l’État, bien que très importante et positive, n’est pas suffisante pour abolir le deuil causé par la perte des temples et les autres catastrophes précitées, du moins jusqu’à la venue du Messie, où Tisha Beav deviendra effectivement jour de fête.

Le comité légal de la mouvance Massoretit (Judaïsme conservateur) se pencha sur les questions « Faut-il toujours jeûner de nos jours à Tisha Beav, alors que nous avons regagné notre souveraineté et notre indépendance ? Pouvons-nous réduire les signe de deuil et manger après Minha (l’office de l’après-midi) ? », et publia deux réponses :

Le Rav Théodore Friedman répondit : « Nous sommes déjà en présence d’un précédent consigné dans le traité Taanit, stipulant les jours où il est interdit de jeûner, du fait du salut dont bénéficia Israël ces jours-là. Nous avons été témoins d’une grande manifestation salvatrice avec la création de l’État… Il nous semble donc que ce retournement dans l’histoire d’Israël devrait être célébré en ne jeûnant plus que jusqu’à la Minha du 9 Av. »

Notons qu’en 2005, Avraham Burg annonçait sur les ondes israéliennes qu’il ne jeûnerait que la première moitié du 9 Av, avant de faire un repas festif au cours duquel il lirait la déclaration d’indépendance de l’État. Il semble cependant que ceci soit un geste d’opposition aux manifestant contre le retrait du Gush Katif.

Le Rav David Golinkin a conclu quant à lui qu’il était « interdit de ne jeûner qu’un demi-jour le 9 Ab, pour plusieurs raisons :

nous avons démontré qu’on jeûnait à Tisha beAv dans la période du Second Temple… ce n’est pas possible d’un point de vue halakhique : ou bien nous jeûnons aux quatre jeûnes (cf. les destructions), Tisha Beav inclus, ou bien à Tisha Beav seulement…

Du point de vue idéologique, on ne peut pas encore dire que nous sommes arrivés à une ère de « paix ». Nous devrions donc nous en tenir à la coutume des Gueonim… jeûner toute la journée à Tisha Beav et déclarer les autres jour volontaire et non obligatoire. »

Néanmoins, les juifs considèrent aujourd’hui le 9 Av comme un jour douloureux et de souvenir de la destruction du Second Temple, du fait que tous les Juifs ne soient pas encore réunis en Israël, que le Messie ne soit pas encore venu, et que le Troisième Temple n’ait pas encore été reconstruit.

Autres traditions

Certaines sources juives classiques affirment que le Messie naîtra un 9 Av.

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Jeannot

À propos du 9 av (jeûne de ticha be av).
Bonjour
Quelqu’un a certainement dû répondre aux objections que je vais soulever. Mais je rajoute ma petite couche.
Il est dit dans Deutéronome (Devarim) aux Chapitres 4 & 13,: « Tout ce que je vous prescris, observez-le exactement, sans y rien ajouter, sans en retrancher rien. »
Or rajouter un jeûne, sans que ce soit une injonction divine, constitue une violation de cette loi.
De plus le deuil doit être pris pour un humain, en aucun cas un objet, fut-il sacré.
Enfin, si l’on se réfère à la situation décrite dans la Tora, des temples avant leur destruction, ils étaient lieux de cultes profanes, païens, voire de sacrifices humains.
Les hébreux de l’époque, voulant séduire les populations environnantes, se comportaient aussi « mal » qu’elles, en tous cas totalement éloignés de la Tora.
Presque tous les rois après Salomon, et une grande partie de leur population, s’adonnaient aux cultes païens.
Notre Mur Occidental est un vestige du temple construit par …Herode qui n’est pas un exemple de grande piété judaïque.
Est-ce que les Juifs de 2014 ont quelque chose à voir avec ces peuples dévoyés?
Doivent-ils continuer à pérenniser une commémoration d’une suite d’erreurs collectives?
S’en plaindre, oui.
Mais pas respecter ces dates au même titre que Kippour et/ou Pessah qui portent en elles la symbolique de tous les actes de contrition et/ou renouveau du peuple Juif.

André

Le monde islamo-chrétien refuse l’existence d’Israël (oui l’Occident aussi ne nous y trompons pas) car ils refusent que les juifs se définissent comme un peuple et une nation.

Pour eux le peuple Juif est mort à Auschwitz et ils sont près à tout « commémorer » en versant des larmes de crocodiles pour qu’il le reste.

Mais un peuple Juif renaissant, vivant et souverain dans un État Juif ? impensable et inadmissible : le peuple Juif aurait dû disparaitre depuis longtemps et ses survivant doivent maintenant s’effacer en se diluant définitivement dans leurs nations respectives par la conversion, l’athéisme et le mélange (50% de mariages mixtes aux USA et 30% en Europe) et finir par abandonner toute trace de judaïsme…

barmoha andr

Et comment, la modestie, l’écoute …. Une citation « Je préfère l’honneur que les honneurs ».

D’ailleurs même en radio, il y a la division, Radio shalom, et celles de province et RCJ …..

Pourtant une seule radio, aurait plus de moyen, d’écoute et de force à travers les médias, même avec diverses opinions, avec un minimum de déontologie bien sur, cela devrait être possible ou c’est désespérant.

J’écoute Radio Shalom de Paris et les émissions de Radio J, « mais avec réserve », même s’il y a aussi de bonne intervention selon mon opinion.

PUR INFO : Il y a aussi les décrochement des radios locales de Radio Shalom, comme celle de Radio Shalom Nitsan – RCN région de Nice (06), audible partout sur internet en direct et en podcast et son cite à son nom.

C’est une radio indépendante de Paris, et ou  » le politiquement correct  » et  » la langue de bois » sont plutôt absents, cela change, il suffit de voir son cite internet, très évocateur.

Comme l’émission  » Israël d’hier et d’aujourd’hui » le jeudi à 13h 30 ( et en podcast), qui reprend en début septembre.
Avec une liberté de ton, des invités en direct et que l’on entend pas ou rarement ailleurs :
Jacques Kupfer, Pierre Lurçat, Tanudji du Lien, Emmanuel Navon, Guy Milière, Bat Yor, Véronique Chemla, Stephane Amar, Alexandre Del Valle, Nadia Matar, G.W.Golnadel, Shmouel Trigano, Jacques Soppelsa…..

Des empêcheurs de tourner en rond, comme j’aime, pas tous Juif, « personne n’est parfais »……..sauf HM (exemple avec Guy Millière, mais qui vaut beaucoup d’autres… Juif antisioniste et autres cas…), mais tous des vraies personnalités, des personnes de qualités.

Bien amicalement. A.B.

Samuel

Je suis en parfait accord avec vos propos, car vous évoquez une évidence : l’absence d’écoute de son prochain est nourrit par l’orgueil, défaut inhérent à tout individu, et la peur de perdre ce que nous possédons aujourd’hui.

Le peuple Juif, l’un des plus anciens voir le plus ancien, n’arrive toujours pas à se situer au-dessus de toutes ses erreurs et adopter une cohérence qui nous apporterait le pardon d’HACHEM.

Nous manquons de simplicité, de respect dans l’écoute de l’autre, alors que nous arrivons à un stade de notre existence où nous pouvons adopter ce comportement pour montrer à notre Créateur unique et vérité, HACHEM que nous avons compris et accepter nos faiblesses.

Prenons l’exemple de la radio Shalom, les débats sont politiquement corrects mais cette radio se refuse d’aborder, en invitant des personnes nouvelles, les menaces de toute part qui visent la légitimité du peuple juif d’Israël; cette radio s’obstine à croire à un consensus de paix pour un territoire qui représente un millième des territoires arabe, malheureusement d’autres exemples au travers des institutions nationales existent.

Il faut inventer le « débat » dans sa forme et son contenu, trouver les mots justes, sans compromis. Nous avons su démonter notre capacité à innover dans tous les domaines scientifiques et littéraires, il est temps d’apprendre à démocratiser la « sagesse ».

Amicalement

barmoha andr

C’est très bien les commémorations, les tsom (jeunes), le devoir de mémoire sur certaines dates.

Mais il me semble qu’il serait aussi nécessaire d’inclure une réflexion pour le Peuple Juif et en particulier pour les responsables à travers le monde Juif, des consistoires, des différents institutions et courants religieux du judaïsme, d’éviter  » l’amnésie » sur l’une des causes des catastrophes.

Comme par exemple lors de la destruction du premier Beit HaMikdash, ou la division du Peuple Juif en deux royaumes, à cause en particulier de la rivalité de ses dirigeants, créant l’affaiblissement de ses forces devant l’ennemi. Alors que l’union du Peuple aurait peut être éviter la destruction du Temple.

De nos jours encore, au lieu de rester dans la cohésion et l’union ou de chercher à y rester, dans de nombreux sujets essentiels il n’y a que des divisions des forces vives, et hélas la plupart des Rabbins en poste dans les différents courants religieux du judaïsme, ne donnent vraiment pas l’exemple.

Au lieu de « pleurer » sur le passé, regardons en face nos erreurs et essayons de changer, en se remettant en cause véritablement, avant que cela ne recommence encore.

Moi c’est le présent qui me rend encore plus triste et inquiet pour l’avenir, de voir parmi Des dirigeants, Des Rabbins, autant d’erreur de choix, de discorde, de cupidité, de vanité, d’incohérence etc…..
La liste encore n’est pas exhaustive, hélas. A-B.

danhaim

Avec ma bouche et avec mon cœur , j’ai tous les éléments nécessaires pour changer le cours des choses et m’élever au dessus de la nature. plus je garde l’alliance , plus je crois, plus je soumets les astres et toute la matière a ma volonté, car je me suis soumis a celle de D…
pas de fatalité, pas de cynisme, je peux passer de n’importe quel monde a un bien meilleur. Le progrès s’arrête lorsque je ne demande plus d’aide, la ou je crois que c’est plus possible de faire mieux… de me remplir d’un nouveau souffle divin qui va me porter vers de nouveaux horizons spirituels…
http://www.breslev.fr/avraham-ifrah-cours-035-Vouer-a-la-reussite,4903.html
http://www.breslev.fr
http://www.breslev.fr/cours-audio-enseignement-31.html
http://www.youtube.com/user/breslev?feature=results_main
https://vimeo.com/breslevfr/channels